Re: - Pharaon's Productions.

[the Colons]

Quoi, elles sont pas belles mes images, ?

J'sais pas si c'est parce que j'ai un petit écran ou quoi, mais j'trouve pas ça horrible, moi, .
Au pire, on s'en fout, maintenant que tout le monde connaît Jé', je ne choque plus personne, .

[The American Dragon]

Y'a pas grand chose à dire sur ton RP, tu fais le boulot, c'est intéressant, tu nous présente bien Orlando. Juste un petit bémol sur le coup des images ouais. Sinon, on sent que tu as aimé faire ce RP mais je t'attend face à un adversaire pour voir ce que tu vas nous faire avec Orlando.

[the Colons]

Désolé Arn', j'avais pas vu ton commentaire. Merci, j'te le rendrai dès que j'pourrai.

Nous nous retrouvons devant la villa d'Orlando Colon.



Ouais, ces enculés de Colon, ils ont tous une villa. Nous entrons et nous entendons la voix de la nouvelle recrue de l'AWC. Visiblement, il ne sait pas qu'on est là, mais on s'en fout et on continue !

Orlando - Cody Rhodes... Really ? "Dashing" Cody Rhodes ? En plus de me foutre dans un dark-match, on me colle un gay face à moi ? SERIOUSLY ?! Je ne suis là que depuis deux semaines, et je commence déjà à en avoir marre de ce traitement de merde. J'ai gagné l'IBR la semaine dernière, et je ne suis même pas dans la carte principale. Et devinez qui était dans l'IBR ? Cody Rhodes. Et devinez qui a éliminé Cody Rhodes, ainsi que trois autres participants ? Yo. J'ai donc déjà botté le cul de cette gonzesse en slip moulant qui n'est bon qu'à donner des conseils dont personne n'a rien à foutre ou de chialer parce que quelqu'un lui a pété le nez. Mais flashnews gringo, tu ne fais pas de la danse classique, tu es dans le business du wrestling, t'es là pour décrocher la mâchoire de l'autre ou pour te faire décrocher ta mâchoire, tu n'es pas là pour aller chialer chez ta mère quand quelqu'un te pète une dent, te fait mal au nez ou bousille ton maquillage ! Et je t'assure que si la seule chose dont tu as peur, c'est d'être décoiffé ou défiguré, alors ce lundi, tu vas vivre un putain de cauchemar !

C'est sur que ça change de Carlito et de Primo.

Orlando - Et si seulement ce personnage de merde l'aurait aidé au cours de sa carrière, mais non. Qu'est-ce qu'il a réellement foutu dans le haut niveau ? Quelques titres par équipe ? Un titre secondaire sans aucune valeur ? Mierda, j'ai gagné plus de fois le Puerto Rico Heavyweight Championship à la WWC, que lui a remporté de titre au total à la WWE, c'est pour dire le palmarès de merde que Cody Rhodes a. Il a totalement ruiné sa pauvre carrière à la WWE, mais est-ce qu'il s'en est rendu compte qu'on se foutait de lui ? Est-ce qu'il s'en est rendu compte qu'on le gardait parce que c'était le fils de Dusty Rhodes, tout comme on gardait son pote Ted, parce que c'était le fils de DiBiase ? Non. Il s'est voilé la face pendant plus de cinq ans, il a rêvé d'un titre majeur pendant plus de cinq ans et au final, il s'est retrouvé comme un con, sans rien. Il n'a pas su faire ce que j'ai fait. Il n'a pas su dire "STOP", aller cracher à la gueule des McMahons, envoyer son contrat à la gueule de Vince et lui dire en face qu'il préfère aller chez son ex-employé "préféré", Stone Cold Steve Austin plutôt que de rester une seconde de plus dans cette fédération de lèche-cul. Au contraire, lui a préféré se rabaisser comme une merde et en devenir un, pour au final, ne même pas avoir une seule chance au titre World. Pathétique.

Est-ce que lui s'est rendu compte qu'il parlait seul depuis une heure et qu'une caméra s'était infiltré chez lui ? Je ne sais pas. En tout cas nous, on se rapproche de plus en plus de lui, qui semble être dans sa salle de bain. Sous la douche, pour être plus précis.



Un jacuzzi avec vue sur la mer, à côté de ça, notre salle de bain de dix mètres carré max, fait piètre figure.

Orlando - Ne parlons même pas de sa renommée. Kung Funaki est plus connu que lui ! Le problème de Cody Rhodes, c'est qu'il ne marque pas les esprits. C'est toujours "celui qui nous rappelle quelqu'un, mais on ne sait plus qui", "celui dont le nom ne nous revient pas". Cody Rhodes a toujours été quelque chose d'approximatif, un lutteur banal qu'on ne retient pas vraiment et dont on se fout un peu. Cody Rhodes, c'est le fils de Dusty Rhodes, le frère de Dustin Rhodes, un ex-membre de la Legacy, le chien de Randy Orton, l'ancien équipier d'Hardcore Holly, un ancien rival de la DX, un lutteur de l'AWC, le mec qui m'a appris à me raser, le guignol qui nous apprend comment ne pas transpirer et beaucoup d'autres choses, mais jamais, ô grand jamais Cody Rhodes n'a été aux yeux des fans Cody Rhodes. Ce nom ne leur dit rien, ce nom ne vaut rien, ce nom est à l'image de celui qui le porte... inutile et insignifiant. Je te le redis Cody, ce n'est pas en te regardant dans un miroir et en faisant chier le monde avec tes conseils de merde que tu deviendras une légende. Pour en devenir une, il faut botter le plus de cul possible. Mais malheureusement pour ta tronche, les danseuses comme toi, elles ne bottent pas, elles se font botter leur putain de cul !

