Attitude #4 - Randy Orton vs. Andy Leavine
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Attitude #4 - Randy Orton vs. Andy Leavine
La rage silencieuse sera-t-il Tough Enough pour affronter le catcheur ( oui, parce que nous on est pas des superstars ) de la troisième génération ?
Re: Attitude #4 - Randy Orton vs. Andy Leavine
Nous sommes à Victoria, Texas dans les headquarters de la Attitude Wrestling Corporation. Le building est encore un peu en chantier mais Stone Cold Steve Austin a quand même son jolie bureau. On le retrouve assis dans un fauteuil, les pieds sur la table, une bière à la main. Soudain, on toque à la porte.
STEVE AUSTIN.
OUAIS !
La porte s'ouvre et Andy Leavine se tient dans l'encadrure de la porte.
ANDY LEAVINE.
Vous vouliez me voir, sir ?
STEVE AUSTIN.
Evidemment que je voulais te voir ! Entre et fais pas comme chez toi.
Stone Cold se lève et met un vent à Andy qui s'apprêtait à lui serrer la main.
STEVE AUSTIN.
Qu'est-ce t'as foutu à Attitude #3 ?
ANDY LEAVINE.
What ?
STEVE AUSTIN.
Tu te fous de ma gueule ?! Réponds à ma question.
ANDY LEAVINE.
Mais... been...
STEVE AUSTIN.
Answer the damn question you sumbitch !
ANDY LEAVINE.
I BEAT KURT ANGLE, SIR !
STEVE AUSTIN.
DAMN RIGHT YOU DID ! And I'm damn proud of ya ! Ca mérite une bonne bière !
Andy affiche le sourire à la fois timide et fier du jeune rookie qui a eu sa première victoire. A défaut de se serrer la main, les deux hommes trinquent ensemble.
STEVE AUSTIN.
Tu t'es franchement bien démerdé. Hell, tu t'es mieux démerdé que Stone Cold à l'époque. Mais ne fais surtout pas l'erreur de te surestimer et de relâcher tes efforts. C'est maintenant que ta route commence réellement. Elle va être semé d'embûches, parole de S.O.B ! A commencer par Thunderslam où tu affronteras l'un des plus grands catcheurs de cette décennie, Triple H. Faut que tu saches 2-3 trucs, kid.Triple H est... oh, tu m'écoutes ?
Le sourire d'Andy a laissé place à la détermination de Silent Rage.
ANDY LEAVINE.
Yes sir !
STEVE AUSTIN.
Je vois... après tout, ton adversaire cette semaine t'en diras plus sur Triple H, il le connait mieux que n'importe qui. Si tu veux savoir de qui il s'agit, gimme a hell yeah !"
ANDY LEAVINE.
Yes sir !
STEVE AUSTIN.
Yeah, whatever... Andy, j'te présente... Randy Orton !
Andy se retourne brusquement et tombe nez à nez avec... un poster de Randy Orton accroché au mur. Andy serre fortement la canette de bière dans sa main et s'approche du poster. Il lève la tête pour mieux regarder celui qu'il affrontera à Attitude #4.
STEVE AUSTIN.
Andy, Randy. Randy, Andy. Alors qu'est-ce qui te vient à l'esprit, big man ?
Andy s'adresse au poster comme si ce dernier allait lui répondre.
ANDY LEAVINE.
Nice to meet you, Randy Orton... the Legend Killer, the Apex Predator, the Viper... ça me fait bien rire. Que tu sois une vipère, un cobra, ou un ver de terre, tu ne m'impressionnes pas car j'ai été formé par le pire des serpents : the Texas Rattlesnake !
STEVE AUSTIN.
T'en fais un peu trop là.
ANDY LEAVINE.
A vrai dire, avec tout le respect que j'ai pour vous, sir, le seul véritable "snake" dans ce business c'est le légendaire Jake Roberts. Lui au moins il avait les couilles de ramener un vrai python pour effrayer ses adversaires. Mais Randy lui il n'effraie personne. Randy Orton se prend juste pour un serpent car dans l'imaginaire collectif, c'est la représentation du péché et du danger, c'est le prédateur dont tout être, humain ou animal, a peur. Randy s'imagine déjà que je suis une proie facile mais à Attitude #3, j'ai prouvé à tout le monde que je n'étais plus une victime. Où étais-tu Randy lundi dernier quand j'ai fais en un seul match ce qu'il t'a fallu autrefois plusieurs mois pour accomplir ? Où étais-tu quand j'ai battu le médaillé d'or olympique Kurt Angle ? Où étais-tu ? That's right ! Tu étais dans les coulisses, ta tête entre les mains en écoutant tes voix qui te préviennaient que tôt ou tard, tu croiserais la route d'Andy Leavine, celui que l'on surnomme Silent Rage. Sauf que tes voix ont tort : Silent Rage ce n'est plus un surnom, c'est une Attitude, MON Attitude ! Tout ce qu'il fallait pour que cette rage soit lâchée et décuplée, c'était une victoire, une simple victoire. Battre Kurt Angle a été le déclic et désormais, plus personne ne me prendra de haut, plus personne ne remettra en question le fait que je suis "tough enough" et plus personne ne sous-estimera Silent Rage et certainement pas toi Randy Orton ! Je suis tellement en vue que la Corporation m'a choisi pour affronter Triple H, ton ancien mentor, à Thunderslam. Ce match me trotte dans la tête depuis la semaine dernière, et je suis satisfait d'affronter l'ancien protégé du Game. C'est le test parfait pour montrer au Cerebral Assassin que je suis un adversaire sérieux. Le future du catch que Triple H a crée, je vais le détruire en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Andy fait une pause puis reprend la parole calmement sans pour autant lâcher le poster des yeux.
