Attitude #6 - Bryan Danielson vs. Ken Anderson
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Attitude #6 - Bryan Danielson vs. Ken Anderson
Le perdant de ce match doit retirer la syllabe -son de son nom.
Re: Attitude #6 - Bryan Danielson vs. Ken Anderson
Lundi 15 Aout 2011, 20H13 nous sommes à Toledo dans l'Ohio dans quelques heures aura lieu le sixième show de la AWC, vous savez, cette fédération qui déjà après cinq show et un pay-per-view s'est déjà ancré dans le business du wrestling entertainment. On est dans un taxi qui attend devant un hôtel. Un homme ouvre la porte, c'est Mister Anderson.
MISTER ANDERSON › Huntington Center, promptement.
CHAUFFEUR › Tout de suite monsieur.
La voiture démarre aussitôt. La salle se trouve à l'autre bout de la ville le chemin est donc, par conséquent long et ennuyeux mais notre ami Ken est concentré. Le chauffeur, sentant une ambiance pesante, décide d'engager la conversation.
CHAUFFEUR › Dîtes, je viens de me souvenir que c'est la qu'avait lieu le prochain show de la AWC. J'en suis un gros fan, je suis depuis cette fédération depuis le début. Je peux vous demandez pourquoi vous allez là-bas ?
MISTER ANDERSON › Regarde bien ton rétroviseur bonhomme. Tu prétends être un fan de la première heure de cette fédération et tu ne me reconnais pas ? Quelle prétention. Si tu est vraiment un fan de la première heure, tu ne reconnaît même pas le meilleur que tu puisses trouver sur le marché, celui qui permet a Stone Cold Steve Austin de s'acheter des packs de bières par centaines. Mon nom est Anderson, Ken Anderson. Tu as bien entendu. Tiens bien ce volant, je n’aimerais pas que l'on annonce ma mort a cause d'un chauffeur qui a fait un infarctus en apprenant qu'il avait dans son taxi le grand Ken Anderson. Ce soir, je continue ma conquête au titre à la AWC. Ce soir, je vais donner une leçon morale à Stone Cold Steve Austin contrairement à ce qu'il a reçu la semaine dernière par Christian Cage mais ca, c'est une autre histoire. Aujourd'hui, je remporterais ce match pour enfin prouver à ce chauve alcoolique.
CHAUFFEUR › Excusez-moi, je ne vous avez pas reconnu. D'ailleurs, je dois vous dire monsieur Anderson que depuis que j'ai commencé à regarder chaque show de cette fédération, je me demandais à chaque fois ce qui se passait dans la tête d'Austin pour ne pas avoir pensé a vous recrutez plus tôt.
MISTER ANDERSON › On va pas s'éterniser sur ca. Si Austin a bien une qualité, et c'est bien la seule, qu'il a en plus de notre bon vieux Vince, c'est qu'il à attendu moins longtemps pour me contacter. Mais maintenant, je me fiche un peu de ca. Aujourd'hui, enfin je vais confirmer, une fois de plus la place ou je dois me situer dans la hiérarchie de cette fédération : EN HAUT. Ce n'est pas un rookie de seconde zone qui me ridiculisera. J'ai déjà beaucoup accompli pour m'arrêter en si beau chemin.
CHAUFFEUR › " Un Rookie " ? Votre adversaire de ce soir je suppose Mr. Anderson. Je peux vous demander de qui il s'agit ?
MISTER ANDERSON › Maintenant que la conversation a commencé, bien sur. Son nom est Bryan Danielson. Pour ma part, il n'est rien d'autre qu'un rookie.
CHAUFFEUR › J'aimerais pas vous contredire, Mr. Anderson mais Bryan Danielson n'est pas un rookie. Il est peut-être jeune mais ce n'est pas un rookie.
MISTER ANDERSON › Il a beau être jeune, nous avons tout les deux commencés la même année, En 1999 mais toi qui ai un si grand adepte tu devais être au courant, je suppose. Nous avons débuté la même année donc pour moi, nous avons le même âge. Mais tu vois la différence entre lui et moi ? Tu vois les différences que j'ai accomplies en onze années de carrières contrairement à lui ? J'ai touché plus souvent l'or que lui. J'ai plus mûri que lui. Quand il se retrouva en face du grand Ken Anderson dans le ring, je me demande de quelle facon il réagira.
CHAUFFEUR › Comment il réagira ? Comment ca, je vous suis pas.