Nous arrivons enfin dans la salle de bain, où nous voyons l'ombre d'Orlando, derrière le rideau de douche. Mais nous n'allons pas l'ouvrir. BES vous a déjà offert un porno la semaine dernière, ça suffit.

Orlando - Mais malgré tout ce qu'on peut dire sur toi Cody, tu as un nom reconnu dans ce milieu. Rhodes. Ce nom peut te donner un avantage sur n'importe qui d'autre. C'est d'ailleurs peut-être pour ça que tu es dans le main-event de Cold après une aussi mauvaise prestation, dans l'IBR de la semaine dernière. Oui, ce nom te donne un avantage conséquent sur n'importe qui... sauf sur moi. Pourquoi ? Parce que je suis un Colon, a fuckin' Colon ! Ma famille est supérieure à la tienne, et ce, à tous les niveaux ! La famille Colon a gagné plus de titres que la famille Rhodes. La famille Colon est légendaire à Porto-Rico, alors que la famille Rhodes n'est qu'une famille parmi tant d'autres en Amérique. La famille Colon a réussi à construire une fédération majeure, elle aussi connue internationalement, où les plus grands lutteurs sont passés, alors que la famille Rhodes n'a rien foutu de tout ça. Rhodes, nous sommes un cran au-dessus, vous un cran en-dessous. Ma victoire face à toi est plus qu'évidente, le sang de vainqueur coule dans mes veines et je décrocherai cette putain de victoire avant même que tu n'ais eu le temps d'attraper ton déodorant. Je te foutrai au sol et j'effectuerai le compte de trois avec moins de temps qu'il n'en faut pour le dire !

Orlando ouvre enfin le rideau, serviette autour de la taille. Il nous avait grillé, l'enculé !

Orlando - Les caméras de l'AWC ne peuvent visiblement plus se passer de moi.

Il se tourne alors vers quelque chose. La caméra pivote.



Pourquoi est-ce qu'on ne voit jamais Orlando sur les images et qu'à la place, on a des photos de merde ? Tout simplement parce que trouver des images de c'con, c'est plus que difficile.

Orlando - Je profite de cette caméra pour lancer un dernier message à Cody. Cody, peut-être que quand tu regardes dans un miroir, tu vois un magnifique jeune homme talentueux et qui a quelques belles années devant lui, mais moi, quand je te regarde, je vois tout autre chose. Je vois un fils de pute qui n'a pas hésité à trahir sa famille et à s'allier avec l'ennemi pour sa propre gueule ! Je vois une fillette, une gonzesse, une tapette, une tafiole, une danseuse, une puta, un gringo qui est allé défendre et qui s'est mis au service d'un homme qui venait d'envoyer son propre père à l'hôpital. Les mecs dans ton genre, c'est tout ce que je déteste. Aucune dignité, aucun honneur, pas de cojones, aucun caractère, tu n'es bon qu'à obéir et qu'à lécher, tu es un putain de suiveur, plus facile à manipuler qu'un gosse de quatre ans ! Je n'aurais jamais cru que tu aurais pu t'allier avec Orton, juste après que ce dernier ait kické la gueule de ton père, mais tu l'as fait et depuis ce jour, tu me répugnes. Je ne peux pas encadrer ta gueule de merde et ton attitude de gay n'a rien arrangé à tout ça. Les salopes dans tout genre ne méritent tout simplement pas de monter sur un ring et ce lundi, je vais faire en sorte que tu ne puisses jamais le faire à nouveau.

Orlando se retourne vers la caméra.

Orlando - Prie Cody, prie ! Prie Dieu qu'après notre combat, il te reste au moins un seul os en bon état ! Prie Dieu qu'après notre combat, ton visage ne soit pas trop endommagé ! Prie Cody, parce que ce lundi, tu vas vivre le pire cauchemar de toute ta putain de vie ! And that... that will be the worst day in your fuckin' life !

Orlando Colon vs. Cody Rhodes, ça sera ce lundi, à Cold et c'est à ne pas manquer, x) !

Pour info', la gimmick que j'vais donner à Orlando, c'est celle d'un mec qui n'a pas froid aux yeux et qui ne mâche pas ses mots.

[Cartman !]

Je viens de lire tout ça, et c'est franchement pas dégueu !

Vu ton rp et la gimmick que tu veux lui donner, je trouve tout cela excellent ! De A à Z dans ton rp tu fais passer Cody comme une sous-merde, tu passes par sa gimmick, son histoire, son nom etc... Tout cela s'enchaîne bien. Je suis pas fan du contexte, mais pas besoin de faire plus pour le contenu, car tu n'as pas besoin de quelque chose de super spécial.

En revanche, les deux petits trucs que je peux te reprocher, c'est d'abord la taille de tes caractères, ce n'est certes pas grand chose, cela allonge ton texte, mais je pense que tu n'as pas besoin de cela pour que ton rp, même si ce n'est pas le plus long que tu es fait, paraîsse excellent. La deuxieme chose est ton dernier paragraphe (pas la catchphrase de fin), j'ai l'impression que tu l'utilises pour caller tout les petits trucs que tu as oublié dans le reste de ton rp, car selon moi, j'ai l'impression que certains propos auraient dû être insérés plus haut dans ton développement.