ANDY LEAVINE.
Vous avez déjà vu un taureau affronter une vipère, sir ?
STEVE AUSTIN.
What ?
ANDY LEAVINE.
Moi non plus, du moins jusqu'à Attitude #4. Pas besoin de faire les paris, quand on lâche une vipère et un taureau dans la même arène le résultat est toujours prévisible : la vipère a beau s'acharner comme une furie, le taureau reprend toujours le dessus et en un clin d'oeil, lui arrache la tête ! Ce taureau c'est moi, Randy : and at Attitude, the bull is gonna knock the voices out of your head ! La seule voix que tu entendras sera celle de Tony Chimel qui m'annoncera vainqueur du match. Et tu sais ce que je ferais après ? La même chose que la semaine dernière : je vais célèbrer ma victoire avec ma famille car contrairement à toi, j'attache beaucoup d'importance à ceux que j'aime. Combien de fois ne t'ai-je pas entendu dire dans tes promos ou des interviews que tu serais capable de porter un RKO à ta propre grand-mère pour arriver au sommet ? Tu es pathétique, Randy. Au contraire tu devrais être reconnaissant envers ta famille car c'est grâce à ton père et ton grand-père que tu es né dans ce business. Pendant que d'autres se tuent à la tâche pour grimper les échelons comme moi, toi dès ton plus jeune âge tu cotoyais ce milieu.
ANDY LEAVINE.
Quand ton père Bob Orton était sur le ring à donner le meilleur de lui-même, toi tu étais en coulisses sur les genoux d'Andre The Giant. Tu étais chouchouté par les plus grands noms de ce sport, de Roddy Piper au Junkyard Dog... tu n'imagines même pas le nombre d'enfants qui auraient aimé être à ta place, Randy. Et quelques années plus tard, tu finis par cracher sur ceux qui t'ont ouvert la voie. Tu manques de respect à l'héritage laissée par toutes ces légendes en te faisant appeller le Legend Killer. Mick Foley, Harley Race, Jerry Lawler, The Fabulous Moolah... tu leur à tous porté ton RKO sans aucun remords,sans oublier tout ceux que tu as envoyé à l'hôpital avec un simple coup de pied : Shawn Michaels, Chris Jericho, Dusty Rhodes... y compris ceux qui t'ont tout enseigné, Triple H et Ric Flair ! C'est comme ça que tu remercies ceux qui ont fait de toi ce que tu es ? En mordant la main qui t'a nourri ?
STEVE AUSTIN.
Tu dois avoir soif. Attends, je vais nous chercher d'autres bières.
Austin quitte le bureau, Andy continue son monologue.
ANDY LEAVINE.
Randy, il y a une partie de moi qui t'admire car tu es le plus jeune champion du monde dans l'histoire. Mais il y a aussi et surtout une part de moi qui méprise l'homme que tu es. L'Evolution t'a forgé une mentalité de vainqueur, c'est ce que la Corporation a fait avec moi. Bien sûr qu'au bout d'un moment tu dois t'affirmer et voler de tes propres ailes, c'est ce que je fais semaine après semaine. Mais il y a une façon de faire les choses, et cracher au visage de ton mentor et t'en prendre à sa famille, ça ne fait pas partie de ce que moi je représente. Qui plus est, tu quittes un clan pour en former un autre... Au final, tu n'as jamais acquéri l'indépendance qu'un vrai catcheur doit avoir pour évoluer parfaitement, et si tu n'es pas d'accord avec ça demandons à Edge, Rhodes, Dibiase... tous ces gars qui à moment ou à un autre t'ont servi de sidekicks pour faire ton sale boulot et remporter des titres. Ouais, tu es peut-être un multiple champion du monde, tu as un énorme palmarès mais le seul accomplissement dont tu peux vraiment être fier c'est d'être le plus jeune champion du monde. D'ailleurs profite encore bien de cette distinction, car tôt ou tard, d'ici la fin de l'année le record sera battu quand je deviendrais à seulement 23 ans, that's right, you heard me 23 ANS, le plus jeune champion du monde de ce business. Et il n'y a rien que tu pourras y faire... à moins que... haha, non, pas possible, n'y pense même pas.