MISTER ANDERSON › Il a forcément eu des hauts, mais surtout des bas dans sa carrière. Et c'est dans ces moments-là que l'on cherche un élément pour se comparer aux autres. J'en suis sûr et certain, Bryan a déjà analysé mon cas car nous avons débuté la même, je suis donc un modèle pour lui, ca semble évident. Mais je pense qu'il na pas trouvé la faille, qu'il n'a pas trouvé d'autres point commun entre nous deux mis a part cette fameuse année 1999. Alors tu vois, je pense qu'il sera surtout impressionné. Il se sentira obligé de river mes épaules sur ce ring pour avoir le compte de trois victorieux. Mais dans quelques heures, ca sera la désillusion pour lui. Je ne laisserai jamais, tu m'entends ? Jamais un rookie me vaincre. Toute les fois ou je me suis retrouvé dans cette position c'était parce que j'avais affaire à de gros morceaux que j'ai, en fin de compte, vaincu par la suite. T’imagine bien que Danielson est un apéritif pour moi comparé à un Kurt Angle ou d'autre gars du genre. C'est un reproche que je peux faire à Steve : Il me force à remporter des matchs mais il me fait fasse à de bon à rien.
CHAUFFEUR › Oui, mais Mr. Anderson, vous ne pouvez nier le fait que Bryan Danielson a offert des matchs spectaculaires et un beau parcours, notamment à la WWE ...
MISTER ANDERSON › Ne passe pas la vitesse supérieur comme ca. Chaque chose en son temps. J'ai bien entendu " offert des matchs spectaculaires " ? A quoi bon ? A quoi bon faire des matchs de 60 minutes alors que tu peux remporter le match avec moitié moins de temps ? Ces choses-là servent uniquement à faire plaisir aux quelques 20 000, 30 000 personnes qui assistent le show. Crois-moi, dés que j'aurais l'occasion de remporter ce match, même trente secondes après que l'arbitre ait fait sonner cette cloche, je le ferais. Je n’ai pas de temps à perdre en m'épuisant pour le public. Alors, oui peut-être qu'il a impressionné durant ce fameux match à la Ring Of Honor contre McGuinness uniquement parce qu'il a offert du bon temps au spectateur mais ca, j'en ai strictement rien à foutre. Ca ne m'interaisse pas de monter sur la troisième corde et faire des tours sur moi-même avant de sauter sur mon adversaire. C'est bien ca son plus gros problème, il n'est pas là pour gagner, mais pour amuser des gens comme toi.
Ken regarde le rétro du chauffeur pendant quelques secondes avant de reprendre ...
MISTER ANDERSON › Et cette fameuse fédération ... La WWE. World Wrestling Entertainment. Aujourd'hui qui peut se vanter d'avoir été un champion mondial ? Souligne bien, j'ai bien dit titre MONDIAL. Le titre soi-disant le plus prestigieux de a fédération. Et lui, à quoi a t-il eu le droit ? Au titre US. Le titre secondaire, déjà que ce pauvre Danielson faisait partie d'une compagnie ou le titre majeur ne valait rien je te laisse imaginer la valeur d'un titre US qui change de propriétaire comme Joel Gertner de capote. Tu comprends ca ? Un passage peut-être remarqué que si tu as un titre entre les mains. Ce titre qu'a obtenu Bryan ne le tire que plus bas. Mettre titre US de la WWE dans son CV, c'est tout simplement de l'auto-décrédibilisation. Tu peux prendre mon exemple, jamais je ne rappellerais que j'ai touché à ce titre US. Je préférerais m'attarder sur ma victoire au Money In The Bank de Wrestlemania 23 face à sept autres adversaires. Tu ne penses pas que je m'accréditerais de quelques honneurs en parlant de ce Money In The Bank plutôt que de ce règne merdique ?
Le chauffeur est sur le point de répondre mais Ken l'interromps.
MISTER ANDERSON ›Certes, il a remporter un Money In The Bank, mais tu as vu la date à laquelle il a remporté cette mallette ? en 2011, soit l'année la plus pitoyable que cette entreprise qu'ai connu. En plus de ca, ou se trouvait la magie du match quand tu savais que t'avais un autre MITB qui allait se passer quelques minutes après ? A Wrestlemania 23, J'ETAIS la magie. J'ETAIS celui qui avait crée la sensation, celui dont personne n’avait confiance, c'était moi le vainqueur ! Et même dans la tête de personnes comme toi, fan de ce sport c'est moi qui devrait être ancré dans ta tête comme étant le seul, l'unique, le vrai vainqueur d'un Money In The Bank ladder match !
CHAUFFEUR › Bien sur, mais quand même, entre nous Mr. Anderson, il a beau être un rookie comme vous dîtes, vous ne pouvez nier le fait qu'il est un catcheur technique, rapide, agile.
MISTER ANDERSON › Dis-moi, comment tu t'appelles ?
CHAUFFEUR › Je m'appelle Larry, Monsieur.