Mais bon, cela reste quelque chose de vraiment très bon, et tu mérites emplement ta victoire !

[the Colons]

Ah ouais, merde, j'viens de remarquer le [/size] qui était censé être pour le nom d'Orlando, était placé à la fin des paragraphes. Ce n'est pas du tout pour allonger le texte, c'est juste que je ne l'avais pas remarqué, parce que chez moi, la taille est normale, .

Le dernier paragraphe, c'était pas du tout fait pour caser toutes mes autres idées, je n'ai d'ailleurs abordé qu'un seul sujet, l'alliance de Cody avec Orton et ce qu'Orlando ressent à ce propos.

M'enfin, merci du commentaire, .

[Dex]

Tu as attaqué Rhodes sur le plan familial, c'est pas rare de voir ça, mais le fait que tu es un Colon te donne un petit plus et une quasi-obligation de passer par-là. Là, tu le fais bien, et rien qu'avec un paragraphe. Après, il faut dire qu'il y a pas trop de sujets à attaquer mise à part sa gimmick et donc de le petit web-show qu'il avait (a encore?), mais heureusement, tu ne t'attardes pas trop dessus. T'as quand même l'air de bien apprécier ton personnage. Après, je dois dire que c'est bien fluide et que c'est toujours un plaisir de lire tes productions.

[the Colons]

San Juan, Sao Paulo, salle d'entraînement de José Colon.



Pendant que ce dernier est en train de s'entraîner, la porte s'ouvre. Orlando Colon entre dans la salle.

Orlando - Buenas tardes... padre.

José Colon - Je pensais ne plus te revoir ici.

Orlando - Je pensais ne plus y revenir, moi aussi.

José Colon - Alors que me vaux ce magnifique retour de mon bad b-... mon fils, Orlando ?

Orlando - Arrête de te foutre de ma gueule.

José Colon - C'est pourtant la seule chose que j'peux faire, actuellement. La dernière fois que je t'ai vu, tu m'as craché à la gueule et tu as abandonné toute ta famille pour une carrière de merde en Amérique. Mais je savais que tu allais revenir un jour ou l'autre.

Orlando - Tu savais que j'allais échouer, c'est ça ?

José Colon - Non, je savais que mi hijo avait des cojones et que ce n'était pas une puta qui abandonnait autant de choses et qui partait comme un traître, sans le regretter un jour. Tu n'as pas échoué Orlando, tu as ouvert les yeux.

Orlando - Peu importe, je ne suis pas là pour recenser tous mes échecs et toutes mes mauvaises décisions.

José Colon - En effet, j'attends toujours la raison de ta présence ici.

Orlando - Je suis ici pour deux raisons, en fait. Une personnelle et une professionnelle.

José Colon - Je t'écoute.

Orlando - Premièrement, je veux que tu me reprennes en main, physiquement. L'un des combats les plus difficiles de ma carrière va avoir lieu ce lundi, et j'ai pas intérêt à déconner.

José Colon - Je vois bien que tu as pris du poids depuis ton départ et que ta masse musculaire n'a pas assez évolué. J'accepte de t'entraîner pour ton prochain combat.

Orlando - Tr-...

José envoie une grosse droite à la gueule de son fils !

José Colon - Règle n°1 : ne jamais baisser sa garde. Grouille ton cul d'enfiler ces gants, qu'on passe aux choses sérieuses !

Chaud, ça commence fort. Orlando va prendre les gants.



Ils les met rapidement et se retourne... kick dans la tronche d'Orlando, qui tombe au sol !

José Colon - Visiblement, tu n'as pas compris la règle n°1... NE JAMAIS BAISSER SA PUTAIN DE GARDE !

José envoie un nouveau kick au visage d'Orlando, mais ce dernier évite et se relève grâce à un saut carpé.

José Colon - Bien. Maintenant, t'imagines que j'suis HHH et tu me cognes dessus de toutes tes forces !

Orlando se défoule complètement sur son père qui encaisse sans bouger un seul orteil. Faut dire qu'il est assez bien bâti, le mec.

Orlando - Fuckin' bastard ! Il se croit meilleur que tout le monde parce qu'il a remporté beaucoup de titres durant sa carrière, mais moi, j'en ai rien à foutre de son palmarès ! Je peux avoir décroché vingt titres de moins que lui, que je m'en contrefous ! Parce qu'un lutteur, il montre ce qu'il a dans le ventre sur le ring, pas en chialant parce qu'il n'a pas encore d'opportunité pour le titre Attitude, pas en refusant de combattre des adversaires, en prétextant que ce sont des no-names, alors que ces mêmes adversaires auraient pu lui baiser la gueule, alors que ces mêmes adversaires ont de l'or autour de la taille contrairement à lui, pas en se cachant derrière ce genre de prétexte au lieu de dire clairement qu'on a rien dans le caleçon et qu'on est qu'une fillette sans cojones, pas en gueulant sur tous les toits qu'il est toujours le meilleur, seulement parce qu'il a battu un rookie in-expérimenté, pas en nous faisant chier au micro à nous parler de tous ses exploits du passé, parce qu'au jour d'aujourd'hui Hunter, tu n'es qu'un vieillard sans aucune crédibilité aux yeux du monde entier, tu n'es qu'un lutteur de plus qui a fait son temps mais qui s'obstine à lutter alors qu'il devrait passer le flambeau, au lieu de se ridiculiser plus qu'il ne l'a déjà fait. Hunter, tu n'es bon qu'à baiser Stephanie McMahon, rien de plus !

