Attitude #14 - Wade Barrett vs. Andy Leavine.

[Stone Cold Steve Austin]

[Kev]

GARDIEN DE PRISON.
Si vous tenez tant à inspecter sa cellule, eh bien soit, suivez-moi. Mais je vous répète que je n'ai aucune idée de qui a bien pu payer la caution de monsieur Barrett. Je n'ai pris mon service qu'hier matin, moi. Et puis, entre nous, un détenu de plus ou de moins... mais je vois que ça vous obstine, monsieur... monsieur ?

ANDY LEAVINE.
Andy Leavine.

GARDIEN DE PRISON.
FBI ? CIA ?

ANDY LEAVINE.
AWC. Ca m'obstine car je ne comprends pas comment quelqu'un ait pu délivrer un homme aussi méprisable que Wade Barrett. Comment un criminel comme lui a-t'il pu s'en tirer aussi facilement ?

GARDIEN DE PRISON.
Faudra demander ça à la justice. Je ne pense pas que sa cellule vous aidera dans vos recherches, m'enfin.... Nous y voici. Après vous, monsieur Leavine.

ANDY LEAVINE.
Hmm, ça me revient... cette atmosphère pesante... ces murs qui vous étouffent... cette solitude oppressante... Comme dans la salle de l'Esprit et du Temps où une journée représente une année entière, une semaine passé ici équivaut à une éternité...

GARDIEN DE PRISON.
Ah ça... on en ressort jamais pareil d'après c'qu'y disent.

ANDY LEAVINE.
And they are right. Barrett est entré dans cette cellule invaincu et fier de ses actes, et il en est ressortit complètement lessivé comme si cette petite pièce l'avait rongé de l'intérieur. La captivité n'a pas été bénéfique pour Barrett : dès qu'il a reposé un pied dans le ring, il a connu sa première défaite, la première d'une longue série. Barrett a été traumatisé dans cette cellule, ça se sent. Son mental a été affaibli par toutes les insultes, tous les crachats et tout le manque de respect venant des autres détenus, son physique en a pris un coup lui aussi en ne se contentant que de pain et d'eau, sans parler de ce qui a bien pu lui arriver dans les douches...

GARDIEN DE PRISON.
Vous avez l'air de bien connaître l'univers carcérale, monsieur Leavine.

ANDY LEAVINE.
Hélas, oui. Pour une soi-disante entrée par effraction à mon propre domicile, j'ai passé une semaine entre quatre murs. Mais contrairement à Wade Barrett, cette expérience m'a renforcé. Contrairement à Wade Barrett, je ne me suis pas laissé marcher sur les pieds ou humilier, non. Je me suis tout de suite imposé dans ce milieu hostile ce qui m'a valu d'être isolé encore plus que je ne l'étais déjà. Alors j'ai réfléchi, j'ai tappé dans les murs, j'ai hurlé et l'homme qui est sortit de la cellule n'était plus le même homme. Ce n'était plus Andy Leavine mais Silent Rage ! Quand je suis remonté sur le ring, je n'ai pas flanché misérablement comme Barrett l'a fait contre Triple H, non. Vous savez ce que j'ai fais ? J'ai porté un powerbomb à ma putain d'ex-femme ! YES SIR ! Mon seul regret c'est de ne pas l'avoir fait plus tôt, ainsi j'aurais battu Chris Jericho à plates coutures like it was supposed to happen !

GARDIEN DE PRISON.
Ah... hey, vous partez déjà ?

ANDY LEAVINE.
Merci pour la visite, j'ai pu revivre une dernière fois l'enfer dans laquelle la rage silencieuse a baigné il n'y a pas si longtemps...

"Est-ce que je peux battre Wade Barrett ? Bien sûr que je peux. La vraie question c'est : qui est l'ordure qui a payé la caution d'une autre ? C'est l'enquête que je vais mener et que je compte bien résoudre. En me plongeant dans le passé de Barrett, je trouverais certainement des indices, mais aussi et surtout ses forces et ses faiblesses. Ma visite cette après-midi aura au moins eu le mérite de prouver que sur le plan carcéral, j'ai mieux tenu le choc que Barrett dont la traversée du désert ne fait que commencer."