MISTER ANDERSON › Ecoute, Larry. Je sais que tu n’as jamais été dans un ring, que tu ne t'es jamais entraîné. D'ailleurs, je suis qu'il est entrain de s'entraîner comme un acharné à quelques heures de notre match, le Bryan. Mais Larry, tout ce que tu vois, les gars qui sautent, bondissent sont là uniquement pour te divertir. Sache que je me fou royalement du mot entertainment. Ce qui m'interaisse c'est le mot wrestling et je suis sûr que tu sais que je suis le meilleur dans ce domaine. Danielson fait parti de la trempe de ces superstars qui ont grandi en s'extasiant dés qu'ils voyaient sur le ring un Stone Cold Steve Austin qui appliquait son stunner sur son boss. Comment peux-tu prétendre être bon en n'appréciant uniquement les scènes similaires à celles-ci ? Mais je suis d'accord avec toi. Il est rapide, agile et même technique si tu le souhaites. Maintenant, c'est une question de temps avant que je puisse te contredire quand tu verras le match, ce soir.
Un long silence s'en suit ... L'arène est de plus en proche. Larry reprends la parole.
CHAUFFEUR › Dîtes, Mr. Anderson vous disiez il y'a de cela quelques minutes qu'il n'avait rien accompli dans sa carrière. Dois-je vous rappeller que Bryan Danielson est le tout premier et l'actuel champion par équipe de la AWC ?
MISTER ANDERSON › Non, Larry. Ce n'est pas la peine de me le rappeler. Bryan est devenu le premier champion par équipe de la AWC dans le premier Pay-Per-View. C'est symbolique, je le félicite, d'ailleurs. Mais honnêtement, partagé un titre en deux c'est plus du foutage de gueule qu'autre chose. Se sentait-il assez faible pour s'attaquer à un titre solo ? Je pense, oui. Avoir Gregory Helms à ses côtés lui permet de se sentir plus fort. Mais aujourd'hui, on sera seul tout les deux sur le ring. A quoi bon apporté son titre par équipe dans un match en solo ou il se verra perdre ? Tu sais, ce sont les premiers champions. Un premier champion doit avoir le charisme, la présence, l'allure et surtout le talent dans le ring. Helms et Danielson te font-il un quelconque effet ? Non, logiquement. Après tout, tu a vu de quelle manière ils ont eût le droit a ces titres par équipes ? Ils ont affronté deux personnes qui ont engloutis huit autres équipes quelques minutes plutôt ! Où est le mérite dans ca, hein ? Larry.
CHAUFFEUR › Vous marquez un point la, Mr. Anderson.
MISTER ANDERSON › C'est évident que je marque un point, Larry. Depuis que je parle avec toi, depuis que je suis rentré dans ce taxi j'ai marqué des points. Je dois avoir pulvérisé haut la main le record de points, parce que personne n'est en droit de mériter un titre de cette manière. Mais il est encore débutant, je peux concevoir le fait qu'il veuille à tout prix ajouter une ligne à son mince palmarès. Moi, j'ai dépassé ce stade. Aujourd'hui ce qui m'importe contrairement à Danielson est non seulement de gagner, mais aussi d'humilier mon adversaire. Je ne veux pas avoir un goût quand je serais dans mon vestiaire après le match et que je serais sollicité de toute parts que ca soit journaliste ou même catcheurs de cette fédération.
CHAUFFEUR › En tout cas, je vous souhaite bonne chance, vous aurez, quoi qu'il arrive besoin.
MISTER ANDERSON › Non, Larry. Je n'en ai strictement rien à foutre que tu me souhaites bonne chance parce que lorsque tu m'aura déposé, dans l'arène, je serais dans l'optique d'un vrai combattant : Je gagnerais ! Tu m'entends, aujourd'hui lorsque l'arbitre fera sonner cette fichu cloche de fin de match, le vainqueur sera
MISTER ANDERSON › MISTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER ANDERSOOOOOOOOOOOOOOOOON !
...
Il finit pile poil à temps. Il est enfin devant l'arène. Il ouvre la porte, prend son sac et avant de refermer, il place sa tête à l'intérieur...
MISTER ANDERSON › AN-DER-SOOOOOOOON !
Il ferme la porte, et s'en va, le menton bien haut.
CHAUFFEUR › Connard.
MISTER ANDERSON › Huntington Center, promptement.
CHAUFFEUR › Tout de suite monsieur.
La voiture démarre aussitôt. La salle se trouve à l'autre bout de la ville le chemin est donc, par conséquent long et ennuyeux mais notre ami Ken est concentré. Le chauffeur, sentant une ambiance pesante, décide d'engager la conversation.
CHAUFFEUR › Dîtes, je viens de me souvenir que c'est la qu'avait lieu le prochain show de la AWC. J'en suis un gros fan, je suis depuis cette fédération depuis le début. Je peux vous demandez pourquoi vous allez là-bas ?