Andy fait mine de rigoler et reprend son sérieux aussitôt.
ANDY LEAVINE.
Randy, j'espère qu'aucune de tes voix ne te conseille de m'envoyer dans la liste de tous ces gens que tu as envoyé à l'hosto car ce serait la plus grosse erreur de ta vie. Ce ne serait pas un acte digne d'un psychopathe, mais d'un parfait suicidaire. Si tu oses me porter ton punt kick, je ne vais pas m'évanouir et tomber dans un coma d'une centaine de jours, non non NON ! Quand tu porteras ce punt kick, quand ton pied touchera ma tempe, tu déclencheras à contre-coeur un mécanisme dans mon cerveau, ce mécanisme qui réveillera Silent Rage, A 270 POUND BULL READY TO CUT THE VIPER'S HEAD OFF !
Andy fulmine de rage et fixe intensément le poster de son adversaire.
ANDY LEAVINE.
I'm sick and tired of looking up to you, Randy... at Attitude #4...
Andy arrache le poster qui s'éparpille par terre en plusieurs morceaux.
ANDY LEAVINE.
YOU WILL LOOK UP TO ME !
Steve Austin revient avec plusieurs bières dans les mains et constate les dégâts. Andy est certes un peu gêné mais il joue Silent Rage jusqu'au bout.
ANDY LEAVINE.
Be ready to get the "R" out 'cause after this monday, the whole world won't be talking about Randy, but about ANDY ! YES SIR !
Booya ! Andy prend une bière et se taille alors que Austin affiche un petit sourire.
STEVE AUSTIN.
Ca tombe bien, il était à chier ce poster.
Pendant qu'Austin déguste ses Steveweisers, Andy Leavine est en route vers New Orleans, Louisiana, home of Attitude #4 !
STEVE AUSTIN.
OUAIS !
La porte s'ouvre et Andy Leavine se tient dans l'encadrure de la porte.
ANDY LEAVINE.
Vous vouliez me voir, sir ?
STEVE AUSTIN.
Evidemment que je voulais te voir ! Entre et fais pas comme chez toi.
Stone Cold se lève et met un vent à Andy qui s'apprêtait à lui serrer la main.
STEVE AUSTIN.
Qu'est-ce t'as foutu à Attitude #3 ?
ANDY LEAVINE.
What ?
STEVE AUSTIN.
Tu te fous de ma gueule ?! Réponds à ma question.
ANDY LEAVINE.
Mais... been...
STEVE AUSTIN.
Answer the damn question you sumbitch !
ANDY LEAVINE.
I BEAT KURT ANGLE, SIR !
STEVE AUSTIN.
DAMN RIGHT YOU DID ! And I'm damn proud of ya ! Ca mérite une bonne bière !
Andy affiche le sourire à la fois timide et fier du jeune rookie qui a eu sa première victoire. A défaut de se serrer la main, les deux hommes trinquent ensemble.
STEVE AUSTIN.
Tu t'es franchement bien démerdé. Hell, tu t'es mieux démerdé que Stone Cold à l'époque. Mais ne fais surtout pas l'erreur de te surestimer et de relâcher tes efforts. C'est maintenant que ta route commence réellement. Elle va être semé d'embûches, parole de S.O.B ! A commencer par Thunderslam où tu affronteras l'un des plus grands catcheurs de cette décennie, Triple H. Faut que tu saches 2-3 trucs, kid.Triple H est... oh, tu m'écoutes ?
Le sourire d'Andy a laissé place à la détermination de Silent Rage.
ANDY LEAVINE.
Yes sir !
STEVE AUSTIN.
Je vois... après tout, ton adversaire cette semaine t'en diras plus sur Triple H, il le connait mieux que n'importe qui. Si tu veux savoir de qui il s'agit, gimme a hell yeah !"
ANDY LEAVINE.
Yes sir !
STEVE AUSTIN.
Yeah, whatever... Andy, j'te présente... Randy Orton !
Andy se retourne brusquement et tombe nez à nez avec... un poster de Randy Orton accroché au mur. Andy serre fortement la canette de bière dans sa main et s'approche du poster. Il lève la tête pour mieux regarder celui qu'il affrontera à Attitude #4.
STEVE AUSTIN.
Andy, Randy. Randy, Andy. Alors qu'est-ce qui te vient à l'esprit, big man ?