José Colon - Il peut baiser Stephanie McMahon et il continue à lutter... idiot !

Orlando - Triple H est sûr d'être revenu au top de sa forme parce qu'il est venu à bout de l'Undertaker. Mais flashnews Hunter, une victoire face à Taker n'est plus aussi prestigieuse qu'auparavant. Il faut tourner la page Hunter, aujourd'hui, Christian et Cena ont eux aussi réussi à vaincre Taker, et pourtant, ils ne le crient pas sur tous les toits. Et ça, c'est la preuve que tu en es arrivé à un point auquel tu t'accroches à chacune de tes victoires un minimum prestigieuse, parce que tu n'es plus capable de provoquer tes titles shots toi-même. Tu es obligé de nous rabâcher toutes tes victoires, parce que tu sais qu'à un moment ou à un autre, tu vas chuter de ton trône et tu vas te faire botter le cul par un autre. Tu es obligé de profiter de la plus petite victoire pour ouvrir ta gueule, parce que tu sais qu'un jour viendra où tu subiras une humiliation, parce que tu sais qu'un jour viendra où un autre révélera ton actuel niveau, qui est plus que mauvais. Tu es obligé de pleurnicher comme une gonzesse, parce qu'à présent, ce n'est plus toi qui prend les décisions. Tu es obligé de subir. Tu voulais niquer le main-event la semaine dernière, mais Austin t'a prouvé que tu es loin d'être indispensable à cette fédération et encore moins à ce business, en te remplaçant dans la minute qui a suivi. Redescends de ton nuage Hunter, ton boss n'aura plus peur que tu jettes sa fille à la rue, à présent. Si tu continues à péter plus haut que ton cul, je peux t'assurer que tu finiras dehors, with a kick in your ass !

Au moment où on s'y attendait le moins, José bloque l'un des coups d'Orlando et lui envoie une puissante droite dans la mâchoire ! Orlando relève sa tête rapidement.



José Colon - Règle n°2 : toujours frapper plus fort que son adversaire. Les coups que je t'ai donné, j'veux que tu m'les rendes dix fois plus fort !

Orlando redouble d'intensité et de puissance dans ses coups, tout en continuant à parler de son futur adversaire.

Orlando - Je reviens une nouvelle fois sur les propos de Triple H. Il prétend être le meilleur de ce business, quelqu'un qui n'a plus rien à prouver. Mais il a tout faux ! Hunter, jusqu'ici, tu n'as brillé que dans une seule fédération. Mais revenons à tes débuts, à ton passage à la WCW. Ton court passage à la WCW, personne ne s'en souvient, parce qu'il était tout simplement à chier ! Personne ne se souvient de ton personnage d'aristocrate français, parce qu'il était lui aussi tout simplement à chier ! Durant cette année à la WCW, tu as sali tous les français et tu les as ridiculisés comme jamais ils ne se sont fait ridiculiser auparavant, que ça soit avec ton accent de merde ou avec ton attitude stéréotypé. Mais surtout Hunter, surtout, tu as montré là-bas ton premier signe d'égoïsme et tu as agis pour la première comme un enculé de première. Tu n'as pas hésité à abandonner ton équipier de l'époque pour ta propre gueule. Ils ont refusé de te lancer en solo, alors tu t'es barré comme un lâche, sans persister, sans essayer de prouver aux dirigeants de la fédération que tu avais ce qu'il fallait pour être une star mondiale, peut-être parce que tu savais toi-même que tu n'avais pas les moyens d'en devenir une. Non, tu as préféré partir comme un salaud, et c'est ce que tu es, un salaud de première, Hunter !

Orlando frappe de plus en plus fort mais se rend compte que son père est déjà bien amoché. Il commence à ralentir ses coups avant de s'arrêter complètement. José est groggy... takedown suivi d'une clé de tête qui neutralise totalement Orlando, qui n'a rien vu venir.

José Colon - Règle n°3 : ne jamais arrêter de cogner sur l'adversaire avant de l'avoir totalement anéanti. Faut plus qu'il puisse respirer, c't'enculé ! Mais j'pense qu'on peut passer à l'exercice suivant, maintenant.

JC montre à son fils un sac de frappe.

José Colon - Il est tout neuf. Tu ne partiras pas d'ici avant de l'avoir totalement niqué ! Et il n'y aura pas de pause, on est pas des tafioles !

Orlando - Je n'ai pas besoin de pause, mes précédents entraînements m'ont donné une endurance à toutes épreuves. J'ai souffert pour acquérir cette endurance à toutes épreuves. Pourquoi parler de souffrance ? Tout simplement parce que HHH n'a jamais eu à souffrir pour obtenir tout ce qu'il a obtenu au cours de sa carrière. Non, je n'expliquerai pas ce fait par sa relation avec Stephanie McMahon, je me fous de qui il baise et depuis quand. Je dirais plutôt qu'Hunter a été au bon endroit, au bon moment. Parce qu'à l'époque où il a été engagé par l'empire McMahon, la WWF peinait au niveau des ratings et à l'instar de la TNA aujourd'hui, ils essayaient d'amener les "déchets" rejetés par la compagnie adverse pour essayer d'en faire des stars chez eux. Stone Cold, Mick Foley, Triple H, ils ont tous signés après leur renvoi de la WCW, parce qu'aucun d'entre eux n'a eu le talent nécessaire pour percer à la WCW. Pourquoi est-ce que je parle de ça ? Tout simplement pour prouver au monde entier que Triple H a commencé sa carrière en tant que loser, qu'il en a toujours été un et qu'il en sera toujours un. Ce n'est pas une légende, c'est un déchet qui n'a pas été capable de s'établir dans une fédération et qui a profité de la faiblesse de l'autre pour s'imposer comme un lutteur majeur. Parce que je te rassure Hunter, tu n'as rien fait d'exceptionnel à tes débuts à la WWF, balancer quelques insultes et être vulgaire pour attirer les jeunes, même un gosse de quatre ans pourrait le faire. Et c'est d'ailleurs ainsi qu'est né la DX, une bande de gamins, avec la maturité et la mentalité de gosses de quatre ans, qui insultent à tout va et sans aucune raison. Pathétique, oui. Ridicule, oui. Et malgré le fait que tout ça ait fonctionné à merveille, pour les plus connaisseurs, tu resteras toujours Jean-Paul Levesque, WCW's shit !