MISTER ANDERSON › Regarde bien ton rétroviseur bonhomme. Tu prétends être un fan de la première heure de cette fédération et tu ne me reconnais pas ? Quelle prétention. Si tu est vraiment un fan de la première heure, tu ne reconnaît même pas le meilleur que tu puisses trouver sur le marché, celui qui permet a Stone Cold Steve Austin de s'acheter des packs de bières par centaines. Mon nom est Anderson, Ken Anderson. Tu as bien entendu. Tiens bien ce volant, je n’aimerais pas que l'on annonce ma mort a cause d'un chauffeur qui a fait un infarctus en apprenant qu'il avait dans son taxi le grand Ken Anderson. Ce soir, je continue ma conquête au titre à la AWC. Ce soir, je vais donner une leçon morale à Stone Cold Steve Austin contrairement à ce qu'il a reçu la semaine dernière par Christian Cage mais ca, c'est une autre histoire. Aujourd'hui, je remporterais ce match pour enfin prouver à ce chauve alcoolique.
CHAUFFEUR › Excusez-moi, je ne vous avez pas reconnu. D'ailleurs, je dois vous dire monsieur Anderson que depuis que j'ai commencé à regarder chaque show de cette fédération, je me demandais à chaque fois ce qui se passait dans la tête d'Austin pour ne pas avoir pensé a vous recrutez plus tôt.
MISTER ANDERSON › On va pas s'éterniser sur ca. Si Austin a bien une qualité, et c'est bien la seule, qu'il a en plus de notre bon vieux Vince, c'est qu'il à attendu moins longtemps pour me contacter. Mais maintenant, je me fiche un peu de ca. Aujourd'hui, enfin je vais confirmer, une fois de plus la place ou je dois me situer dans la hiérarchie de cette fédération : EN HAUT. Ce n'est pas un rookie de seconde zone qui me ridiculisera. J'ai déjà beaucoup accompli pour m'arrêter en si beau chemin.
CHAUFFEUR › " Un Rookie " ? Votre adversaire de ce soir je suppose Mr. Anderson. Je peux vous demander de qui il s'agit ?
MISTER ANDERSON › Maintenant que la conversation a commencé, bien sur. Son nom est Bryan Danielson. Pour ma part, il n'est rien d'autre qu'un rookie.
CHAUFFEUR › J'aimerais pas vous contredire, Mr. Anderson mais Bryan Danielson n'est pas un rookie. Il est peut-être jeune mais ce n'est pas un rookie.
MISTER ANDERSON › Il a beau être jeune, nous avons tout les deux commencés la même année, En 1999 mais toi qui ai un si grand adepte tu devais être au courant, je suppose. Nous avons débuté la même année donc pour moi, nous avons le même âge. Mais tu vois la différence entre lui et moi ? Tu vois les différences que j'ai accomplies en onze années de carrières contrairement à lui ? J'ai touché plus souvent l'or que lui. J'ai plus mûri que lui. Quand il se retrouva en face du grand Ken Anderson dans le ring, je me demande de quelle facon il réagira.
CHAUFFEUR › Comment il réagira ? Comment ca, je vous suis pas.
MISTER ANDERSON › Il a forcément eu des hauts, mais surtout des bas dans sa carrière. Et c'est dans ces moments-là que l'on cherche un élément pour se comparer aux autres. J'en suis sûr et certain, Bryan a déjà analysé mon cas car nous avons débuté la même, je suis donc un modèle pour lui, ca semble évident. Mais je pense qu'il na pas trouvé la faille, qu'il n'a pas trouvé d'autres point commun entre nous deux mis a part cette fameuse année 1999. Alors tu vois, je pense qu'il sera surtout impressionné. Il se sentira obligé de river mes épaules sur ce ring pour avoir le compte de trois victorieux. Mais dans quelques heures, ca sera la désillusion pour lui. Je ne laisserai jamais, tu m'entends ? Jamais un rookie me vaincre. Toute les fois ou je me suis retrouvé dans cette position c'était parce que j'avais affaire à de gros morceaux que j'ai, en fin de compte, vaincu par la suite. T’imagine bien que Danielson est un apéritif pour moi comparé à un Kurt Angle ou d'autre gars du genre. C'est un reproche que je peux faire à Steve : Il me force à remporter des matchs mais il me fait fasse à de bon à rien.
CHAUFFEUR › Oui, mais Mr. Anderson, vous ne pouvez nier le fait que Bryan Danielson a offert des matchs spectaculaires et un beau parcours, notamment à la WWE ...
