Chronique: Le Total Package

[Jé']

Bon, j'suis pas un super habitué des chroniques, même si j'étais friand de celles de Kouini (mec, si tu nous lis, j'te kiff). Je me propose de vous faire cette chronique en illustration d'un terme qu'on utilise beaucoup pour qualifier le talent d'un lutteur. Ce terme est le suivant: Total Package.

Alors qu'est ce que le Total Package ? Le total package, c'est tout avoir. Un lutteur charismatique mais peu talentueux sur le ring n'a pas le total package. Un lutteur excellent sur le ring qui est une quille au micro n'a pas le total package. Vous voyez le genre.

Alors quels lutteurs ont ce caractère, cette chose qui fait qu'ils ont été, sont, ou seront probablement les plus grands ?

Je me propose de vous parler de certains de ces lutteurs, au fil des décennies. Les années 80, les années 90, les années 2000, de vous raconter un peu de leur histoire pendant cette décennie pour vous montrer que non seulement ils avaient le total package, mais qu'ils ont marqué l'histoire.

Pourquoi découper ainsi sur plusieurs décennies ? Parce la définition même de total package change. Parce que si des types ultras techniques, des génies des années 80 s'étaient retrouvés en 2010, qui ils auraient intéressé ? Les normes ont changé, les constructions de match, celles de feud, etc.

Je sais, tous les lutteurs très talentueux ne seront pas dans cette chronique, je m'en excuse d'avance pour vos chouchous, mais je ne peux pas caser tout le monde.

[Jé']

- Années 80

Pour les années 80, je vais parler de trois lutteurs qu'on ne peut reconnaître que comme des légendes. Ces hommes sont Ric Flair, Terry Funk et le 'Macho Man' Randy Savage. A priori, peu de choses rassemble ces trois hommes. Aux débuts des années 80, Ric Flair avait la trentaine, il était au top de son art et était le visage de la NWA. Savage, lui commençait à peine sa carrière et ne serait signé à la WWF qu'en 85. Et Terry Funk, lui, avait déjà dépassé les quarante ans et faisait sa grande arrivée à la WWF en 85 également.
En fait, ces lutteurs n'avaient à cette époque qu'un seul et unique point commun: ils avaient le total package.




- Terry Funk

Certains d'entre vous le savent, Terry Funk est un lutteur qui me tient à cœur, pour moi, c'est tout simplement l'un des meilleurs. Alors que, j'en suis sûr, la plupart d'entre vous, en pensant à Funk ne pense qu'au hardcore, je tiens à mettre le hola tout de suite. Terry Funk était, avant d'être hardcore, un grand technicien, initié à l'art par son père, Dory Funk Sr. à Amarillo, Texas. C'est dans les années 90 que, vieillissant, ne pouvait livrer les même matchs qu'avant, il adopte ce style hardcore.

En 81, il lutte à Memphis et délivre une énorme feud avec Jerry Lawler, nous donnant quelques promos extraordinaires. C'est au japon qu'on retrouve ensuite Terry Funk, qui est allé là bas pour se perfectionner et trouver un catch plus brutal, plus réel. Il y gagne en 82', avec son frère Dory Jr, le prestigieux tournoi de l'AJPW, le World's Strongest Tag Team League et fait divers matchs au japon. Rien de bien folichon, me direz vous, hein ? Il fait quand même un 5 star match en luttant avec son frère contre Stan Hansen et Bruiser Body.

En 85 il fait son arrivée à la WWF, où il se balade avec un fer à bétail, ce qui deviendra l'une de ses marques de fabrique. Il fait équipe avec son frère, a une rivalité avec le JYD et Tito Santana et les affrontent à WM 2. Là encore, rien de super.
Mais ce qu'il faut noter, c'est que malgré le peu d'exposition qu'il a, Funk livre toujours des prestations solides. En solo ou en équipe, il délivre la marchandise comme peu.

Mais c'est en 89' qu'il explose réellement.