Orlando a, en quelques minutes à peine, déjà bien abîmé le sac de frappe. Mais il ne s'arrête pas pour autant et envoie encore un énorme coup dedans.



Orlando - En parlant de la DX, Hunter, tu as souvent montré un caractère de solitaire, tu as souvent dis que tu n'avais besoin de personne avec toi pour être le meilleur, mais en fait, tu as souvent été accompagné. Il y a souvent eu quelqu'un pour faire le sale boulot à ta place, pour t'aider en cas de problème, pour t'offrir une victoire facile, mais tu as fini par tous les trahir, à un moment ou à un autre. Randy Orton, Batista, Ric Flair, Shawn Michaels et j'en passe, tu les a tous manipulés avant de les détruire un par un. The Cerebral Assassin, huh ? Je vais te dire quelque chose, Hunter. Toutes ces petites choses, la manipulation, tes alliés qui t'aident... tu peux te les mettre où j'pense pour lundi. Parce que ce lundi, tu vas bel et bien être seul face à homme qui a déjà rencontré tellement d'enculés comme toi durant sa vie, que tu ne pourras même pas lui manipuler un seul poil. Ce lundi, tu feras face à un homme qui soit te bottera le cul et t'infligera l'humiliation du siècle, soit se fera botter le cul mais reviendra à la charge au moment où tu t'y attendras le moins, pour te renvoyer l'appareil. On ne sort pas indemne d'une confrontation face à Orlando Colon, qu'on le remporte ou pas, à la fin, on finit toujours par mordre la poussière et être perdant. Et lors du prochain show, lors de notre confrontation, c'est exactement ce qui va t'arriver, Paul.

Les paroles d'Orlando rythment ses coups et ces derniers ont vraiment de plus en plus un gros impact. Il se permet même de placer quelques kicks, le mec. Ouais, la VO, tu veux toujours en placer une, mais tu ne sais jamais quoi y foutre, à part des conneries dont personne n'a rien à foutre. Putain, la rime.

Orlando - The Game, huh ? Mec, j'vais te parler sérieusement, la dernière fois que j'ai joué à un jeu, c'était Mario et j'ai complètement niqué Bowser. Tout comme je vais te niquer, ce lundi. Pour la première fois de toute ta putain de carrière, tu vas enfin trouver un adversaire qui va vraiment jouer au jeu et qui va te battre à ce jeu. A ton propre jeu. Je vais t'infliger une putain de raclée que tu n'oublieras jamais et qui te dégoûtera de n'importe quel autre jeu et ce, pour toute ta vie.

Ouais, ce paragraphe, c'est le paragraphe foutage de gueule.

Orlando - Mais un conseil Hunter, ce lundi, ne viens pas en pensant que tu vas jouer à un petit jeu sympathique et que tu ressortiras facilement vainqueur, parce soyons sérieux deux minutes. Ce lundi, il n'y aura pas de jeu, aucun jeu, nada. Les coups que tu vas encaisser seront réels, le sang qui va couler sur ton front sera réel et ta défaite sera réelle. Et ma victoire à Attitude #8 ne sera qu'un pas de plus, vers ce qui me revient de droit... gold, glory and respect !

José stoppe enfin son fils.

José Colon - Tu es prêt, Orlando.

Orlando - Si padre. Grâce à toi, je suis prêt à battre Triple H.

José Colon - Oui, je peux t'affirmer que tu as toutes tes chances. Ni la différence de gabarit, ni la différence de palmarès ne pourra t'empêcher de remporter la victoire. Maintenant, dis-moi. Tu es venu ici pour deux raisons... quelle est la deuxième ?

Orlando - Right. Je t'en parlerai en privée.

C'est toujours un plaisir de t'affronter BES. Bonne chance et que le meilleur gagne.

[Gregory Helms]

Contexte un peu commun, surtout avec un lutteur étranger je trouve. Dommage que les deux s'entendent aussi vite, avec quelques petites pics lancés de part et d'autre, ça aurait pu être plus drôle à mon avis. Sinon il me semble que José parle de HHH alors que Orlando ne lui en a pas parlé avant. Dans l'argumentation elle même, avoir un Orlando énervé, ça t'amène un truc mais y a certains trucs comme la DX ou le surnom du Game que je trouve que tu traites mal.

[the Colons]

Nan mais j'ai merdé cette semaine, .
Je n'étais pas du tout motivé, je ne trouvais aucun argument percutant et j'ai senti que j'avais mal géré le contexte. En plus de ça, la moitié de mon RP s'est barré sans que je ne sache pourquoi, j'ai donc dû refaire une bonne partie. Y a pas à chier, BES m'a botté le cul, .