Andy s'adresse au poster comme si ce dernier allait lui répondre.
ANDY LEAVINE.
Nice to meet you, Randy Orton... the Legend Killer, the Apex Predator, the Viper... ça me fait bien rire. Que tu sois une vipère, un cobra, ou un ver de terre, tu ne m'impressionnes pas car j'ai été formé par le pire des serpents : the Texas Rattlesnake !
STEVE AUSTIN.
T'en fais un peu trop là.
ANDY LEAVINE.
A vrai dire, avec tout le respect que j'ai pour vous, sir, le seul véritable "snake" dans ce business c'est le légendaire Jake Roberts. Lui au moins il avait les couilles de ramener un vrai python pour effrayer ses adversaires. Mais Randy lui il n'effraie personne. Randy Orton se prend juste pour un serpent car dans l'imaginaire collectif, c'est la représentation du péché et du danger, c'est le prédateur dont tout être, humain ou animal, a peur. Randy s'imagine déjà que je suis une proie facile mais à Attitude #3, j'ai prouvé à tout le monde que je n'étais plus une victime. Où étais-tu Randy lundi dernier quand j'ai fais en un seul match ce qu'il t'a fallu autrefois plusieurs mois pour accomplir ? Où étais-tu quand j'ai battu le médaillé d'or olympique Kurt Angle ? Où étais-tu ? That's right ! Tu étais dans les coulisses, ta tête entre les mains en écoutant tes voix qui te préviennaient que tôt ou tard, tu croiserais la route d'Andy Leavine, celui que l'on surnomme Silent Rage. Sauf que tes voix ont tort : Silent Rage ce n'est plus un surnom, c'est une Attitude, MON Attitude ! Tout ce qu'il fallait pour que cette rage soit lâchée et décuplée, c'était une victoire, une simple victoire. Battre Kurt Angle a été le déclic et désormais, plus personne ne me prendra de haut, plus personne ne remettra en question le fait que je suis "tough enough" et plus personne ne sous-estimera Silent Rage et certainement pas toi Randy Orton ! Je suis tellement en vue que la Corporation m'a choisi pour affronter Triple H, ton ancien mentor, à Thunderslam. Ce match me trotte dans la tête depuis la semaine dernière, et je suis satisfait d'affronter l'ancien protégé du Game. C'est le test parfait pour montrer au Cerebral Assassin que je suis un adversaire sérieux. Le future du catch que Triple H a crée, je vais le détruire en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Andy fait une pause puis reprend la parole calmement sans pour autant lâcher le poster des yeux.
ANDY LEAVINE.
Vous avez déjà vu un taureau affronter une vipère, sir ?
STEVE AUSTIN.
What ?
ANDY LEAVINE.
Moi non plus, du moins jusqu'à Attitude #4. Pas besoin de faire les paris, quand on lâche une vipère et un taureau dans la même arène le résultat est toujours prévisible : la vipère a beau s'acharner comme une furie, le taureau reprend toujours le dessus et en un clin d'oeil, lui arrache la tête ! Ce taureau c'est moi, Randy : and at Attitude, the bull is gonna knock the voices out of your head ! La seule voix que tu entendras sera celle de Tony Chimel qui m'annoncera vainqueur du match. Et tu sais ce que je ferais après ? La même chose que la semaine dernière : je vais célèbrer ma victoire avec ma famille car contrairement à toi, j'attache beaucoup d'importance à ceux que j'aime. Combien de fois ne t'ai-je pas entendu dire dans tes promos ou des interviews que tu serais capable de porter un RKO à ta propre grand-mère pour arriver au sommet ? Tu es pathétique, Randy. Au contraire tu devrais être reconnaissant envers ta famille car c'est grâce à ton père et ton grand-père que tu es né dans ce business. Pendant que d'autres se tuent à la tâche pour grimper les échelons comme moi, toi dès ton plus jeune âge tu cotoyais ce milieu.
ANDY LEAVINE.
Quand ton père Bob Orton était sur le ring à donner le meilleur de lui-même, toi tu étais en coulisses sur les genoux d'Andre The Giant. Tu étais chouchouté par les plus grands noms de ce sport, de Roddy Piper au Junkyard Dog... tu n'imagines même pas le nombre d'enfants qui auraient aimé être à ta place, Randy. Et quelques années plus tard, tu finis par cracher sur ceux qui t'ont ouvert la voie. Tu manques de respect à l'héritage laissée par toutes ces légendes en te faisant appeller le Legend Killer. Mick Foley, Harley Race, Jerry Lawler, The Fabulous Moolah... tu leur à tous porté ton RKO sans aucun remords,sans oublier tout ceux que tu as envoyé à l'hôpital avec un simple coup de pied : Shawn Michaels, Chris Jericho, Dusty Rhodes... y compris ceux qui t'ont tout enseigné, Triple H et Ric Flair ! C'est comme ça que tu remercies ceux qui ont fait de toi ce que tu es ? En mordant la main qui t'a nourri ?
