Attitude #2 - Robert Roode vs. Randy Orton

[Booker T]

Ric Flair sera de la partie !

[HOMICIDE]

FedExForum
Memphis, TE

Nous sommes dans les coulisses de l'arena de Memphis, Tennessee. Robert Roode, le leader du mystérieux groupe Diamond dont on a pu entendre parler dans une récente promo du résidant de Wall Street, est dans sa loge, en compagnie de la montagne de muscle japonaise Daisuke Sekimoto. Roode vient de raccrocher d'un coup de téléphone avec un individus inconnu mais d'après ce que l'on a pu entendre, ce dernier serait le 4e membre de Diamond, avec Roode, Sekimoto et... Cet homme !



The Nature Boy, Ric Flair !

Ric Flair. - Hahahaha ! Look who's there ! How are you doing Champ ?

Robert Roode. - On ne peut mieux, Ric ! Je suis dans la meilleure forme de ma vie et tu le sais !

Flair se tourne vers Daisuke Sekimoto, qui est assis sur un banc, devant les casiers du vestiaire. Le colosse japonais fixe le plafond, bras croisés, arborant un t-shirt sur lequel figure le logo du groupe Diamond.

Ric Flair. - Comment ça va, Big Man ?

Sekimoto se contente d’acquiescer de la tête. Si le japonais comprend la langue, il n'est pas encore complètement habile en ce qui concerne le fait de la parler. Flair se tourne à nouveau vers Roode.

Ric Flair. - Alors Bobby ? Comment se passent tes premières heures entant que superstar officielle de l'AWC ?

Robert Roode. - Je viens de signer le contrat le plus juteux de ma carrière, la preuve, je peux même me payer les services du légendaire Ric Flair, comment est-ce que cela pourrait mal se passer pour Robert Roode ?

Les deux associés éclatent de rire à l'unisson.



Robert Roode. - Plus sérieusement, je suis aux anges. L'argent coule à flot, I'm jet flyin', limousine ridin', kiss stealin' and money making, BIG TIME ! Je suis entouré des meilleurs lutteurs de ce maudit business et même s'il ne le montre pas, Steve Austin a déjà sa langue collée sur mon cul ! Austin, Booker, DeMott et Stratus, ils savent tous que Diamond va rapporter une montagne de billets verts. Sérieusement, ta science et ma perfection, la domination nous est servie sur un plateau Ric ! Tout ce que j’attends, c'est de savoir qui sera le premier malheureux à se faire massacrer par "The 8th Wonder" Robert Roode !

Ric Flair. - Tu sais quoi, champion ? J'ai exactement l'information que tu attends. Je reviens d'un petit entretien de quelques heures avec Trish Stratus...

Robert Roode. - Attend une minute Ric !

Roode a soudain regagné son sérieux. Flair semble être pris d'un moment de panique, visiblement son client semble contrarier par les initiatives de Flair.

Robert Roode. - Quelques heures ?

Flair voit où Roode veut en venir et affiche soudainement un sourire éclatant, que lui rend immédiatement son poulain, son patron, son client, bref, Robert Roode.

Ric Flair. - Bon d'accord... J'ai eu un entretien avec Trish... ALL NIGHT LONG BABY !!!



Ric Flair. - Et les nouvelles se présentent bien, Bobby ! J'ai réussi à négocier l'adversaire que tu affronteras lors de ton tout premier match à l'AWC. Tu vas être aux anges car c'est exactement le type de gars que tu voulais affronter !

Robert Roode. - Hahahaha ! Tu me tues, Ric, crache donc le morceau !

Ric Flair. - Prêt ?

Robert Roode. - Allez !

Ric Flair. - Tu affrontes Randy Orton !

Robert Roode. - YES ! YES ! Dans mes bras, Ric !