Il rejoint la WCW (Turner vient de racheter la NWA en 1988) et entre dans le clan de la J-Tex Corporation, clan géré par Gary Hart qui comporte des lutteurs texans et japonais. A WrestleWar 3, Flair bat Ricky Steamboat pour le NWA World Title. Funk, qui était l'un des trois juges pour ce match, monte sur le ring, félicite Ric Flair et lui demande un match pour le titre, Flair refuse, et Funk lui met un droite. C'est le début de la rivalité de l'année 89' selon le Wrestling Observer Newsletter. Et cette rivalité sa culminer au PPV Clash of Champions dans un I Quit Match où Flair va gagner. Après le match, Funk serre la main de Flair et se fait attaquer par les hommes se sont clans, devenant face, mais ce n'est à la rigueur d'une anecdote.

Alors voilà ce que cette rivalité va lui apporter. Rivalité de l'année 89, un 5 star match (le second de la décennie pour Terry), il est élu meilleur brawler de l'année, meilleur heel de l'année, meilleur lutteur en interviews, bref, c'est un hold up. Sur cette simple année, Terry Funk s'est montré être l'un des meilleurs lutteurs au monde. Il tient tête à Flair au micro, est au moins aussi bon que lui sur le ring, que dire de plus ? Surtout qu'il faut y ajouter ses prestations au Japon et sa feud avec Lawler en 81', bref, Terry Funk, malgré sa quarantaine, survole cette décennie, mis à part sa période de creux à la WWF.

Alors voilà quelques promos de l'homme, ainsi que le I Quit Match, mauvaise qualité, mais c'est les 80's:
- Searching for Jerry Lawler, Memphis Wrestling
- Middle Age and Totally Crazy, Memphis Wrestling
- Old Yeller Ain't No Dog, World Championship Wrestling
- Ric Flair vs. Terry Funk I Quit Match, Clash of Champions IX, World Championship Wrestling (je vous laisse le soin de cliquer sur la droite pour trouver la suite)
- Ric Flair vs. Terry Funk feud & match recap, World Champion Wrestling



- Ric Flair

Honnêtement, y'a-t-il besoin de présenter l'homme ? Ric Flair est l'une des figures de ce sport les plus connus. Alors, où était il dans les années 80 ? Il a passé la décennie à la NWA/WCW (WCW depuis 88), toujours fidèle, et y a forgé sa personnalité de Nature Boy, ce type après lequel les dames courent, toujours bien coiffé, bien habillé, et distribuant des 'Woo' à droite à gauche. Flair est champion de la NWA en 81 après avoir battu Dusty Rhodes, il est le visage de la fédération, il est au sommet de son art. Il a diverses feuds, Steamboat, Harley Race, Roddy Piper, Dusty Rhodes, Magnum T.A., etc. Mais on en retiendra surtout deux, celle contre Terry Funk, dont j'ai parlé au dessus, et celle contre Sting, l'une des plus belles feuds de ces années là, et qui perdurera jusque dans les 90's et même le début des 00's. Je veux surtout parler de la chose la plus marquant que Ric Flair ai faite durant toute cette décennie. La chose qui a montré la route à d'autres.

Les Four Horsemen. Ce gang, c'est LE gang, il était le prédécesseur de la nWo, de la DX, de l'Evolution et de tant, tant d'autres. Ce gang se réuni autour des frères Ole et Arn Anderson, de leur "cousin" Ric Flair, et de Tully Blanchard, mais on oubli souvent le cinquième hommes des premiers Horsemen, leur manageur J.J. Dillion. Ils étaient différents des gangs qui les avaient précédés, ils brisaient les règles, ils se servaient de leur nombre pour décimer le roster de la WCW en s'attaquant aux tops faces, notamment Dusty Rhodes, leur plus grand rival, sans oublier qu'ils monopolisent les titres.

Au cours de toutes ces années, il s'est établi comme le meilleur, sur un ring, au micro, il est LE meilleur. La foule adore le détester ou l'adule, c'est selon. Malgré quelques problèmes backstages, des altercations et autres dérapages qui ont entachés ces années pour Flair, il reste le visage de la NWA pendant ces années, et comment oublier les Horsemen ?