STEVE AUSTIN.
Tu dois avoir soif. Attends, je vais nous chercher d'autres bières.
Austin quitte le bureau, Andy continue son monologue.
ANDY LEAVINE.
Randy, il y a une partie de moi qui t'admire car tu es le plus jeune champion du monde dans l'histoire. Mais il y a aussi et surtout une part de moi qui méprise l'homme que tu es. L'Evolution t'a forgé une mentalité de vainqueur, c'est ce que la Corporation a fait avec moi. Bien sûr qu'au bout d'un moment tu dois t'affirmer et voler de tes propres ailes, c'est ce que je fais semaine après semaine. Mais il y a une façon de faire les choses, et cracher au visage de ton mentor et t'en prendre à sa famille, ça ne fait pas partie de ce que moi je représente. Qui plus est, tu quittes un clan pour en former un autre... Au final, tu n'as jamais acquéri l'indépendance qu'un vrai catcheur doit avoir pour évoluer parfaitement, et si tu n'es pas d'accord avec ça demandons à Edge, Rhodes, Dibiase... tous ces gars qui à moment ou à un autre t'ont servi de sidekicks pour faire ton sale boulot et remporter des titres. Ouais, tu es peut-être un multiple champion du monde, tu as un énorme palmarès mais le seul accomplissement dont tu peux vraiment être fier c'est d'être le plus jeune champion du monde. D'ailleurs profite encore bien de cette distinction, car tôt ou tard, d'ici la fin de l'année le record sera battu quand je deviendrais à seulement 23 ans, that's right, you heard me 23 ANS, le plus jeune champion du monde de ce business. Et il n'y a rien que tu pourras y faire... à moins que... haha, non, pas possible, n'y pense même pas.
Andy fait mine de rigoler et reprend son sérieux aussitôt.
ANDY LEAVINE.
Randy, j'espère qu'aucune de tes voix ne te conseille de m'envoyer dans la liste de tous ces gens que tu as envoyé à l'hosto car ce serait la plus grosse erreur de ta vie. Ce ne serait pas un acte digne d'un psychopathe, mais d'un parfait suicidaire. Si tu oses me porter ton punt kick, je ne vais pas m'évanouir et tomber dans un coma d'une centaine de jours, non non NON ! Quand tu porteras ce punt kick, quand ton pied touchera ma tempe, tu déclencheras à contre-coeur un mécanisme dans mon cerveau, ce mécanisme qui réveillera Silent Rage, A 270 POUND BULL READY TO CUT THE VIPER'S HEAD OFF !
Andy fulmine de rage et fixe intensément le poster de son adversaire.
ANDY LEAVINE.
I'm sick and tired of looking up to you, Randy... at Attitude #4...
Andy arrache le poster qui s'éparpille par terre en plusieurs morceaux.
ANDY LEAVINE.
YOU WILL LOOK UP TO ME !
Steve Austin revient avec plusieurs bières dans les mains et constate les dégâts. Andy est certes un peu gêné mais il joue Silent Rage jusqu'au bout.
ANDY LEAVINE.
Be ready to get the "R" out 'cause after this monday, the whole world won't be talking about Randy, but about ANDY ! YES SIR !
Booya ! Andy prend une bière et se taille alors que Austin affiche un petit sourire.
STEVE AUSTIN.
Ca tombe bien, il était à chier ce poster.
Pendant qu'Austin déguste ses Steveweisers, Andy Leavine est en route vers New Orleans, Louisiana, home of Attitude #4 !
Kev- Messages : 401
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Re: Attitude #4 - Randy Orton vs. Andy Leavine
- I Hear Voices In My Head - by r.k.o.
▬ Non, avec moi, il n’y aura pas d’interview ou encore un bon vieux RP in-ring à la Jé’. Il n’y aura pas non plus de Trish Stratus dans les parages. Car ce soir, nous sommes à la fin du show numéro 3 d’Attitude. En effet, alors que le staff est entrain de tout remballer dans l’arène, que les fans sont déjà hors de cette dernière, certains lutteurs sont encore présents dans les backstages. Parmis eux, nous pouvons apercevoir le legend killer, Randy Orton, assis dans sa loge, le regard profond, serviette autour du cou, en pleine réflexion.