MISTER ANDERSON › Ne passe pas la vitesse supérieur comme ca. Chaque chose en son temps. J'ai bien entendu " offert des matchs spectaculaires " ? A quoi bon ? A quoi bon faire des matchs de 60 minutes alors que tu peux remporter le match avec moitié moins de temps ? Ces choses-là servent uniquement à faire plaisir aux quelques 20 000, 30 000 personnes qui assistent le show. Crois-moi, dés que j'aurais l'occasion de remporter ce match, même trente secondes après que l'arbitre ait fait sonner cette cloche, je le ferais. Je n’ai pas de temps à perdre en m'épuisant pour le public. Alors, oui peut-être qu'il a impressionné durant ce fameux match à la Ring Of Honor contre McGuinness uniquement parce qu'il a offert du bon temps au spectateur mais ca, j'en ai strictement rien à foutre. Ca ne m'interaisse pas de monter sur la troisième corde et faire des tours sur moi-même avant de sauter sur mon adversaire. C'est bien ca son plus gros problème, il n'est pas là pour gagner, mais pour amuser des gens comme toi.
Ken regarde le rétro du chauffeur pendant quelques secondes avant de reprendre ...
MISTER ANDERSON › Et cette fameuse fédération ... La WWE. World Wrestling Entertainment. Aujourd'hui qui peut se vanter d'avoir été un champion mondial ? Souligne bien, j'ai bien dit titre MONDIAL. Le titre soi-disant le plus prestigieux de a fédération. Et lui, à quoi a t-il eu le droit ? Au titre US. Le titre secondaire, déjà que ce pauvre Danielson faisait partie d'une compagnie ou le titre majeur ne valait rien je te laisse imaginer la valeur d'un titre US qui change de propriétaire comme Joel Gertner de capote. Tu comprends ca ? Un passage peut-être remarqué que si tu as un titre entre les mains. Ce titre qu'a obtenu Bryan ne le tire que plus bas. Mettre titre US de la WWE dans son CV, c'est tout simplement de l'auto-décrédibilisation. Tu peux prendre mon exemple, jamais je ne rappellerais que j'ai touché à ce titre US. Je préférerais m'attarder sur ma victoire au Money In The Bank de Wrestlemania 23 face à sept autres adversaires. Tu ne penses pas que je m'accréditerais de quelques honneurs en parlant de ce Money In The Bank plutôt que de ce règne merdique ?
Le chauffeur est sur le point de répondre mais Ken l'interromps.
MISTER ANDERSON ›Certes, il a remporter un Money In The Bank, mais tu as vu la date à laquelle il a remporté cette mallette ? en 2011, soit l'année la plus pitoyable que cette entreprise qu'ai connu. En plus de ca, ou se trouvait la magie du match quand tu savais que t'avais un autre MITB qui allait se passer quelques minutes après ? A Wrestlemania 23, J'ETAIS la magie. J'ETAIS celui qui avait crée la sensation, celui dont personne n’avait confiance, c'était moi le vainqueur ! Et même dans la tête de personnes comme toi, fan de ce sport c'est moi qui devrait être ancré dans ta tête comme étant le seul, l'unique, le vrai vainqueur d'un Money In The Bank ladder match !
CHAUFFEUR › Bien sur, mais quand même, entre nous Mr. Anderson, il a beau être un rookie comme vous dîtes, vous ne pouvez nier le fait qu'il est un catcheur technique, rapide, agile.
MISTER ANDERSON › Dis-moi, comment tu t'appelles ?
CHAUFFEUR › Je m'appelle Larry, Monsieur.
MISTER ANDERSON › Ecoute, Larry. Je sais que tu n’as jamais été dans un ring, que tu ne t'es jamais entraîné. D'ailleurs, je suis qu'il est entrain de s'entraîner comme un acharné à quelques heures de notre match, le Bryan. Mais Larry, tout ce que tu vois, les gars qui sautent, bondissent sont là uniquement pour te divertir. Sache que je me fou royalement du mot entertainment. Ce qui m'interaisse c'est le mot wrestling et je suis sûr que tu sais que je suis le meilleur dans ce domaine. Danielson fait parti de la trempe de ces superstars qui ont grandi en s'extasiant dés qu'ils voyaient sur le ring un Stone Cold Steve Austin qui appliquait son stunner sur son boss. Comment peux-tu prétendre être bon en n'appréciant uniquement les scènes similaires à celles-ci ? Mais je suis d'accord avec toi. Il est rapide, agile et même technique si tu le souhaites. Maintenant, c'est une question de temps avant que je puisse te contredire quand tu verras le match, ce soir.
Un long silence s'en suit ... L'arène est de plus en proche. Larry reprends la parole.
CHAUFFEUR › Dîtes, Mr. Anderson vous disiez il y'a de cela quelques minutes qu'il n'avait rien accompli dans sa carrière. Dois-je vous rappeller que Bryan Danielson est le tout premier et l'actuel champion par équipe de la AWC ?
