Attitude #2 - Jeff Hardy vs. Christian Cage

[Booker T]

Hardy vs. Cage, quelle belle confrontation.

[Gumpy]

SOMEWHERE...
02ND JULY 2011.
THE VERY BAD CAPTAIN.

La semaine dernière, c'était tellement réaliste qu'on a dit que ça aurait pu être un segment. Cette semaine, changement complet de stratégie, on la joue old-school, NoW style. A déguster sans modération, les kids.



La gueule de bois, le very bad trip, ici y'en a qui en ont déjà quelqu'un uns à leur actif, Ry' semble d'ailleurs les collectionner semaines après semaines. Et parmi les personnes qui se tapent un very bad trip, il y a Jeff hardy et son frère, Matt. On se retrouve d'ailleurs au petit matin, dans un lieu inconnu. Tout ce que l'on sait, c'est que la pièce est dans un état pas possible, une poupée gonflable est en train de se reproduire avec un canard en plastique dans un bain de champagne mousseux. Le couloir ressemble à une tranchée, la vaisselle est cassée et on a même improvisé une piste de bowling avec quelques bouteilles de champagnes.



D'ailleurs, on avançant encore un peu, on aperçoit deux corps presque inertes. Il s'agit de Jeff Hardy, et son frère Matt. Les deux hommes se réveillent suite à un réveil qui sonne brusquement. Évidemment, les deux ont un putain de mal de crâne.

JEFF HARDY. › Ouah, qu'est-ce qui s'est passé ici, héhé ?

MATT HARDY. › Aucune idée, j'ai un mal de crâne, c'est atroce. Qu'est-ce qu'on fout là putain ? Qu'est-ce qu'on a fait hier soir ?

JEFF HARDY. › J'en sais rien, mais à mon avis on a dû se mettre cher. J'reviens, j'vais pisser.

Jeff se lève et manque de se ramasser la gueule immédiatement, heureusement qu'il se retient au mur. Matt, lui, tente de prendre un peu ses esprits et s'arrose le visage avec le fond d'une bouteille de champagne. Jeff, lui, est aux toilettes, normal.



JEFF HARDY. › Jeff, j'sais pas ce que t'as fait hier soir, mais visiblement c'était épique, héhé.

« ROOOOAAAAAARRR »

Hardy tourne doucement sa tête, il y a un tigre dans la salle de bain, normal.



Visiblement, rien de bien anormal.

JEFF HARDY. › Hihi, y'a un tigre dans la salle de bain, on m'a vraiment pas vendu de la merde. Hey Matt, tu devrais venir voir y'a un tigre dans la salle de bain... Un tigre ?! Un tigre ! Un tigre !



Jeff sort de la pièce sans même tirer la chasse d'eau. Il trébuche en sortant, prit de panique, mais arrive quand même à refermer la porte derrière lui.

JEFF HARDY. › Putain Matt, j'crois qu'on a vraiment merdé hier, y'a un tigre dans la salle de bain.

MATT HARDY. › Un quoi ? Oh Jeff, qu'est-ce que t'as encore fumé ?

???. › Tu es tombé bien bas, Jeff. Tu ne te souviens même plus de ce que tu as fait hier, comment tu en es arrivé là, avec ce tigre dans ta salle de bain. Tu es une vraie épave, tu prends l'eau et tu es en train de te noyer, il n'y a plus de capitaine à bord.

Les deux frangins se retournent et aperçoivent le Captain Charisma, Christian. Ce qu'il fait là ? Aucune importance. Comment est-il arrivé là ? Aucune importance.



JEFF HARDY. › Matt, tu vois ce que je vois ?

MATT HARDY. › Ouais, j'vois ce que tu vois, frangin. Qu'est-ce que tu fais ici, Cage ?

CHRISTIAN CAGE. › Je suis juste venu prendre acte de la déchéance de ton petit frère. Regarde-le, c'était une star, adulé de tous, il avait les fans à ses pieds, et aujourd'hui c'est la risée de tout le Wrestling World. Les déboires de Jeff salissent l'image du business. Il avait pourtant tout pour réussir, soutien, popularité, et talentueux dans son genre. Il avait tout pour être heureux, mais il a fallu qu'il gâche tout. Encore un qui veut montrer qu'il va bien mais qui est trop faible pour résister à la drogue. Il est tellement plus simple de succomber au côté obscur plutôt que de se battre pour sa liberté. Jeff n'est plus qu'un faible, un déchet de notre industrie.

JEFF HARDY. › C'est pas vrai, je suis toujours au top du top du top. Y'a pas meilleur que moi, héhé, je vois des petites étoiles, c'est rigolo...