RANDY ORTON. Six… One… Nine…
▬ Pour rappel, après avoir remporter son match face à Low Ki, Rey Misterio est venu placer son 619 sur Randy Orton, lui affirmant qu’il faisait ça pour son bien, pour qu’il puisse ouvrir les yeux, et pourtant, le legend killer ne voit pas ça de la même façon, loin de là même. Autour d’Orton, ça bouge pas mal, mais ce dernier ne fait pas vraiment attention aux mouvements semblant être ailleurs. Il prend alors la parole lentement, mais sûrement.
RANDY ORTON. Tu penses vraiment pouvoir me faire ouvrir les yeux… Tu penses vraiment faire en sorte que je change… Je suis une personne avec des valeurs… Si je suis ici, c’est uniquement grâce à moi et à mes choix… Si aujourd’hui, tu veux me faire changer d’avis sur mes convictions, tu risques de tomber sur un os… Le geste que tu viens de faire fût la pire erreur de ta carrière, ou bien même peut-être de ta vie… Car tu ne sais pas ou tu viens de mettre les pieds… Maintenant, tu es sur un terrain dangereux… Ce terrain, c’est le mien… Et tu vas être la proie d’un prédateur… La victime d’une vipère en chasse… Son but… Anéantir toute trace d’individu voulant se mettre en travers de sa route, de son chemin… Et malheureusement pour toi, tu viens de signer pour cela avec ce geste… Bienvenue dans mon monde Rey…
▬ Alors qu’Orton semble vraiment autre part, il poursuit son discours fixant un point unique, ne le lâchant pas une seule seconde.
RANDY ORTON. Ce monde, Andy Leavine va le connaître avant toi puisque je vais devoir lui faire face lors d’Attitude numéro 4.
▬ Randy Orton reste toujours aussi stoïque devant la caméra qui ne bouge pas d’un poil. Orton reste lui aussi figé vers ce point qu’il regarde sans cesse, sans jamais s’arrêter. C’est alors que soudain, ce qui le tracasse et l'obnubile depuis tout à l'heure, une voix se fait entendre. Et ça, personne ne peut l’entendre à part Randy, personne ne peut la lire à part toi, lecteur.
THE VOICE. C’est fini, aujourd’hui, tu n’es plus le gentil que tu pouvais être depuis plusieurs mois. Non, aujourd’hui, tu reviens vers tes démons, ceux qui t’ont permis d’être la plus grande superstar de ce business. Aujourd’hui, il n’y plus de pitié pour personne.
RANDY ORTON. Andy Leavine, le grand gagnant de la saison 5 de Tough Enough, dite comme l’émission trouvant le talent de demain. Tu te vantes de cela alors que ce n’est qu’une simple récompense amenant rien de spécial dans ta carrière. Tu penses être la star de demain, car plusieurs personnes ont cru en toi plus qu’en d’autres ? C’est ça ? Mauvaise déduction, Big Andy. Tu penses vraiment qu’en gagnant cette pseudo compétition, tu vas percer dans domaine du wrestling world ? Impossible, et tu sais pourquoi ? Tout simplement parce que tu n’as pas le talent pour être la star de demain. Le niveau de ton charisme dans le ring est aussi haut que le QI d’une huître, c'est-à-dire, zéro. Tes prouesses techniques ne valent absolument rien, car tu n’as pas de style, tu n’as aucune agilité, et aucune technique au sol. Tu es un lutteur incomplet, et non complet comme je peux l’être depuis des années. Comprendras-tu qu’ici, la star de demain est la même que la star d’aujourd’hui ? A savoir, moi-même.
▬ Randy Orton reste toujours aussi figé comme s’il pouvait être influencer par cette voix.
THE VOICE. Andy Leavine n’a pas sa place ici, et tu dois faire en sorte qu’il retourne là ou il était auparavant.
RANDY ORTON. Maven Huffman, Nidia Guenard, Linda Miles, Jackie Gayda ou encore Daniel Puder. Ces noms ne te disent rien ? Voici la liste approximative des gagnants de Tough Enough avant toi. Ils étaient comme toi, et pourtant, que sont-ils devenus, hein ? Où sont-ils aujourd’hui ? En haut du sommet ? Non, ils ne sont plus là, ils n’existent que dans le passé maintenant ! Ce n’est pas parce que tu es le gagnant de cette compétition que tu finiras par être reconnu si tu n’as pas le talent nécessaire. Toi qui pense être bien meilleur que Luke Robinson par exemple, finaliste face à toi lors de Tough Enough saison 5, car tu as gagnais alors que lui a perdu, ne te donne aucun droit de supériorité, car cela ne veut absolument rien dire vois-tu. Il n’y a qu’à voir un certain Mike Mizanin, plus connu sous le nom de The Miz. Il fût pourtant éliminé de la compétition, et pourtant, tu connais la suite de son histoire, et tu connais également son palmarès. Ce qui prouve qu’être le gagnant d’une compétition comme Tough Enough ne veut absolument rien dire, voir même pire, elle veut dire le contraire de ce qu’elle laisse paraître. Il n’y a qu’à voir la façon dont ton personnage fût exploité lors du Raw de ta victoire. Tu es comme les Daniel Puder, ou encore les Maven Huffnan, tu sers juste d’appât pour les prédateurs comme moi, ne faisant qu’une bouchée de ta pauvre personne.