MISTER ANDERSON › Non, Larry. Ce n'est pas la peine de me le rappeler. Bryan est devenu le premier champion par équipe de la AWC dans le premier Pay-Per-View. C'est symbolique, je le félicite, d'ailleurs. Mais honnêtement, partagé un titre en deux c'est plus du foutage de gueule qu'autre chose. Se sentait-il assez faible pour s'attaquer à un titre solo ? Je pense, oui. Avoir Gregory Helms à ses côtés lui permet de se sentir plus fort. Mais aujourd'hui, on sera seul tout les deux sur le ring. A quoi bon apporté son titre par équipe dans un match en solo ou il se verra perdre ? Tu sais, ce sont les premiers champions. Un premier champion doit avoir le charisme, la présence, l'allure et surtout le talent dans le ring. Helms et Danielson te font-il un quelconque effet ? Non, logiquement. Après tout, tu a vu de quelle manière ils ont eût le droit a ces titres par équipes ? Ils ont affronté deux personnes qui ont engloutis huit autres équipes quelques minutes plutôt ! Où est le mérite dans ca, hein ? Larry.
CHAUFFEUR › Vous marquez un point la, Mr. Anderson.
MISTER ANDERSON › C'est évident que je marque un point, Larry. Depuis que je parle avec toi, depuis que je suis rentré dans ce taxi j'ai marqué des points. Je dois avoir pulvérisé haut la main le record de points, parce que personne n'est en droit de mériter un titre de cette manière. Mais il est encore débutant, je peux concevoir le fait qu'il veuille à tout prix ajouter une ligne à son mince palmarès. Moi, j'ai dépassé ce stade. Aujourd'hui ce qui m'importe contrairement à Danielson est non seulement de gagner, mais aussi d'humilier mon adversaire. Je ne veux pas avoir un goût quand je serais dans mon vestiaire après le match et que je serais sollicité de toute parts que ca soit journaliste ou même catcheurs de cette fédération.
CHAUFFEUR › En tout cas, je vous souhaite bonne chance, vous aurez, quoi qu'il arrive besoin.
MISTER ANDERSON › Non, Larry. Je n'en ai strictement rien à foutre que tu me souhaites bonne chance parce que lorsque tu m'aura déposé, dans l'arène, je serais dans l'optique d'un vrai combattant : Je gagnerais ! Tu m'entends, aujourd'hui lorsque l'arbitre fera sonner cette fichu cloche de fin de match, le vainqueur sera
MISTER ANDERSON › MISTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER ANDERSOOOOOOOOOOOOOOOOON !
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Il finit pile poil à temps. Il est enfin devant l'arène. Il ouvre la porte, prend son sac et avant de refermer, il place sa tête à l'intérieur...
MISTER ANDERSON › AN-DER-SOOOOOOOON !
Il ferme la porte, et s'en va, le menton bien haut.
CHAUFFEUR › Connard.
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Age : 29
Lutteur Incarné : Monsieur Anderson.
Re: Attitude #6 - Bryan Danielson vs. Ken Anderson
Nous voilà à Green Bay, Wisconsin. Belle vue sur le lac Michigan et que dire du stade des Packers qui se situe seulement à quelques blocs de l'hôtel où résident deux des lutteurs de l'AWC. Pas n'importe quel lutteur, les Tag Team Champions ! Donc, Gregory Helms et Bryan Danielson sont à Green Bay.
GREGORY HELMS — Damn Bryan, on est où ?! Et ne me fais pas le coup du "dans ton cul", ça ma déjà suffit dans la voiture.
BRYAN DANIELSON — Green Bay, Wisoconsin baby.
GREGORY HELMS — Je sais que depuis que tu tes putain dents de sagesse ont été enlevés, tu n'en as plus aucune, alors je suis sur qu'il n'y a aucune explication à cette destination.
BRYAN DANIELSON — Et bien, si, il y'en a une.
GREGORY HELMS — Elle a intérêt d'être bonne parce que tu vois ce poing qui a tabassé plein de lutteurs pendant 385 jours pour garder son titre, il risque de finir dans ta gueule d'ange. Alors balance Bryan !
BRYAN DANIELSON — Il était une fois, l'histoire de deux hommes. tout commença, un jour ensoleillé de Juillet.
GREGORY HELMS — Abrège où c'est le pied qui finit dans ton cul.
BRYAN DANIELSON — Monsieur Steve Austin m'a donné un match face à Anderson pour l'Attitude de cette semaine.
GREGORY HELMS — Et ? Qu'est ce qu'on fout à Green B...
Un grand sourire prend place sur le visage de Bryan alors que Greg est lui, un peu plus déconcerté.
GREGORY HELMS — Ne me dis pas que tu veux te taper une slut de Green Bay pour voir à quoi Anderson marche ?