Alors que Flair et Roode semblent aux anges, un interviewer de la fédération fait son entrée dans la loge mais est vite calmé par Daisuke Sekimoto qui se lève et lui fait signe de ne pas faire un pas de plus. Roode et Flair reportent directement leur attention sur l'intru qui devra visiblement rester à distance pour poser ses questions.

Interview guy. - Bobby ! Est-ce que je peux vous poser quelque questions ?

Robert Roode. - Comment est-ce que tu viens de m'appeler ?

Interview guy. - Euh...

Robert Roode. - SHUT UP ! Je suis Robert Roode et pour toi, kid, ce sera Mr. Roode. Compris ? Alors pose tes maudites questions mais reste à distance.

Interview guy. - La semaine dernière, vous étiez présent dans les coulisses mais vous n'êtes pas apparu à l'écran. Quel est votre sentiment quand au fait de ne pas avoir été utilisé pour le premier show ?



Robert Roode. - Tout le monde regarde un premier show ! Pourquoi ? Parce qu'il y a cette part de mystère, on se demande constamment quelle sera la prochaine surprise. Tous les yeux sont braqués sur une globalité d'événements, l'information passe trop vite et au final, personne n'a véritablement le temps de briller. Puis vient le second show et là, qu'est-ce qu'il y a de neuf ? Qu'est-ce qui attire l’œil ? Quelle est LE gros événement de ce second show ? La réponse est simple : Robert Roode ! Si le premier show a pu réaliser un score remarquable en matière d'audience télévisée, le second réalisera lui aussi un score remarquable grâce à la présence d'un seul homme : Robert Roode et son clan, Diamond ! Et ce sera le cas pour le troisième show, le quatrième, le cinquantième, le centième ainsi que pour tous les Pay Per Views de l'AWC. Robert Roode et Diamond sont synonymes d'argent, de réussite, bref, d'audience !

Interview guy. - Parlons justement de Diamond, si vous voulez bien. Pouvez vous présenter rapidement aux fans de l'AWC les membres du groupe ?

Ric Flair. - Présenter les membres du groupe ? Are you kidding me ?! Qui ne connaît pas Robert Roode ? Qui ne connait pas Ric Flair ?!!!! WOOOOO ! Tout le monde connait Ric Flair et bientôt, tout le monde connaîtra Daisuke Sekimoto ! Tout le monde reconnaîtra la supériorité de Robert Roode à tous les niveaux, punk ! Qui es-tu pour demander à Robert Roode de présenter les membres de Diamond ?!

Interview guy. - Je suis désolé... Mais pourtant, tout indique qu'un quatrième membre pourrait rejoindre l'aventure. Qui est-il ?



Robert Roode. - Je ne vais pas te dire son nom, kid. En revanche, je vais te dire une chose. Diamond est l'équipe la plus aboutie, la plus parfaite, la plus complète et toute l'histoire de la lutte. Oubliez les Fabulous Freebirds, oubliez les Four Horsemen, oubliez la nWo, oubliez Evolution et surtout, oubliez un groupe composé d'imbéciles, sauf un, nommé Fortune ! Diamond regroupe le meilleur Big Man de tous les temps, Daisuke Sekimoto. Vous avez également le meilleur lutteur de l'age d'or de la lutte et celui dont la science du ring reste inégalée, Ric Flair. Puis vous avez Robert Roode, le meilleur lutteur de tous les temps, le meilleur lutteur vivant, passé, présent, future, peu importe ! Je suis la 8e Merveille du monde ! Je suis LA star de l'AWC, pas Michaels, pas Cena, pas l'Undertaker, NOBODY ! I am championship material, I am bankable ! Et quand vous découvrirez le 4e membre de Diamond, vous comprendrez que nous ne sommes pas là uniquement pour dominer le présent mais nous préparons aussi le future. Tout ce que je peux vous dire sur le 4e membre, c'est qu'il a le meilleur raw potential de toute l'histoire de ce maudit business et avec moi pour le guider, ce gosse ira plus haut que n'importe qui ! Voilà ce qu'est Diamond ! L'association de tout ce qui est grand, de tout ce qui est génial, tout ce qui est merveilleux !