[the Game]

Moi, ce que je n'ai vraiment pas aimé, c'est que dans tes anciens RPs, tu te fais comme je l'ai dit dans mon RP passer pour un gros nom du business, qui a tout vu, tout gagné, et qui a évolué dans la meilleure fédération à son goût (WWC), et là, tu essaies de jouer l'outsider, le petit gars qui a quelque chose à prouver contre the Game. J'ai pas compris pour le coup.

[the Colons]

Je ne jouais pas vraiment ce rôle, surtout que je ne peux pas me le permettre vu le palmarès d'Orlando. Peut-être un peu avec Carlito, mais pas avec Orlando. Dans mon RP face à Cody, je pouvais me permettre de faire des comparaisons et de parler d'expérience, parce que je savais que j'allais pouvoir tourner ça en ma faveur, mais je n'ai jamais voulu faire passer Orlando comme un mec qui a tout vu, tout gagné etc. ça ne serait pas crédible.

Là, face à Triple H, je ne pouvais le critiquer sur aucun point, que ça soit niveau palmarès, expérience, carrière, rien. Et je ne voulais pas tomber dans la facilité avec le coup du "tu as tout eu parce que tu es le mari de Stephanie" etc. alors j'ai essayé d'innover. J'le redis, trouver des arguments, ça a été très difficile, j'me suis démerdé comme j'ai pu. Et forcément, j'devais aborder ce combat en tant qu'outsider, parce que c'est ce qu'est Orlando, surtout face à Triple H.

[the Game]

Dans ton RP de l'IBR, avec Vince McMahon, ton Orlando pétait plus haut que son cul quand même.

[the Colons]

C'est sa gimmick. Il ne mâche pas ses mots, il dit ce qu'il pense, sans aucune retenue. C'est du trash-talking, quoi. Mais je ne vois pas où il dit qu'il a tout vu, tout gagné etc.

[Jé']

Moi qui d'habitude prend beaucoup de plaisir à te lire, j'ai été un peu déçu. J'aurais préféré que tu tombes dans la facilité du "HHH a eut ses titres grâce à Steph'" que ce que tu as fait qui est faiblard. Oui, l'argument de HHH qui couche pour réussir est bateau, mais bien creusé, bien abordé, t'aurais put, à mon sens, en faire un truc bien, un truc mieux que ça en tout cas.

En plus t'as craqué par moment, au début tu dis que Cena a déjà battu le Taker, ce qui me semble être faux. Quant à Cage, il a PAS battu le Taker après qu'il soit champion, ce qui est le cas de Hunter, il me semble. Tout de même, cet argument m'a semblé le meilleur de ton RP, c'est dire. (Et le coup du pourquoi du Game, j'ai ris mais bon ... )

[the Game]

Triple H a battu l'Undertaker après qu'il devienne champion.

[Jé']

Scuse, inattention. Il manque un "pas" devant "a battu l'Undertaker" et après "Cage", en fait, sinon la phrase a aucun sens.

[the Colons]

Ouais, ouais, j'ai merdé. J'promets de faire mieux après deux semaines de repos et mon retour en France.

Jé', tu parles de la partie sur Mario ? Parce que même moi j'la trouve énorme, j'sais même pas comment j'ai fait pour placer ça dans un RP, .

[Jé']

Ouais, j'parle de la partie sur Mario xD

[Gumpy]

J'ai plus eu l'impresson de lire une retro de la carrière d'HHH qu'une réelle argumentation. Faut le faire quand même pour me ressortir sa gimmick d'aristo Français de 95 à la WCW. J'ai l'impression que tu manquais d'inspi pour l'argumentation.

Autre chose, je sais que les pics des Colons c'est pas légion, mais faudra que tu essaies de trouver autre chose qu'une paire de gant comme image, parce que j'trouve qu'on arrive pas à être embarqué, ton contexte est plat, sans saveur quoi.

Revois peut-être les couleurs aussi, c'est un petit détail mais un gris comme Orlando a, ça fait trop monotone, ça donne pas envie de lire.

[the Colons]

J'suis sur que tu vas adorer la couleur de Carlos, Gump', .

Nous nous retrouvons en pleine campagne, dans une petite villa. Nous sommes dans une salle très discrète où nous sommes censés retrouver les Colons.



Quelqu'un ouvre la porte et ils apparaissent enfin, au complet. Carlito se positionne au bout de la table et toute sa famille va se mettre sur les chaises autour de lui.

CARLITO - Nous avons enfin pu mettre notre plan à exécution et ça a été un réel succès.

PRIMO - Tout le monde parle de nous, les journaux qu'on a prévenu, les fans, les sites internet spécialisés et même les autres lutteurs ont eu un mot pour nous. Nous avons même d'ors et déjà un match dans la carte principale du prochain show.

CARLOS COLON - Mais vous n'êtes pas sans savoir que nous avons été durement critiqué. Nous devons faire l'unanimité, il est hors de question qu'on passe à nouveau pour des clowns et qu'on retombe à nouveau dans l'oubli.

ORLANDO - Qu'on parle de nous en mal ou en bien, on s'en fout. L'important, c'est qu'on parle de nous.

CARLITO - Nous ne sommes pas là pour nous faire aimer ou pour nous faire haïr. Nous ne sommes pas là pour jouer aux rigolos avec les Dudleys. Nous ne sommes pas là pour jouer aux lèches-culs avec Austin ou avec la Corporation. Je vais vous dire, pour le moment, nous ne sommes même pas là pour les titres. Nous sommes là pour prouver au monde entier que les Colons est la famille la plus dominante de ce business.