[Kev]

HEATH SLATER.
Sérieux ? Barrett a encore fait de la taule, j'arrive pas à y croire ! Il nous a rien dit l'enfoiré.

ANDY LEAVINE.
Vous avez gardé de bons contacts avec lui ?

HEATH SLATER.
Bah...

JUSTIN GABRIEL.
Pour ma part, non. Je n'oublie pas ce que ce salaud nous a fait subir dans la Nexus, puis dans The Corre. Si c'était à refaire... je botterais le cul de Barrett. Il nous a manipulé du début à la fin, il nous a poussé à attaquer tout le personnel de la WWE et à tout détruire sur notre passage. C'était fun au début, et puis c'est devenu malsain pour tout le monde. Il nous a forcé à nous en prendre à tout le roster, même à notre propre patron. Il a poussé le vice jusqu'à aller tabasser des légendes de ce business. Putain j'oublierais jamais ce 450 Splash sur Ricky "The Dragon" Stemboat... une de mes idoles, comment j'ai pu... ?

HEATH SLATER.
C'est pas ta faute, Justin. On s'est fait mené par le bout du nez, faut le reconnaître : Barrett est un leader charismatique. Son mental c'est sa force.



JUSTIN GABRIEL.
Et ben c'est tout ce qu'il a ! Une grande gueule, un grand cerveau mais rien dans le pantalon. Il s'est toujours caché derrière nous car il savait pertinemment que tout seul il n'aurait pas accompli le quart de ce qu'il a réalisé à nos côtés. Il aurait été juste bon à repasser le casting de NXT saison 2. Barrett était peut-être le stratège, mais toi et moi Heath, et même ce lourdeau d'Otunga on était les poings, les jambes et le corps de la Nexus. Dans le fond, Barrett avait plus besoin de nous que nous on avait besoin de lui. Damn, c'est nous, toi et moi Heath, qui avons été les seuls à redorer la Nexus avec nos ceintures par équipe pendant que Barrett n'était même pas foutu de remporter la "big one". On a même été les pilliers du Corre, et c'est encore nous qui lui avons offert son premier titre solo sur un plateau d'argent. Bordel, et après ça faudrait encore qu'on aille lui sauver la mise en prison ? No way !

HEATH SLATER.
Ouais c'est pas faux. Tu te souviens la dérouillée qu'il s'est mangé par Big Zeke ? Hahaha, c'était trop fort. Mais bon, faut avouer qu'on a un peu profité de son spotlight, quoi. En fait, Justin... je te trouve quand même un peu dur avec Wade...

ANDY LEAVINE.
Vous nous cachez des choses, Heath. Contrairement à Justin Gabriel, j'ai l'impression que vous avez gardé de bons rapports avec Barrett. Vos rapports sont-ils si bons que ça pour le faire sortir de prison ?



HEATH SLATER.
Nan, nan ! J'voulais juste dire qu'il ne faut pas sous-estimer Wade. C'est vrai, quoi : je l'ai un peu suivi à la AWC, il a pas eu besoin de nous pour gagner tout ses matchs jusqu'à maintenant. Enfin bref, j'ai rien à voir avec sa remise en liberté. Mais si vous voulez mon avis, allez interroger David Otunga, il a toujours été son bras-droit, il sait forcément des choses.

JUSTIN GABRIEL.
Son lèche-cul tu veux dire...

ANDY LEAVINE.
Je vous remercie, les gars. Je dirais à la Corporation de vous faire passer des try-outs prochainement.

------------



DAVID OTUNGA.
QUOI ?! Come on, man, toi et moi on a jamais eu de problèmes jusqu'à maintenant. Ecoute, Barrett c'est qu'un pauvre type. Le vrai leader du gang, c'était moi. C'est moi le diplômé d'Harvard, c'est moi le cerveau, c'est moi qui suis resté dans la Nexus du début jusqu'à la fin, et pas cette tanche de Barrett. Le problème c'est que c'est lui qui avait toujours le dernier mot : si on m'avait écouté plus souvent, la Nexus dominerait encore à l'heure actuelle. Mais Barrett était trop con pour être fin stratège : la preuve, en gagnant NXT il n'a même pas été foutu d'utiliser son match de championnat à bon escient. Et ça c'est rageant pour moi : j'aurais dû gagner NXT et devenir le futur champion, et au lieu de ça j'ai dû assister avec pitié aux déboires de Wade Barrett dans sa quête du titre. Putain de british va !