Interview guy. - Merci pour toutes ces précisions Mr. Roode. Une dernière chose, en entrant ici, j'ai malgré moi entendu une conversation à propos de Randy Orton que vous affronterez lors de votre premier match officiel pour l'AWC. Quelle a été la préparation du Canadian Enforcer pour cette rencontre et pourquoi semblez-vous si heureux d'affronter un vétéran confirmé comme The Viper ?

Robert Roode. - Premièrement, je ne veux plus jamais entendre ce surnom de Canadian Enforcer. Robert Roode est bien plus grand que ça, fini Team Canada, fini la fédération minable d'Orlando ! Robert Roode n'est ni Canadien, ni Américain, ni rien d'autre. Robert Roode est international, c'est comme ça que ça fonctionne ! On ne va pas chercher un championnat mondial si l'on se cantonne à ne représenter qu'une partie du globe. Robert is big in Canada, Wall Street, Charlotte, Japan, Mexico, I DON'T CARE ! Diamond est international ! Robert Roode l'est aussi !



Ric Flair. - ALL NIGHT LONG ! ALL OVER THE EARTH !

Robert Roode. - En ce qui concerne Randy Orton. Pourquoi est-ce que je suis si heureux de l'affronter ? Parce qu'il est exactement le type de gars qu'il me faut pour prouver mon point de vue qui est que je suis le meilleur de ce business ! En fait, ce n'est pas que mon point de vue, c'est une réalité ! Orton a beau arborer son attitude de constipé quand il descend la rampe d'entrée, il a beau taper des poings au sol et baver comme un bulldog, ce type ne vaut rien ! C'est en humiliant un gars comme lui dans le ring que je vais prouver au monde que je mérite d'aller vers de plus hautes sphères et que finalement, je mérite le maudit titre suprême de cette fédération. Flair est témoin, il a aussi donné de nombreux conseils à Orton et finalement, ce dernier n'arrive pas à la cheville de Robert Roode. Remember something Orton, Vipers die but Diamonds...



Ric Flair. - DIAMONDS ARE FOREVER ! WOOOOOOO !

J'avais prévu plein d'arguments et de paragraphes supplémentaires mais j'ai trop à faire cet après-midi et j'avais plus pensé à cette deadline à 16h. J'avais prévu de venir terminer mon RP vers 18h mais bon... Je suis un gros connard de toute façon.

[r.k.o.]

- Some Of Us Are Destined To Become Legends - by r.k.o.

▬ Aujourd’hui est un grand jour, non pas parce que DSK vient d’être accessoirement innocenté, ni parce que le prince Albert de Monaco vient de se marier, non. Ce jour est important pour l’Attitude Wrestling Corporation, car le second show va bientôt voir le jour, avec cette fois-ci, un homme que beaucoup attendent déjà au tournant, que ce soit les fans, les autres lutteurs ou encore les journalistes, tous ont un regard vers lui. Son nom ? Randy Orton.



▬ A cette occasion, beaucoup de monde ont fait le déplacement à l’endroit ou le lutteur va apparaître pour la première fois en tant que « wrestler » appartenant à l’AwC. Ce lieu ? L’aéroport de Memphis, dans le Tennessee. Pourquoi le Tennessee ? Tout simplement parce que c’est à cet endroit là ou se déroulera le second show de l’AwC. L’avion dans lequel se trouvé Randy Orton vient de se poser, sans problème. Maintenant, une horde de journalistes sont à l’affût, prêt à bondir pour avoir une interview. Mais, ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’une seule personne va pouvoir faire cet interview, il s’agit de la très séduisante, Trish Stratus.