ORLANDO - Mais bien évidemment, si on nous propose un title shot, on ne le refusera pas, haha.

CARLITO - Et pour prouver notre supériorité, nous n'avons pas le droit à l'erreur. Nous devons faire un sans faute à partir de maintenant. Et les deux premiers obstacles à franchir avant notre but ultime, sont Shelton Benjamin et Andy Leavine.

PRIMO - Que sont Shelton Benjamin et Andy Leavine, en équipe ? De la poussière. Que sont Shelton Benjamin et Andy Leavine en équipe et face à nous ? Du vent. Cette alliance n'est rien de plus qu'une alliance bouche-trou que les dirigeants ont sans doute utilisé pour placer Benjamin et Leavine dans la carte, parce qu'ils ne savaient pas où les foutre. Mais en faisant cela, ils ont envoyé tout droit leur champion et leur chouchou dans la gueule du loup. Deux hommes qui n'ont jamais coopérer ensemble ne peuvent rien face à deux frères de sang qui ont été élevé ensemble. La division tag team n'est pas une division de tafioles où n'importe qui peut s'imposer. Nous avons été de nombreuses fois champions par équipe, eux ne se sont jamais rencontrés, jamais parlés, jamais vus, jamais croisés, si ce n'est une ou deux fois en coulisses, peut-être. Comment peuvent-ils donc espérer une seconde nous battre ? Ils ont autant de chance de l'emporter face à nous que moi de passer toute une journée sans croquer dans une seule pomme. Ne vous faîtes pas d'illusions, ça veut dire qu'ils n'ont absolument aucune chance.

Tous les membres de la famille acquiescent d'un signe de la tête. Le jour où Primo ne mangera pas une seule pomme en 24H, Mark Henry sera plus maigre que Colin Delaney.



CARLITO - Shelton Benjamin, huh ? Nous avons commencé quasiment en même temps chez les McMahons, à quelques mois près. Nous avons même souvent été comparé et confronté, nous étions les lutteurs les plus sous-estimés de la fédération, ceux qui se sont arrêtés aux titres secondaires alors qu'ils méritaient peut-être plus... mais la comparaison s'arrête là. Ma carrière a décollé plus rapidement, j'ai brillé plus rapidement, j'ai remporté le plus de titres le plus rapidement et j'ai eu une chance au titre World en trois ans, ce que lui n'a pas réussi à faire en près de dix ans. Une coïncidence ? Absolument pas, c'est juste une question de talent. Oui Shelton, je suis un cran au-dessus de toi. Pendant que tu t'amusais à faire le guignol avec ta mère, j'effectuais l'ascension de la décennie en remportant un titre lors de mon premier match, à Smackdown, puis en remportant un second titre lors de mon premier match à RAW. Et face à qui ? Face à toi, Shelton. Dès lors, tout le monde avait compris que tu ne m'arrivais pas à la cheville, que tu étais loin d'avoir mon potentiel et que le gold standard n'était rien de plus qu'un lutteur insignifiant, à côté de Mister 4C, Carlito "Carribean Cool" Colon.

ORLANDO - CHEAP SHOT !

CARLOS COLON - Laissez-moi vous rappeler quelque chose. Shelton Benjamin est actuellement le Corporation champ'. Ce qui veut donc dire qu'il est, comme toujours, le n°2 et non le n°1. Il n'a jamais été la face d'une fédération, il n'a jamais rien dominé, il a toujours été surpassé par quelqu'un. Aucun dirigeant n'a osé lui offrir une chance d'être l'icône de sa fédération, parce qu'il n'avait pas le charisme nécessaire pour l'être. Pourquoi je vous parle de ça ? Tout simplement parce que JE suis celui qui lui a offert son premier et unique titre mondial, dans le haut niveau. Si Shelton, sans moi, tu ne serais rien de plus qu'un lutteur sans valeur, qui en plus de dix ans de carrière n'aurait pas touché un seul titre World. Sans moi, ta carrière se baserait sur des titres secondaires, des titres par équipe et des titres de seconde zone. Tu penses avoir marqué la WWE ? HELL NO ! Tu n'as été rien de plus qu'un pion que les McMahons utilisaient pour faire le show, tout en savant pertinemment que tu n'avais pas les qualités requises pour aller plus loin. La plus grande ligne que tu as pu inscrire dans ton palmarès, tu as pu l'inscrire grâce à moi Shelton. Sans moi, tu n'aurais sans doute jamais pu être un champion du monde.

PRIMO - Et pour informations, la période où tu as été champion de la WWC a été l'une des pires de l'histoire de la fédération. Les ratings ont baissé, l'affluence durant les shows a chuté, les ventes ont coulé et c'est pour ça qu'on a dû te remplacer par meilleur que toi... par mi hermano, Carlito, qui t'avait une fois de plus botté le cul.

CARLITO - Shelton avait pourtant bien commencé sa carrière. S'allier avec Kurt Angle à ses débuts, ce n'est pas accordé à n'importe qui. Mais nous avons même surpassé la Team Angle et la World's Greatest Tag Team. Parce qu'au final, qu'est-ce qu'a fait cette équipe ? Elle a remporté quelques titres tag ? Elle a fait parler d'elle durant quelques mois ? Mais merde, les Colons ont remporté les titres par équipe en deux putains de semaine ! Nous avons révolutionné la division par équipe en unifiant les quatre ceintures, pour devenir les tout premiers WWE Undisputed and Unified Tag Team Champions ! Nous avons régné sur la plus grande division par équipe de tout ce business durant huit, oui, j'ai bien dit huit longs mois ! Est-ce que Shelton peut se vanter d'avoir fait tout ça ? NON ! Même l'une des plus grandes périodes de sa carrière ne peut pas lui permettre de prétendre être meilleur que nous, parce que quoiqu'il ait fait, j'ai toujours fait mieux. And that, that's cool !