ANDY LEAVINE.
Donc tu soutiens ne rien à voir avec la caution de Wade Barrett ?

DAVID OTUNGA.
Que dalle, mec ! Sa peine il l'a mérité, si ça tenait qu'à moi il aurait été condamné à perpétuité. Son problème à Barrett, c'est qu'il est trop obsédé par meilleur que lui : en l'occurence, John Cena. C'était déjà comme ça du temps de la Nexus. Il sait qu'il ne peut pas battre John Cena à la loyale. La seule fois où il l'a battu, il a eu besoin de l'autre empaffé de Joe Hennig, ça en dit long sur son talent... Tout ce qu'il a fait de mieux contre Cena c'est se ramasser une vingtaine de chaises sur la gueule. Il n'a même pas réussi à le tuer, c'est pour dire à quel point il est minable. Puis entre nous, Cena can't wrestle. Donc si Cena peut battre Barrett, on peut tous battre Barrett, CQFD.

ANDY LEAVINE.
Hum...

DAVID OTUNGA.
Faut pas se fier à sa winning streak à 2 balles, mec. Il a p'têt eu des belles victoires ici depuis le début, mais toi t'as pas démérité non plus. Toi, en plus de ton talent et de ton cerveau, t'as quelquechose que Barrett n'a pas. Tu sais ce que c'est ? La rage silencieuse ! Silent Rage, baby ! Y'en a qu'un qui règle ses problèmes avec ses poings et sa rage, et pas avec des explosifs ou des bombes de terroriste, et c'est TOI ! Come on, Big Andy. Tu le bouffes tout cru, Barrett ! A Attitude, quand Barrett fera face à Silent Rage, ça fera "BOOM" comme la limo de John Cena et l'english sera réduit en milles morceaux par la rage silencieuse, yeah ! Ma femme est fan de toi, tu sais ? 'Fin un peu moins depuis Stainless Steel... 'fin tu vois quoi, je... ouais bon, j'te laisse Andy ! Bonne victoire lundi prochain, mec.

"Otunga, Slater, Gabriel... une belle brochette d'anciens sous-fiffres de Barrett. Aucun d'entre eux n'est le suspect, je n'avance pas dans mon enqûete même si ces trois gusses m'ont fournis de précieux témoignages sur leur ancien leader. Une remarque m'interpelle, celle de Slater : "il a pas eu besoin de nous pour gagner ses matchs". Il marque un point, le rouquin : c'est vrai qu'à la AWC, Barrett a fait un parcous sans faute avant sa première défaite face à Triple H. Mais c'est là sa faiblesse : à force de trop gagner, il sous-estime ses adversaires, il est de plus en plus confiant à chaque combat et à la première défaite, c'est comme l'apocalypse. A l'heure où j'écris ces lignes, il doit encore avoir le goût amer de la défaite en travers de la gorge. Il va avoir du mal à s'en remettre et ce n'est pas face au taureau enragé que les choses vont s'arranger, au contraire... L'enquête suit son cours demain, et je sais qui je vais interroger : l'homme par qui j'aurais dû commencer depuis le début."

[Kev]

ANDY LEAVINE.
Where is Bryan ?

GAIL KIM.
Bryan is in the kitchen. Tiens, le voilà qui revient.

ANDY LEAVINE.
Salut.

BRYAN DANIELSON.
Salut Andy. Ca va ? Ca s'arrange avec... ta situation actuelle ?

ANDY LEAVINE.
Je pense à autre chose. En ce moment, je mène mon enquête sur Wade Barrett et qui a payé sa caution.

GAIL KIM.
Et mon Bryan serait responsable ?

ANDY LEAVINE.
Hélas, c'est un suspect parmi tant d'autres...



BRYAN DANIELSON.
Sérieusement, Andy. Au lieu de te prendre la tête avec cette "enquête", va plutôt t'entraîner. C'est ce qu'on compte faire moi et Gail, tu peux venir avec nous si tu veux.

ANDY LEAVINE.
C'est sympa Bryan, mais à la base je ne devrais même pas affronter Wade Barrett. Il devrait encore purger sa peine mais un enfoiré en a décidé autrement, alors je compte bien tirer cette affaire au clair.