TRISH STRATUS. Bonsoir à tous, je suis Trish Stratus. Comme vous le savez, l’attente fût longue, mais aujourd’hui, je peux affirmer que l’Attitude Wrestling Corporation est bel et bien lancée, et ça, pour de bon. Après le franc succès qu’a connu le 1er show de la fédération, les regards se portent sur des icônes du monde de la lutte. Et aujourd’hui, nos regards sont tournés sur un seul et unique homme, l’ancien tueur de légende, Randy Orton. Ce dernier doit d’ailleurs plus tarder maintenant vu que son avion vient de se poser il y a quelques minutes.

▬ En effet, la belle blonde brune a vu juste puisqu’un peu plus loin, un mouvement se fait. Après plusieurs secondes, nous pouvons apercevoir Randy Orton apparaître.



▬ Il emprunte alors le chemin pour sortir de l’aéroport, mais avant ça, il signe quelques autographes à ses fans. Ce qui laisse le temps à notre magnifique Trish de venir prêt de lui, en remuant ses jolies petites fesses, chose que le caméraman n’oublie pas de filmer, bien évidemment.

TRISH STRATUS. Randy Orton. Puis-je avoir quelques minutes ?

▬ Après avoir signer un dernier autographe, Orton se tourne alors vers Trish. D’abord surpris et perplexe, il se décide de relever ses lunettes avant de s’exprimer.



RANDY ORTON. Oh, Trish Stratus en personne. Je ne pensais pas recevoir un tel accueil.

TRISH STRATUS. Effectivement, il n’y a qu’a la AwC que vous pouvez voir cela. Randy, nous savons tous que vous avez signé à l’AwC, pourquoi avoir choisit ce chemin plutôt qu’un autre ?

RANDY ORTON. Tout simplement pour prouver à tous que je suis le meilleur lutteur de ce business, et que je n’ai, en aucun cas ou de quelconque privilège dans l’empire McMahon. En effet, si je suis ici, à la AwC, c’est pour plusieurs raisons, mais la première reste le fait que je veuille montrer à tous que je ne suis pas qu’un simple produit de Vince McMahon, mais que je suis bel et bien le meilleur lutteur de ma génération. Après avoir tout remporter dans la plus grande compagnie de lutte, je veux pouvoir monter encore plus mon niveau catchesque afin de devenir encore plus fort, encore plus redoutable, plus violent, plus destructeur.

TRISH STRATUS. Hum, je vois. Et en ce qui concerne les autres raisons ?

RANDY ORTON. Les autres raisons restent le fait qu’un lutteur aime voir plusieurs choses, il aime affronter différents adversaires pour pouvoir se mesurer aux plus grands. Moi, je suis ici pour pouvoir faire craquer des os, je suis ici pour pouvoir distribuer des kicks en pleine face. Je ne suis pas là pour faire de la figuration, je suis ici pour traquer toutes les personnes se mettant sur mon chemin. Je suis ici pour régler des comptes, cela fait trop longtemps que j’attends ce moment. Le moment où je vais pouvoir voir mes adversaires à terre sur le ring, en sang, hurlant de douleur, me suppliant d’arrêter le traitement que je leur infligerai. Et la première personne à subir cet assaut n’est autre que mon prochain adversaire, Robert Roode.

TRISH STRATUS. En effet, comme cela vient d’être dit, vous avez un match contre Robert Roode, qui semble être le nouveau poulain de votre ancien mentor, Ric Flair. Nous avons pu voir durant la promo de Roode qu’ils ont créé un groupe nommé Diamond. Avec eux, il y aurait apparemment Daisuke Sekimoto, un bodyguard venu japonais. Que pensez-vous de ça, vous qui connaissez bien Flair ?

RANDY ORTON. Je connais que trop bien Flair, c’est vrai. Tu veux vraiment savoir ce que je pense de Diamond, de Ric Flair et de Robert Roode ?

TRISH STRATUS. Oui, je veux. Nous sommes tous là pour entendre ce que vous pensez de ça.

RANDY ORTON. Très bien.