ORLANDO - Victoire des Colons par K.O, putas !

Visiblement, la famille avait beaucoup de choses à dire à propos de Shelton. Oui, je trouve aussi que cette VO ne sert à rien.



CARLITO - Calm down, Orlando. Shelton Benjamin n'est pas notre seul adversaire. Ce dernier va faire équipe avec Andy Leavine.

ORLANDO - Who ?

CARLITO - Andy Leavine.

ORLANDO - Tu crois que répéter son nom va m'aider à savoir qui il est ?

CARLITO - Andy Leavine, c'est la nouvelle star, le futur champion, la valeur sure de l'AWC. Mais laisse-moi te dire une chose, Andy. J'ai déjà été dans ta position, et je sais ce que tu ressens actuellement. Tu penses avoir fait tes preuves, tu penses que les dirigeants ont confiance en toi, tu penses que le title shot n'est pas loin, tu penses avoir gagné le respect des fans et des autres lutteurs, huh ? Mais au moment où tu t'y attendras le moins, tous tes espoirs vont voler en éclat, tu vas retomber en bas de carte, tu vas te faire bouffer par les vétérans et tu vas te retrouver au chômage. Parce que tout ça, ce n'est qu'une illusion, Andy. Aux yeux du monde entier, tu restes une sous-merde sans valeur. Tu as battu de grands noms ? Tout le monde s'en fout, tu restes moins bon qu'un Christian. Tu as effectué des performances digne d'une légende ? Qu'est-ce qu'on en a à foutre, tu n'as toujours pas de titre majeur. Tu t'es nettement amélioré depuis tes débuts ? Et alors, d'autres se sont aussi améliorés. Voila où tu en es réellement, Andy. J'ai un conseil à te donner, n'y crois pas trop, la chute, parce qu'il y aura une chute, n'en sera que plus dure.

CARLOS COLON - L'espoir est permis, hijo. Mais il faut informer ce petit du danger qui l'attend. Lors du prochain show, il ne va pas affronter un vieux débris comme Angle ou un jeune prétentieux comme Sheamus. Il va faire face à une montage, à un gigantesque mur, à un titan. Il aura en face de lui una familia, un groupe qui cumule quarante-quatre titres World et plus d'une centaine de titres en tout. Il aura contre lui plus de cinquante ans de carrière et d'expérience, ça sera un agneau face à une meute de loups, une vulgaire proie face à un groupe d'aigles, un être inoffensif face à une famille de lions féroces. Ni son palmarès vierge, ni sa victoire dans une insignifiante télé-réalité, ni ses quelques victoires à l'AWC et encore moins la Corporation ne pourra l'aider, lors du prochain show. Le combat sera inégal, un rookie ne peut pas battre les fils d'une légende, un inconnu ne peut pas faire face à la famille des Colons. Andy, la leçon que tu as pris face à Triple H n'est rien comparé à ce qui t'attend, ce lundi. This is going to be the humiliation of the year !

PRIMO - Ni más, ni menos !

ORLANDO - Soyons sérieux quelques minutes. J'ai en effet déjà entendu parler de Silent Rage, Andy Leavine. Mais la seule fois où on m'a parlé de lui, j'ai explosé de rire. Por qué ? Parce que ce mec a trouvé le moyen d'amener une putain d'histoire de baise, de divorce et de gosses dans une fédération de lutte. Mais honnêtement, qu'est-ce qu'on en a à foutre de qui il saute, dans quelle position et à quel moment ? Si ce mec peut me servir à quelque chose, c'est uniquement pour me dire si Trish vaut vraiment le coup au pieu. Mais mis à part ça, flashnews puta, tu n'es pas le premier à divorcer, tu n'es pas le premier à aller devant la justice pour essayer de garder tes gosses, tu n'es pas le premier à essayer de faire croire à ta femme que tu ne l'as pas trompé, tu n'es pas le premier à être dans une belle merde, à cause d'une histoire pareille et tu es loin d'être le premier à être passé sur Trish. Ce genre de cas, j'peux t'en ramener des dizaines, ce qui fait que toute cette histoire est loin d'être originale et encore moins intéressante. Dès que j'vois ta gueule à l'écran, j'vais faire ma pause pipi, parce toi, ta femme et la Corporation qui fait tout pour te défendre, vous commencez à légèrement m'emmerder et à gentiment me les briser. Ce lundi, on va faire plaisir à ta gonzesse en pétant ta gueule et on va se faire plaisir... en pétant encore plus ta gueule.

PRIMO - From the coolest family in wrestling history to the funniest alliance in wrestling history...

CARLITO - ... get ready, because Attitude #9 will be very, very... COOL !

La porte de la salle s'ouvre et la mystérieuse femme qui accompagnait les Colons lors de Ground Zero apparaît.

??? - Tout est prêt.

CARLITO - On arrive.

Les quatre hommes se lèvent et s'en vont, avec cette jeune femme dont on ne connait toujours pas l'identité. La caméra se coupe.

[Contenu sponsorisé]