BRYAN DANIELSON.
Soit. Déjà ce n'est pas moi, tu peux me retirer de ta liste de suspects. J'ai bien d'autre choses à penser que d'aller délivrer un homme qui a de la merde aux yeux pour ne pas reconnaitre mon talent. Tu savais qu'il m'avait jeté de la Nexus ? Alala, en même temps c'est pas plus mal... Barrett ne sait pas reconnaitre le talent de ses adversaires, à coup sûr un "rookie" comme toi ne représente aucune menace pour lui. C'est pour ça, fonce Andy : lâche ta rage silencieuse sur lui, fais lui mordre la poussière pour la 2ème fois ici à l'AWC. Qu'est-ce que Barrett a de plus que toi, hein ? Il a le même niveau que lorsque je l'ai connu à NXT. Ahah, NXT... cette émission était une blague, tout comme son vainqueur. Tu savais qu'ils m'ont forcé à m'appeller Daniel Bryan là-bas ? Look, tout ce que Barrett a appris à NXT c'est soulever des tonneaux, tapper dans un punching ball et faire des longs discours borings au micro. Toi, tu as gagné Tough Enough. Tu as été entraîné par "Stone Cold" Steve Austin, Booker T, Bill DeMott et Trish Stratus. On t'a appris les vraies ficelles du business. Les enseignements de la Corporation sont gravés en toi, et ils le seront pour toujours. C'est ce qui te différencie de Barrett, et crois-moi c'est un long fossé qui vous sépare. Barrett et ses jeux de cache-cache ne font pas le poids. Tu peux battre Barrett et tu vas le battre !

ANDY LEAVINE.
Ca je n'en doute pas. Yes, sir !

GAIL KIM.
Alors, tu viens avec nous ?

CHRIS JERICHO.
Guess who's there...

BRYAN DANIELSON.
Euh... ça va aller, Andy ?

ANDY LEAVINE.
Allez-y, je vous rejoins.

CHRIS JERICHO.
Ouais c'est ça, cassez-vous.



CHRIS JERICHO.
Comment ça va depuis le temps, junior ?

ANDY LEAVINE.
L'homme que je cherchais... Je n'arrive pas à croire que je vais dire ça mais... j'ai besoin de toi Chris.

CHRIS JERICHO.
Ca a un rapport avec Lauren ?

ANDY LEAVINE.
A Attitude #12, l'élève a dépassé le maître. Mais était-ce une raison suffisante pour le libérer ?

CHRIS JERICHO.
Espèce de...

ANDY LEAVINE.
YES, SIR OR NO, SIR ?

CHRIS JERICHO.
L'élève a dépassé le maître, mais le maître est dégoûté de son élève. J'ai enseigné à Barrett tout les rudiments, tout les enseignements, tout ce qu'il fallait pour être le meilleur au monde dans ce qu'on fait. Mais je ne lui ai jamais appris à devenir un meurtrier. Ce qu'il a fait à Ground Zero, c'est insultant pour moi, raison pour laquelle je ne l'ai pas libéré. Il a renié tout ce que je lui ai enseigné, il a troqué l'art du catch canadien contre des bombes atomiques. Tout ça pour une vieille rancoeur infantile et immature contre John Cena... Moi quand j'avais un problème avec John Cena - et j'ai toujours un problème contre John Cena - je le règlais dans le ring contre lui, pas en appuyant sur un bouton et en utilisant la pire et la plus lâche solution de facilité qui soit. Barrett m'a dégoûté, il m'a déçu. Je ne veux même plus que son nom soit rattaché au mien. Je ne connais pas cet individu : pour moi, il n'est rien d'autre qu'un criminel. Comme si le fait d'être anglais ne suffisait pas : les anglais n'ont jamais rien accompli au sein du wrestling business, comparé aux canadiens.

ANDY LEAVINE.
Dernière question, un peu plus personnelle celle-là : qui , selon toi, va gagner à Attitude #14 ?