▬ Randy Orton remonte ses lunettes de soleil, puis respire un bon coup avant de reprendre la parole avec un ton assez grave.



RANDY ORTON. Diamond ou non, cela ne changera pas la donne. Ric Flair ne fait jamais les choses seul, et ça, depuis la nuit des temps. Il a sans cesse besoin d’être entouré pour mieux se mettre en valeur, pour mieux avoir le spotlight. Je peux très bien donner l’exemple des four horsemen, car même à l’époque, Flair utiliser ce même procédé, celui de se faire valoir par ses coéquipiers. Ric Flair est un profiteur, manipulateur et sans scrupule. Il ne pense qu’à lui et sa petite personne, son image. Le reste, il n’en a que faire. Flair n’a aucun respect envers le monde qu’il l’a créé, à savoir, le wrestling business. Et vous savez pourquoi ?

▬ Orton regarde alors autour de lui, puis Trish qui fait un signe de non de la tête.

RANDY ORTON. Parce qu’après un Career Threatening match perdu, on ne remonte plus jamais sur un ring. C’est un peu comme le code d’honneur de notre monde. Et ça, il ne l’a pas respectant voulant alors passer derrière la caméra, voulant faire comme avec moi, donner un héritage, faire d’un lutteur son « diamant », mais le problème reste le même, puisque Flair est égocentrique, égoïste et manipulateur. Comment accepter l’héritage d’un mec qui ne respecte pas les valeurs, les bases de ce business, hein ?! L’Evolution n’a pas marchée, Fortune n’a pas marché, et Diamond ne marchera pas, c’est une certitude. Et ce n’est pas un bodyguard rempli de stéroïde qui va remédier à ça, bien au contraire même. Des mecs comme ça, j’en brise plusieurs dans une année, il fera parti de ma longue liste, tout simplement.

▬ Randy Orton fait craquer ses vertèbres avant de continuer son discours.

RANDY ORTON. Flair et Roode vont bien ensemble, car au fond, ils se ressemblent énormément. En effet, quand Flair ne reste jamais seul, Robert Roode fait de même, avec d’abord, la Team Canada, puis avec Fortune lui aussi, en passant par Beer Money Inc., pour enfin revenir avec Diamond. Mais Robert, j’aurais une question à te poser, badboy. Pourquoi ne jamais essayer les choses seul ? La peur de l’échec peut-être. Oui, c’est sûrement ça. Ton problème reste celui que tu n’arrives pas à te démarquer suffisamment pour que l’on puisse penser de toi que tu pourrais avoir une quelconque carrière intéressante en tant que lutteur solo. Voilà pourquoi, tu finis toujours par être avec un clan, ou une équipe. Tu es incapable de performer seul dans un ring. You are a coward !

▬ Randy Orton avance alors vers la sortie de l’aéroport, suivi par Trish Stratus.



TRISH STRATUS. Flair affirme que vous n’avez jamais su profiter de son savoir. Que vous n’avez jamais su saisir les chances ou les opportunités qui vous tendez les bras. Qu’avez-vous à dire sur cela ? Il affirme aussi que Robert Roode, lui, fera ce que vous n’avez jamais fait.

▬ Randy Orton fronce alors les sourcils, tendant légèrement l’oreille, comme s’il avait entendu une absurdité.

RANDY ORTON. Dans ma carrière, j’ai commis des erreurs, et Ric Flair fait parti de ces erreurs. Je n’ai rien appris de son savoir, mis à part comment draguer les petites minettes de 20ans. Il affirme que Roode fera ce que je n’ai pas fait, mais qu’est-ce que je n’ai pas fais, hein ?! Quand Roode était encore un adolescent pré pubère, j’étais déjà dans un ring ! Nobody can’t stop a destiny ! Je suis née là-dedans, pas lui. Quand il faisait des matchs minables, s’essayant à la WWE, sans succès en 2004. Moi je devenais champion du monde pour la première fois de ma carrière en battant Chris Benoit, chez lui, au Canada. Je devenais alors le plus jeune champion du monde de l’histoire de ce business, record qui est toujours en place. Quand Robert Roode faisait la marionnette dans une fédération mineure, moi je collectionnais les trophées, devenant plus fort, plus grand, plus talentueux. No one is on my level now, no one !