THE VOICE. Leavine défend une cause perdue d’avance, et c’est toi qui vas mettre fin à ses rêves d’être une superstar du wrestling world, car tu possèdes le Killer Instinct.
RANDY ORTON. Tu fais parti des brebis galeuses habituelle du business, il y en avait, et il y en aura toujours malheureusement pour toi, car aujourd’hui, c’est toi qui en paye les frais. A trop vouloir tout, tout de suite. Tu te retrouves à n’avoir rien, jamais. Tu es le genre de personne que je ne supporte pas, tu parles de trop et tu n’agis pas assez. Je préfère les gestes aux mots, et je te le prouverais lors de notre rencontre. Tu pensais faire les choses bien, et pourtant, à peine après avoir célébrer ta victoire, les dirigeants de la WWE ont fait comprendre que tu n’avais pas assez vendu le Stunner de ton coach. Pas étonnant que tu sois si mauvais en live, car avec Dusty Rhodes et Ricky Stemboat comme entraineur à la FCW, tu ne peux pas progresser. Certes, ce sont des légendes, mais cela n'en reste pas moins des légendes non championne du monde. S'ils n'ont pas réussi à atteindre le sommet, ce n'est certainement pas grâce à exu que toi, tu y arriveras. Cette erreur sur le stunner, n'était autre qu'un simple signe. Signe que tu n’étais pas prêt, et que tu ne méritais pas d’être le vainqueur, que tu ne méritais pas un contrat, que tu ne méritais pas d’être sous les spotlights. Et aujourd’hui, tu pensais qu’être dans la fédération de tes anciens coachs serait pour toi une ouverture plus facile au sommet. Mais tu sembles avoir oublier un détail important, car même si tu es protéger dans cette jungle par les 4 fantastiques, n’oublie pas qu’ici, mon terrain de jeu reste la chasse, et il se pourrait bien que ma cible soit toute trouvée. Lors de notre match, je te traquerais, je tournerais autour de toi comme un requin prêt à bondir sur sa proie. Je sortirais mon venin pour te mettre hors jeu pendant longtemps. Je m'acharnerais sur toi pour que ton corps n'en puisse plus. Je veux entendre des os craqués, se casser sous mes coups. Je veux pouvoir t'entendre pleurer de douleur, hurler de la souffrance que je t'inflige. Tu finiras ce combat en rampant par terre comme un chien, un chien battu. Tout cela sera dans le seul but de te faire disparaître dans l’anonymat le plus total, comme les autres.
▬ Randy Orton reste coller contre le mur, clignant de temps en temps les yeux alors que la voix à l’intérieur de sa tête continue de lui parler, de façon un peu plus intense maintenant, ce qui semble réagir un peu plus vivement l’apex predator.
THE VOICE. Leavine est le fruit d’une association, mais comme dans tout mauvais fruits, bien souvent, nous tombons sur un pépin, et ce pépin, s’appelle Andy Leavine. Sous ses airs de gros dur, Big Andy est un nounours, rempli de fragilité, et ça, personne ne peut le nier. Malheureusement, sa force est également sa faiblesse. Met le couteau là ou ça fait mal Randy.
▬ Après l’entente de ces mots, Randy Orton reprend la parole.
RANDY ORTON. N’as-tu pas eu honte de pleurer devant les caméras lors de Tough Enough ? Si toi, tu n’as pas eû honte, je pense que d’autres personnes ont du avoir honte de toi.
THE VOICE. No Remors, No Mercy.
RANDY ORTON. Ton fils peut-être ? Ou alors ta femme ?
THE VOICE. Voilà ce que je voulais ! Le terrain ou il ne fallait surtout pas aller, et pourtant, nous y sommes. Je suis sûr que sa femme doit avoir honte de lui, mais qu’elle n’ose pas lui dire, peur des représailles.
RANDY ORTON. Ton fils doit être très fier de son papa, mais le sera-t-il encore une fois compris certaines choses comme le fait que tu es gagner cette compétition grâce à part exemple, l’abandon de Martin pour blessure. Ou encore parce que les coachs ont étaient toucher par ton histoire, ta famille et non pour ton mérite et tes capacités ? Je ne crois pas. En réalité, tu te sers de ta famille comme un tremplin pour ta carrière professionnelle. La seule chose qui t’intéresse, c’est de réaliser ton rêve, et non les leurs. Quel père pourrait faire cela mis à part un égoïste comme toi, hein ?