CHRIS JERICHO.
Chris Jericho, bien sûr. Je n'en ai que faire de toi ou de Barrett. Battez-vous, détruisez-vous... it's fine. J'aurais quand même plus de pitié pour Barrett que pour toi... Il a le talent, il a le charisme pour être une future légende but he flushed it down the toilet ! Il a foutu en l'air sa carrière, son image et sa vie : maintenant quand on pense à Wade Barrett, on ne pense plus à son écrasante victoire sur l'Undertaker, on ne pense plus à toutes ses victoires d'affilée à l'AWC... Tout le monde s'en fout. Aux yeux du monde entier, Barrett n'est qu'un assassin raté. Un piètre individu qui a fait passer un stupide complexe d'infériorité vis-à-vis de John Cena avant son talent et sa carrière. Il aura beau gagner 30 titres de champion du monde, gagner 5 Royal Rumble, battre l'Undertaker à WrestleMania, sa carrière sera toujours entâché par son acte des plus méprisables. Le seul fait marquant de toute sa carrière, ce sera d'être sortit de prison au bout d'une semaine... Wade Barrett's career will never, eeever be the same... again ! Now, get out of my way.

"Des témoignages, des aveux, des encouragements mais au final, aucune réponse à la question. A moins que la personne qui ait payé la caution de Wade Barrett soit... non, impossible. C'est du domaine de l'improbable, il est à peine rétabli de ses brûlures. Non, ça n'a aucun sens... Il ne me reste plus qu'à interroger le principal intéressé : Wade Barrett himself ! A Attitude #14, c'est moi qui lui tirerait les vers du nez pour connaitre la vérité. Sous les coups de la rage silencieuse, je forcerais Barrett à avouer le nom de celui qui l'a sortit de là et au passage, je vengerais John Cena. Yes, sir !"

[Cartman !]

Well, well, welll... Dsl Jé mais là, il fallait que je commence par ça pour résumer tout le bordel. Alors donc, l'AWC perd ses données, le champion est parti, et enfin un homme accusé d'attentat est toujours membre de son roster, plus invaincu certes, mais toujours là. Je parle évidemment du natif de Manchester: Wade Barrett. Ce dernier d'ailleurs est actuellement en backstages et semble chercher quelqu'un, et tout le monde, personnes du staff technique, lutteurs ou simple employés, ne peuvent s'empêcher de lui lancer des regards froids devant lui, mais l'anglais n'y prête nul attention. Mais au moment où il continue, voilà qu'il tombe nez à nez avec non pas l'homme qu'il cherchait, mais quelqu'un qui le connaît bien...



Bill DeMott. Où tu vas comme ça petit salopard ?

Wade Barrett. Well, si tu veux tout savoir mon gros, je comptais aller rendre visite à votre petit protégé à la Corporation, tu sais ? Celui qui m'a craché dessus lors de Stainless Steal mais qui depuis n'a toujours pas eu le courage de venir me voir face à face...

Derrière Barrett, de nombreux lutteurs se rapprochent, tandis que le commentateur répond...

Bill DeMott. Tu ferais bien de faire attention à ce que tu dis le rosbeaf, car aux dernières nouvelles, Andy n'est pas la seule personne qui voudrait te cracher dessus dans les rangs de l'AWC. Et puis, ton souhait va être réalisé gamin, si c'est réellement ce que tu veux, tu affronteras Big Andy au prochain Attitude, et tu verras par toi-même qu'il n'a surement pas besoin d'être protégé.

Wade Barrett. Here we go !... Same old, same old ! Il est donc si difficile pour vous d'admettre que votre poulain, celui que vous avez formé, est clairement mis en avant pour la seule raison que vous ne voulez pas voir votre produit maison faillir, et ainsi entacher la belle réputation de l'AWC ? Andy Leavine est, justement, en quelque sorte, votre John Cena n'est-ce pas ? Il est votre fièreté, il est celui que vous soutiendrez quoiqu'il arrive, qui sera toujours le gentil de l'histoire, celui qui défend les bonnes valeurs, celui à qui toutes les pires crasses arrivent mais qui au final, quoiqu'il arrive, s'en sortira c'est ça ? Mais laisse-moi te dire une bonne chose Bill, this ain't gonna happen with me ! Je ne veux plus une nouvelle fois perdre une lumière, un temps d'antenne qui m'est dû pour un produit de cette industrie monté de toutes pièces. JE devrais mériter toute l'attention dont cet incapable profite auprès de toi, Booker, Austin ou cette barbie de Trish Stratus. Au lieu de vous inquiéter d'Andy et de l'Undertaker qui s'occupe de lui, vous devriez plutôt chercher à me ramener définitivement dans vos rangs. Andy isn't the Man !... Et si vous êtes incapables de le faire par vous-même, je m'en occuperai comme il se doit donc sur le ring. Oui, encore une fois tu as commis une grave erreur DeMott avec tes potes de la Corporation, tu as cru bon que m'opposer à lui me ferait réfléchir à deux fois avant d'en dire plus, tu pensais que cette idée m'effraierait au plus haut point, mais non, me voilà toujours face à toi, et je peux te le dire, je ne suis pas effrayé d'un rookie, d'un pseudo-lutteur. Je n'ai pas peur d'Andy Leavine !