CHRISTIAN CAGE. › Pour les rails de coke, non il n'y a pas meilleur que toi. Sauf qu'aujourd'hui, tu n'es plus en haut de l'échelle Jeff, ton frère non plus. Vous vous souvenez de l'époque où ensemble, nous avions révolutionné le Tag Team ? Nous étions les piliers avec les Dudley's, les tables pour eux, les chaises pour Edge et moi, et les échelles pour vous. Rien ne vous résistait, vous grimpiez vers les sommets avec une telle facilité, rien ne pouvait vous stopper. Mais aujourd'hui, près de dix ans ont passé. Les Dudley's sont encore ici, en équipe. Edge est un futur Hall of Famer, moi je suis l'un des meilleurs lutteurs sur le circuit, Four time World Champion, mais vous, vous avez disparu. Vous êtes en bas de l'échelle, vous n'êtes plus rien comparé à moi et aux Dudleys, vous êtes tellement défoncés qu'aujourd'hui, vous n'êtes même plus capable de monter la première marche de l'échelle. Vous êtes voués à vous casser la gueule dès que vous tenterez de monter. It's like this, on ne peut rien y faire. Avant, vous étiez connu pour vos sauts et vos prouesses. Aujourd'hui on a honte de vous voir vous prendre en vidéo en train de frapper une femme avec un taser.

MATT HARDY. › Mon frère est parfaitement capable de te battre, il n'est pas celui que tu crois.

Au même moment, Jeff vient de se casser la gueule par terre. Il est complètement raide.



JEFF HARDY. › Ouah, j'ai trébuché, héhé...

CHRISTIAN CAGE. › C'est ça l'homme qui se voulait idole des jeunes ? Les valeurs que tu défendais avait beau être loyales, elles n'ont aucun sens venant de la bouche d'un camé en manque de sa dose. C'est ça que tu veux montrer, Jeff ? L'image d'un homme que l'on est censé idolâtrer mais qui n'est rien d'autre qu'un junkie ? C'est ça que tu veux ? C'est ça que tu veux montrer aux enfants : Prenez de la drogue comme votre idole, c'est cool ! Flashnews for ya, junkie, j'ose espérer qu'aucun de tes fans n'osera tomber aussi bas en voyant la pourriture que tu es. Le pire, c'est que tu t'es mis dans cette merde tout seul. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir voulu t'aider... Mais si tu es le minable que tu es aujourd'hui, c'est uniquement de ta faute.

MATT HARDY. › Tout ceci n'est que pure jalousie, tu es envieux de Jeff, c'est tout.

CHRISTIAN CAGE. › Qui pourrait envier un junkie ? Avant, il avait tous les spotlights pour lui. Mais aujourd'hui la seule lumière sous laquelle peut se retrouver ton frère, c'est celle de la pleine lune lorsqu'il cherche désespérément un dealer dans une ruelle pour avoir sa dose.

Cage sourit, il sait qu'il a raison. Matt, lui, ne veut plus entendre parler de son frère et est sur le point de sauter sur Christian. Cependant, les deux hommes sont interloqués par un bruit qui vient d'un placard. Jeff est déjà sur le coup et ouvre le dit placard où se trouve... Un bébé.



JEFF HARDY. › Oh, un bébé.

MATT HARDY. › Qu'est-ce que tu racontes, il n'y a pas de bébé ici...

Matt se rapproche de son frère pour voir ce qu'il y a dans le fameux placard. Christian, lui, est juste derrière.



MATT HARDY. › Mais c'est un bébé ! Merde Jeff, qu'est-ce que ce bébé fout ici ?

JEFF HARDY. › Il s'est peut-être perdu, héhé.

CHRISTIAN CAGE. › Vous êtes tellement raide que tu ne reconnais même pas ta fille et, pour toi Matt, ta nièce. Vous me faites pitié. Vous êtes finalement tombé bien plus bas que ce que je pensais. Élever un enfant n'est pas aussi facile que de se faire un rail de coke. Un enfant, c'est une responsabilité, un devoir, une joie, un cadeau. Mais toi, Jeff, qu'est-ce que tu fais de ton enfant ? Tu l'oublies dans un placard pour te défoncer ! Tu ne le reconnais même plus, quel genre de père es-tu ? Quand tu montes sur un ring, tu as des responsabilités. Quand tu élèves un enfant tu en as encore plus. Mais toi Jeff, tu n'es qu'un irresponsable, prêt à abandonner son gosse pour faire la fête. Je suis même sûr que pour un kilo de poudre, tu serais capable de vendre ton gamin tellement tu es accro.

JEFF HARDY. › Tu penses que j'pourrais en tirer un bon prix, héhé ?

MATT HARDY. › Jeff, arrête un peu, qu'est-ce que tu fais ? Papa ne nous a pas élevé comme ça.