THE VOICE. Il n’est même pas digne d’être père !
▬ Randy orton suit l'optique de la voix qui résonne dans sa tête, et poursuit son discours avec un air vicieux et méchant.
RANDY ORTON. As-tu pensé à ton fils quand chaques soirs, il n’aura pas son père prés de lui pour lui raconter une histoire, pour le border avant de s’endormir, hein ? As-tu pensé à ton fils quand le premier jour d’école, tu ne seras pas là ? As-tu pensé à ton fils quand le jour de son anniversaire, son père ne sera pas là ? Qui sait ou il sera, peut-être entrain de draguer la gente féminine comme tu pouvais le faire avec Cristina dans Tough Enough. Pour arriver à tes fins, il n’y a qu’une seule loge ou tu dois aller frappé, et c’est celle de Kelly Kelly. Je suis sûr qu’elle sera très ouverte à l’idée de voir ce que le Big Andy à sous la ceinture. Tu ne seras pas le premier, ni le dernier. Mais à côté de ça, tu mets en péril ton couple, ton mariage et toutes les promesses que tu as pu jurer lors de la cérémonie. Tu n’as aucune parole, Andy. Tu ne peux pas nier les faits, car je suis au courant de ce qui peut se passer entre toi et ta femme. Luke Robinson avait raison de mentionner que tu n’avais et que tu n’auras spas les épaules pour être une superstar à la vue de ta famille, et de ton fils. Tu ne supportes pas l’éloignement de ces derniers, et pour combler le manque, tu t’évades dans les strass et paillettes que peu offrir notre business, faisant alors n’importe quoi avec n’importe qui, oubliant alors tes promesses et tes paroles. Tu n’as donc aucune morale et aucun honneur. Tu profites de ton statut, de ta famille pour essayer de propulser ta carrière au sommet, sans faire attention aux conséquences que cela peut entraîner. Tu es prêt à tout pour réussir, même à renier ta propre famille.
▬ Le ton monte alors dans la voix d’Orton qui continue son discours sur Leavine.
RANDY ORTON. Tu es un lièvre alors que moi, je suis un lion. Je serais toujours le roi de cette jungle nommer Attitude Wrestling Corportation. Dans le creux de ta tête, je suis persuader que tu penses pouvoir battre mon record en tant que Youngest World Heavyweight Champion, mais je serais toi, je me concentrerais sur ma famille, et mes prouesses techniques avant de t’exprimer sur le fait que tu vas changer l’histoire, car beaucoup avant toi l’ont déjà fait, et personne n’a jamais réussi à faire ce qu’ils avaient dit, vois-tu. Contrairement à toi, pour ma part, ce n’était que ma destinée. Aujourd’hui, la tienne sera d’être ma victime, l’exemple à ne pas suivre. Après avoir injecter mon venin sur Robert Roode et Low Ki, tu vas être le prochain sur la liste en attendant Rey Misterio. Vous ferez parti de ma liste d’or, comme toutes les autres lutteurs et légendes que j’ai battu dans ma carrière. Ton mode de vie straight edge ne changera pas la donne, ce n’est pas pour cela que tu arriveras à sortir de mon piège, bien au contraire même. Comme dirait un vieil ami à moi, je vais t’ouvrir les yeux sur la réalité de la vie.
▬ A ce moment là, Randy Orton jette sa serviette contre le mur et se lève rapidement se tenant la tête comme à son habitude alors que la voix se manifeste une nouvelle fois dans sa tête.
THE VOICE. L’apex predator vient d’arriver, the viper est de retour…
RANDY ORTON. Tu n’es pas de mon niveau, et tu ne le seras jamais.
THE VOICE. Pour le meilleur…
▬ Orton fait alors voler plusieurs affaires traînant ici et là dans sa loge, prit d'un extreme énervement. L'intensité se fait ressentir, puisque Randy Orton semble dans un état second car la voix sembl elui hurler dans les oreilles.
THE VOICE. Et pour le pire…
RANDY ORTON. Because, nobody can’t stop the viper’s rage !
▬ Même pas Silent Rage.
THE VOICE. C’est tout, pour le moment.
▬ Puis, silence radio. Randy Orton se retrouve alors au milieu de sa loge toute retournée, et ne comprends pas réellement ce qu’il vient de se passer. En effet, car il n’entend plus cette petite voix qui pouvait entendre depuis un moment. Il contemple les dégâts, et la caméra finit par se couper peu de temps après. Au moins, avant d'en finir avec les RPs dans ma vie, j'aurais réaliser ce que je voulais faire depuis des années avec le personnage de Randy Orton. Maintenant, je peux mourir heureux, mais pas trop tôt quand même.
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