BRYAN DANIELSON — Nan, j'ai pas le temps pour ça, et en plus, à ce que j'ai pu voir, Green Bay est pas très haut dans mon classement. Detroit est la meilleur ville pour ça. Anyway ! Tu sais qu'Anderson cri toujours son truc avant d'aller se battre là. Et au final, tout le monde retient plus ça que ces performances in-ring. Et je fais parti de ces gens là. Anderson mérite bien son surnom de Cocky Loudmouth. Il porte se couilles dans sa bouche quand il parle mais par contre, sur un ring, il les enterre bien profond. Il aime l'ouvrir mais malheureusement pour lui, ces prestations sur le ring ne sont pas aussi fantasques que ces interventions au micro. Même lui le reconnait, son finisher, il l'a appelé le Mic Check pour rappeler que la seule chose où il était bon, c'était un micro à la main. Mais ce dimanche, sur le ring, Ken ne pourra utiliser son micro que pour annoncer au public qu'il abandonne. Oui Ken subira ma Crossface, il aura tellement mal, la douleur sera si forte qu'il en pleurera. Mais ce ne sera pas la seule raison, il pleurera aussi parce qu'il n'est pas the Greatest Wrestler in History. Il pleurera parce que son talent n'est pas à la hauteur de celui de l'American Dragon. je l'aurais à petit feu, il finira par mettre un genou au sol et là, je lui sauterai dessus, il tapera. oui Ken tapera parce qu'il n'a pas le mental de continuer à se battre, parce qu'il n'a pas le mental pour être un grand lutteur. De toute manière, cette place est déjà prise, mon nom est inscrit dessus en lettre d'or et il ne s'enlèvera plus.
GREGORY HELMS — Qu'est ce que tu veux dire ?
BRYAN DANIELSON — Nos ceintures de champion, personne ne pourra les enlever. Nos noms sont inscrits à vie sur ces ceintures et resteront accrochées à nos hanches jusqu'à notre mort Greg. Regarde nous, deux lutteurs dans la fine fleur de l'âge, il reste encore de nombreuses années avant que notre corps flanche. Et même si on a du mal physiquement, notre technique sera toujours suffisante pour faire taper nos adversaires. Alors que Kennedy commence à rouiller, il n'est plus aussi vif voir puissant.
GREGORY HELMS — C'est un avantage pour toi alors.
BRYAN DANIELSON — Ou pas. Il redoublera de roublardise pour essayer de m'atteindre. Mais la bave du crapaud n'atteindra pas la blanche colombe, je resterai toujours sur mes gardes, il essaiera de m'avoir et le seul moment où il s'ouvrira un peu trop à mes contres, il gouttera le ring et n'arrivera à se relever qu'après avoir taper. Désolé Ken mais avec moi en face, ça ne peut que marcher comme ça si tu veux finir ce match. Tu auras le droit à une civière si tu me tiens un peu trop tête.
Gregory tape un petit coup sur l'épaule de Bryan, un grand sourire aux lèvres pour le Cruserweight.
GREGORY HELMS — J'espère pour toi que tu n'en arriveras pas là.
BRYAN DANIELSON — Pourquoi ? Il y'a bien un moment où les mecs doivent rester à leur place. Un mec comme Anderson, qui arrive du jour au lendemain et qui réclame tout de suite un Shot et une place régulière en Main-Event, il faut les remettre à leur place où ils devraient être sur le carte mais aussi celui qui correspond à leur niveau, bas. On ne s'improvise pas Champion en un claquement doigt, notamment à l'AWC. Ken devrait ouvrir les yeux, s'il avait gagné l'IBR, là encore il aurait un peu plus de crédibilité, mais là rien du tout ! Il est déjà chanceux d'avoir une place dans Attitude au lieu de faire l'ouverture de Cold.
GREGORY HELMS — C'est vrai, étonnant qu'il soit là, de plus qu'il affronte un champion.
BRYAN DANIELSON — De la pitié. Tout simplement de la pitié. Quand un mec revient d'une traversée du désert comme il l'a fait, on ressent quand même un peu de compassion. On se dit : Oh Honey ! Comment une si frêle créature comme toi Ken a pu vivre autant de choses. Et c'est ce qu'a ressenti Steve en voyant cette pauvre brebis égaré. Ken, c'est un showman, c'est un mec qui électrise une foule hors du ring, je l’électrise dans le ring. Steve c'est dit que c'est un bon moyen de mettre en avant un fantôme, en le mettant dans un match face au Greatest Wrestler in this business. En nous faisant affrontés l'un l'autre, Steve espère que Ken haussera son niveau pour m'arriver à la cheville. Mais malheureusement, il ratera sa chance, comme il l'a fait auparavant, comme il l'a fait et comme il le fera. Et qu'est ce que la foule retiendra de ce match ? Qu'un asshole a voulu s'élever au rang d'un vrai wrestler. Le retour dans le monde réel arrivera très bientôt Ken, mais ce ne seront pas tes pieds qui seront sur le sol, mais plutôt ton visage criant de douleur, pris dans ma crossface !