Bill DeMott. Ne joue pas au bad guy avec moi connard ! Car encore une fois, tu parles sans même savoir ce que tu dis. Andy a un énorme potentiel, et il l'a prouvé !



Wade Barrett. Mais qu'a-t-il prouvé ?! Ormis le fait qu'il a échoué face à Jericho pour la garde de ses enfants, et que c'est seulement grâce à une femme, et comme par hasard grâce à une membre de votre Corporation qu'il a pû garder ses enfants ! Il n'a pas d'honneur, he has no guts ! Une femme lui a tenu tête et lui a fait fermer sa petite gueule durant presque de deux mois, et il s'est caché derrière une autre pour s'en sortir ! Il ne peut même pas gérer son business tout seul ! C'est encore une fois seulement vous qui le protégez ! Et c'est ça votre réussite ? Un homme incapable de se débrouiller seul ? Mais bon, que veux-tu y faire Bill, quand celui qui t'a entraîné n'est pas capable non plus de s'occuper de ses affaires personnelles, comme par exemple avec Rima, il est difficile de réussir à s'imposer face à une femme ou n'importe quel homme sur cette planète. En fait, je me demande même si Andy n'était pas qu'un simple gamin dans le corps d'un adulte bien trop grand pour lui ?...

Big Bill bouillone, mais Barrett lui semble bien déterminer à ne pas laisser Bill l'ouvrir, tandis que les lutteurs du fond ne sont maintenant qu'à quelques mètres...

Wade Barrett. Oh yeah, you heard me ! Depuis ces tout débuts à Tough Enough, vous avez toujours présenté Andy Leavine comme "Big Andy", comme un big man qui va marquer son époque. Mais laisse-moi te dire qu'Andy Leavine est tout sauf un géant effrayant. Il rêve peut-être de devenir comme Kevin Nash ou encore Andre The Giant et de s'imposer comme un grand de l'histoire grâce à son physique, mais malheureusement pour lui, son rêve risque de rapidement s'éteindre, de s'écrouler, car contrairement à ceux que je viens de citer, Andy Leavine n'a rien pour l'aider. He's just boring ! Les fans se foutent de quelqu'un comme Andy Leavine. Les seuls encouragements qu'il est pu recevoir ne lui sont pas dûs, il les a reçus seulement car il a fait équipe avec Trish Stratus. Même sa prétendu puissance n'a nullement impressionné le beau monde de votre AWC. Il suffit d'ailleurs de me regarder pour comprendre la différence entre Andy Leavine et le haut niveau. Est-il bien plus grand et imposant que moi ? Laisse-moi en douter. Possède-t-il une quelconque vitesse ? A-t-il une quelconque particularité dans son style, dans sa façon d'être ? Non, et c'est ce qui le différencie de moi ! Oh, et puis j'oubliais évidemment que se servir d'une façon ou d'une autre de son cerveau sur un ring lui est complètement inconnu. C'est d'ailleurs ce qui lui a coûté la victoire il y a deux semaines contre un mastermind comme Chris Jericho. Mais face à moi, ce sera encore plus difficile, le challenge sera bien plus compliqué à relever, car non seulement j'ai tout appris de cet homme, mais en plus je suis devenu bien plus fort qu'il ne l'a jamais été ! Et ce n'est pas un débutant sois-disant imposant et qui est dépourvu de toute intelligence et de toute personnalité qui pourra me destabiliser au point de me battre ! Et ceci est une garantie Bill !

Bill DeMott. Si c'est réellement ce que tu penses ma petite, je suis maintenant sur et certain qu'Andy va l'emporter, car il cache un potentiel que tu ne peux même pas im...