▬ Orton semble légèrement remonté, maintenant. Il poursuit.

RANDY ORTON. My accomplishements are endless. Roode, tu oses dire que ton ère arrive, mais tu ne restes pas moins qu’un pur et simple jobber, kid. Tu n’as encore rien prouvé à personne. Et pourtant, tu parles et tu parles, comme Ric Flair. Flair à toujours aimer parler, s’exprimant sur ce qu’il allait faire, sans jamais faire ce qu’il disait. Vous, contrairement à moi, préférez les mots au gestes, mais ne vous inquiètes pas, car ce lundi, lors d’Attitude numéro 2, la vipère sera de sortie dans un seul et unique but, vous détruire. Nobody can’t stop the viper’s rage !

▬ Orton continue son discours allant en direction d’un véhicule, un 4x4 apparemment. Il rentre son sac dans la coffre, puis reprend la parole se dirigeant vers la porte du conducteur.



RANDY ORTON. Contrairement à toi, Roode. Mon ère ne va pas commencée, mais recommencée. The age of Orton ? Cela ne te dit rien. Tu penses dors et déjà être le futur de cette industrie sans avoir rien fait. Tu penses être le diamant de ce business, sans avoir créer d’impact, sans avoir marquer les esprits. Et ce n’est pas avec un guignol comme Flair que tu y arriveras. Avant d’affirmer tout ça, je serais toi, j’essayerais déjà de remplir une arène, car pour le moment, tu n’as jamais réussi à faire cela, Robert. Tu ne vois pas qu’il y a un énorme ravin entre toi et moi. I’m the one man dynasty.

▬ Orton ouvre la porte de son véhicule, puis tourne la tête vers la caméra, et accessoirement, Trish Stratus.

RANDY ORTON. Je ne sais pas si tu es conscient des choses, mais ce lundi, tu ne vas pas dans un simple ring, non. Ce lundi, tu entres sur mon territoire, dans mon univers, dans une jungle ou seul le survivant continue son chemin. Je vais te traquer jusqu’au bout, jusqu’au moment ou tu finiras par craquer Roode. Et à ce moment-là, je prendrais un malin plaisir à te voir souffrir le martyre, car c’est comme ça qu’on apprend à devenir plus fort. C’est ma façon de faire les choses, très lointaine de Flair, oui, mais tellement plus efficace. Tellement plus jouissif pour moi de voir mon adversaire hurler de douleur, voulant à tout prit que sa souffrance cesse, me suppliant d’arrêter mes gestes de torture. C’est à ce moment là, que tu comprendras qui je suis. C’est à ce moment là que tu comprendras que pour être une légende, il faut souffrir. Et c’est à ce moment là que tu comprendras que tu n’es rien d’un diamant, que tu n’as rien de talentueux en toi et que ta destinée est déjà toute tracé.

▬ Orton s’installe confortablement dans son véhicule, et ferme la porte, fenêtre ouverte.

RANDY ORTON. Robert « no-name » Roode, ce n’est pas en parlant que tu deviendras une légende. Si tu avais le rêve d’être la plus grande superstar de cette industrie, j’en suis désolé, car ce lundi, je vais être le briseur de tes rêves.

▬ Contact, Orton démarre en trombe et s’éloigne peu à peu de la caméra. Cette dernière revient alors vers la magnifique Trish Stratus.

TRISH STRATUS. C’était Randy Orton. Maintenant, nous pouvons savoir à quoi s’en tenir avec lui. Merci d’avoir suivi cet interview avec moi, et je vous donne rendez-vous pour Attitude #2. D’ici là, prenez soin de vous !

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