CHRISTIAN CAGE. › Parlons-en de votre père, qui a toujours tout fait depuis la mort de votre mère pour que vous soyez le plus heureux possible. Et c'est comme ça que vous le remerciez, en laissant sa petite-fille dans un placard ? En te faisant arrêter pour trafic de drogue ? C'est ce genre de père que tu veux être, Jeff ? Un père derrière les barreaux que sa fille ne connaitrait que par tes exploits avec la justice. Pour elle, son père ne sera rien de plus qu'un drogué. C'est comme ça que tu veux élever ta fille, derrière les barreaux ? En remarque, elle aurait peut être plus de chances de réussir dans la vie si son drogué de père était en prison.

JEFF HARDY. › Tu es un homme cruel. Tu ne cherches qu'à me faire du tort, c'est pas bien, héhé.

Jeff se re-dirige vers le salon, ne se préoccupant même pas de son enfant. C'est Matt, à peine plus clair, qui tente de s'occuper de la petite.

CHRISTIAN CAGE. › Tu te moques vraiment du mal que tu peux faire autour de toi, c'est incroyable ! Ton frère tente tant bien que mal de s'occuper de ta propre fille, mais il n'est pas dans un meilleur état que toi. Tu entraines tout le monde dans le gouffre avec toi, Jeff. Matt est méconnaissable, il ressemble plus à Drew Carey qu'à un lutteur. Ton propre frère, qui t'a aidé quand tu avais besoin de lui, tu le remercies en l'envoyant te tenir compagnie au fond du trou. Ton enfant n'a aucun avenir, aucune espérance de vie s'il est élevé par un père qui confond la poudre du biberon avec celle de sa cocaïne ! Tu es un fléau pour tous Jeff, le cancer de ta famille, le cancer de la lutte ! Mais contrairement à celui qui a terrassé ta pauvre mère, tu n'es pas incurable, et sur le ring, je te battrai.

MATT HARDY. › Les beaux parleurs sont souvent ceux qui en font le moins.



CHRISTIAN CAGE. › Et pourtant, tout ce que je dis est vrai. Mais ton frère, lui, est un beau parleur lorsqu'il parle de Sting et Shawn Michaels comme ses idoles. Jeff voit en eux des idoles, mais à part copier le maquillage de Sting et les anciens penchant pour la drogue de Michaels, il n'a rien su tirer de bon chez eux. Jeff est tellement incapable qu'il n'a même pas réussi à s'inspirer de deux légendes positivement. Il pense qu'en se droguant, il aura la carrière de Michaels ? Je lui conseille de vite se repentir comme Shawn l'a fait, car sinon ce n'est pas un destin à la Shawn Michaels ou une longévité à la Sting qui l'attend, mais la déchéance brutale d'un Scott Hall !

Si vous aussi, vous pensez que vous êtes en train d'assister à un assassinat verbal, venez commenter mon RP.

JEFF HARDY. › J'ai un grand respect pour Sting, c'est un grand homme, héhé.

CHRISTIAN CAGE. › Tu le respectes tellement que tu es prêt à prendre des risques et à l'affronter en étant complètement défoncé. Tu le respectes tellement que tu es prêt à lui offrir le pire match de sa vie devant vos fans ! Où est ton respect ? Où est ton honneur ? Tu n'en as pas, tu es tellement minable que tu es prêt à te montrer devant des fans et devant ton propre adversaire avec dix grammes de poudres dans chaque narine. Tu es un déchet humain, une loque. Si ta mère te voyait, elle se retournerait dans sa tombe.

MATT HARDY. › Laisse notre mère où elle est, et laisse nous tranquille, nous allons très bien.

JEFF HARDY. › Ouais très bien, héhé.



CHRISTIAN CAGE. › Vous êtes tellement bien qu'on prépare déjà un DVD sur vous, et vous pouvez être sûr qu'à côté de ça, the rise and fall of WCW and ECW sembleront bien ridicule.

Après un dernier regard en direction des deux frères, Christian tourne le dos, s'apprêtant à partir. Il est cependant interrompu, encore, par Jeff.

JEFF HARDY. › Fais attention, dimanche je te réserve une surprise, héhé.

CHRISTIAN CAGE. › Tu pourras bien faire ce que tu veux, toi et ton frère pourraient même ré-ouvrir la OMEGA, rien ne changera le fait que tu es au fond du trou, que tu n'es plus rien et que tu ne pourras plus rebondir !

Là, je base l'impact de cette prise de parole uniquement sur vos connaissances personnelles et j'espère que certains comprendront la subtilité. Sur ce, Christian quitte la pièce et en sortant, claque la porte. Au même moment, Jeff se réveille, complètement défoncé, dans sa loge, entouré d'un kilo de poudre.

JEFF HARDY. › Ouah, celle-là c'est vraiment d'la bonne.

Ouais, c'est vraiment de la bonne.