Wade Barrett. Imaginer ? C'est ça ? Attend laisse-moi réfléchir quelques secondes à ce potentiel...

L'anglais fait mine de réfléchir, puis regarde de haut DeMott pour lui répondre, mais il ne se doute pas que maintenant, quasiment tout les lutteurs dans le couloir forment un demi-cercle autour de lui...

Wade Barrett. Ah oui ! Silent Rage c'est ça ? C'est donc le nom que vous avez donné à l'invention de sa personnalité ? Vous avez donc rien trouvé de mieux qu'inventer une sorte de rage que Leavine pourrait contenir au fin fond de lui et qui exploserait si on le cherche trop ?... Tu sais, pour moi cela ressemble plus à un acte de lâcheté qu'autre chose. Car c'est tellement gros que Silent Rage n'existe pas, c'est tellement évident que vous avez choisi quelque chose que personne ne peut voir pour caractériser un produit raté et sans valeur. Yes Sir ! I said it ! Andy n'a pas plus de rage que n'importe quel autre lutteur de ce roster ! La rage n'est pas quelque chose qui s'invente, ce n'est pas quelque chose dont on se vante, la rage née de la haine envers quelqu'un, elle née d'une envie trop grande pour la conserver de détruire quelqu'un, et je peux t'assurer que d'Andy ou moi, je suis bien celui qui a le plus de raisons de poser ses mains sur l'autre et de lui faire mordre la poussière ! Et quand bien même Andy serait plus sensible qu'un autre et exploserait plus facilement, cela ne serait qu'un avantage de plus pour moi et profiter de sa folie pour obtenir le compte de trois en étant tout simplement plus intelligent que lui ! Mais comme je l'ai dis, je doute que cette intensité chez cet imbécile puisse voir le jour tellement il sera effrayé par la vrai définition de la rage, de la haine ! Andy aura peur de moi sur le ring, et sera ainsi révélé comme ce qu'il est vraiment: un lâche !...

A ces mots, DeMott se met à rire, l'anglais ne comprend pas immédiatement, mais lorsque il se retourne, il voit une grande partie du roster de l'AWC se mettre en cercle autour de lui et de DeMott, ce dernier d'ailleur recule et vient s'insérer dans le cercle.

Bill DeMott. Un lâche c'est ça ? Mais pourtant, cela ne m'étonnerait pas de te voir d'ici cinq secondes te mettre à quatre pattes comme la petite salope que tu es pour te faire pardonner ! Car j'ai bien peur que tu sois gentilment amené vers la sortie sinon...

L'anglais est rouge de colère, il est à deux doigts d'exploser, mais tente tant bien que mal de garder son calme...

Wade Barrett. Oh je vois, le méchant anglais qui a fait du mal à votre petit John Cena mérite punition c'est ça ? Well, c'est donc bien ce que je disais, le lâche ce n'est pas moi, mais bien vous tous, à l'image d'Andy, à l'image de cette fédération ! Vous jouez tous les gros bras, vous jouez les badass, mais aucun d'entre vous n'en est un ! Et la seule raison pour laquelle vous y allez en même temps, c'est car vous savez qu'aucun d'entre vous ne peut me vaincre d'homme à homme !... Je le disais il y a de ça quelques semaines encore...

Barrett regarde tout les visages autour de lui en les fusillant du regard...

Wade Barrett. The winds of change will blow on the AWC, but Andy isn't that change, no one of you little bastards are this change ! I AM THE ONE ! I AM THE FUTURE ! And once again, I will prove it when Andy Leavine will be right there kissing my boots !



L'anglais lève fièrement la tête et fait ce que l'on appel un gentil doigt à ses opposants. Et là, deux secondes plus tard, DeMott et une vingtaine de lutteurs se jètent sur lui. On y reconnaît tous les super-gentils comme Kozlov et Santino, Danielson, et même Booker qui vient de sauter dans la mélée. Tout le monde attrape l'anglais, et quelques couloirs plus loin, ce dernier est jeté dehors. C'est donc l'histoire du méchant rejeté par tous, mais comme toujours, ce dernier finit par revenir en force, et Attitude 14 sera cet événement pour Wade Barrett.

[Contenu sponsorisé]