Bryan a l'air vraiment convaincu mais Helms a quelques réserves.
GREGORY HELMS — Justement, c'est son premier match ici, il va faire son maximum pour te battre.
BRYAN DANIELSON — Laisse moi te rappeler deux trucs que tu as connu Greg. D'une, il y'a deux semaines, toi et moi, ont surprenait tout le monde en vainquant les Dudleys dans LEUR tournoi pour LEUR titre mais surtout pour NOTRE premier match. Maintenant, retournons un peu dans le passé, Avril 2009, un gros match entre des représentants de deux équipes de basket, Lakers et Nuggets. Un retour à la WWE pour Ken, il voulait faire son mieux possible. Résultat, il se blesse et est viré de la WWE. Ça c'est de la première apparition, chapeau Mister Anderson. J'espère au moins pour toi que ça se reproduira pas. Mais en tout cas Greg, ça montre une seule et unique chose. Quand Ken à la pression sur les épaules, il n'arrivera pas à faire sa Kenton Bomb et au contraire, ses deux épaules seront rivées au sol.
GREGORY HELMS — T'as pas tellement tort.
BRYAN DANIELSON — Si j'ai tort. Ce ne seront pas ses épaules qui seront collés au sol mais son visage. il bouffera le ring pendant que je lui porterai ma crossface, il souffrira et il abandonner, c'est ce qu'il se passe toujours et dimanche ne fait pas exception à la règle. Les Dudleys ont fait l’expérience de cette soumission et autant dire qu'ils en gardent des marques, aucun d'eux ne veut revenir dans nos filets. Ce sont des gros poissons mais inoffensifs. Aussi inoffensif que Ken. Il espère suivre notre route, gagner au premier match, mais malheureusement pour lui, ça ne se passera pas comme il souhaite. Je ne compte pas lui faire de cadeau, the Greatest Wrestler in this Corporation a envie de s'amuser et Anderson sera la première personne. Un mec qui veut être le champion dès le début, il n'ya que les exceptionnels qui y arrivent. Il n'est pas exceptionnel contrairement à ...
GREGORY HELMS — Nous.
Un grand sourire sur le visage des deux compères s'installe.
BRYAN DANIELSON — Tu vois ce qu'il y'a là-bas ?
Bryan pointe une structure quelques kilomètres plus loin.
GREGORY HELMS — Ça me dit quelque chose.
BRYAN DANIELSON — C'est le Lambeau Field, l'antre des Packers. Les Green Bay Packers. Si Kennedy rappelle à chaque fois qu'il vient de Green Bay, il n'en est pas une star, il n'est pas adulé comme les Packers ou comme moi dans chaque ville où je me déplace. Notre réputation et notre popularité sont très différentes, il n'ai aimé et encore, c'est un grand mot, dans sa propre ville. Alors que lorsque le Greatest Wrestler se déplace au Mexique, au Japon ou aux Etats-Unis, il est toujours accueilli comme un fils par sa ville. Je suis celui que tout père aimerait que son fils ressemble. Je suis l'idole des mères qui aimerait caser leur fille. Je suis l'idole des mères tout court aussi. Et avec cette ceinture sur mes hanches, les fans de vrai wrestling sont contents. Parce que je suis à la place où je dois être !
GREGORY HELMS — C'est bien tout ça mais Anderson, c'est quand même la seul vraie personne connu dans Green Bay.
BRYAN DANIELSON — Wrong ! Ken n'est qu'un homme dans une foule de star. Il restera toujours second dans le coeur des habitants de Green Bay. Comme il finira toujours second dans des compétitions, dans des combats. Il finira même troisième parce que Green Bay m'adore, Green Bay adore les vrais lutteurs, les vraies soumissions. Devant lui, il y'aura toujours les Packers. Cette équipe, c'est 4 Superbowls alors que Ken, c'est ... C'est ... NOTHING ! Ces petits exploits à la mord-moi le nœud n'ont rien à voir à côté d'un titre gagné dans la douleur et pas grâce à une mallette. Ça n'offre aucun crédibilité.
GREGORY HELMS — T'inquiètes pas, tu vas le bouffer Anderson.
BRYAN DANIELSON — Non, je ne le boufferai.
Bryan se retourne et part vers la sortie.
BRYAN DANIELSON — HE'LL HAVE TWO OPTIONS. KEN YOU'LL EITHER TAP ! OR SNAP !
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