Faisons le bilan pour Flair sur ces années avec les prix que le PWI lui donne.
- 3 feud of the year (vs. Terry Funk en 89, vs. Lex Luger en 87, et Horsemen vs. Super Powers & Road Warriors). 4 match of the year (vs. Steamboat en 89, vs. Dusty Rhodes en 86, vs. Kerry Von Erich en 84 et vs. Harley Race en 83.) Il est le lutteur le plus haï de l'année 87. Et le plus important, il décroche le prix de lutteur de l'année, sur les années 81, 84, 85, 86 et 89.

Le Wrestling Observer n'est pas plus sévère, il décerne à Flair les même prix que le PWI pour les matchs of the year. Il est élu le plus charismatique en 80, et de 82 à 84 inclus.

Oui, on peut le dire, les années 80s ont réellement été les années d'or de Ric Flair. Il est le visage de la NWA, créé un précédents à tous les futurs gangs avec les Four Horsemen, il se créer cette gimmick de Nature Boy. Alors je vous laisse ces quelques promos de Flair, (les MOTY étant introuvable, si quelqu'un les déniche, il n'a qu'à me les donner que je les incorpore.)

- NWA World Champion, World Championship Wrestling
- The Nature Boy, World Championship Wrestling
- Still the Champ, World Championship Wrestling



- Randy Savage

"OHHHH YEAH !" Comment présenter le Macho Man autrement ? Cette voix, cette présence, ce charisme, ce talent ... Tant de choses marquantes. Je crois que c'est l'un des meilleurs exemple de Total Package avec Mr Perfect, dont je parlerai dans la seconde partie de cette chronique. Je vais passer la première moitié de cette décennie pour le Macho Man, en effet, c'est en 1985 qu'il signe à la WWF. Il est présenté comme le free agent le plus prisé de tout le business. Savage apparaît pour la première fois à Tuesday Night Titans. Tous les manageurs le veulent et sont là pour le faire signer dans son écurie. On a Freddie Blassie, qui a Hulk Hogan le contrat et peut donc faire signer à Savage un match pour le titre. On a Heenan, qui connaît Hogan, le champion, et ses faiblesses comme personne, on a Jimmy Hart, qui a déjà managé Savage à Memphis, mais aussi tous les manageurs secondaires. Ils vantent leur qualité à Savage, mais lui dit qu'il a déjà choisi son manageur, c'est elle. "Elle" ? Oui. Savage créer un précédent, il se fait manager par une femme. Elizabeth, la première femme du wrestling business.

Randy Savage vient d'entrer à la WWF avec un push majeur, il a une gimmick d'égoïste macho complètement fou, qui n'hésite pas à maltraiter sa manageuse et menacer n'importe qui qui jette ne serait ce qu'un regard à Miss Elizabeth. Et tout le génie d'avoir cette magnifique jeune femme comme manageuse, c'est qu'elle ne triche pas, elle ne parle pas, elle n'aide pas Savage. Elle est un femme sous son contrôle, contrairement à la plupart des manageuses, elle ne vole pas le heat à son poulain, au contraire, les hommes envient Savage et le détestent par la même occasion, les femmes plaignent Elizabeth de détestent le Macho Man aussi.

Fin 85, alors que Savage n'a lutté que quelques matchs et prit part à une tournoi où il a perdu en finale contre le JYD par count out. Savage va s'attaquer au champion Intercontinental, Tito Santana. A l'époque, il faut rappeler que ce titre était très prisé. Tous les hommes assez talentueux pour être sur le WWF Title mais à qui on n'avait pas encore de case à donner se retrouvaient en course pour l'IC. Savage va gagner le titre des mains de Santana début 86, en trichant, bien évidement. Il va feuder avec Sammartino autour du titre, et aussi avec George Steele, mais les battra tous (Steele à WM 2, notamment). Il bat même deux fois Hulk Hogan au Garden, mais par décompte.

C'est à Wrestlemania 3 qu'il atteint le sommet de son art, dans un match contre son rival Steamboat (managé par un ancien rival du Macho Man, Steele) pour le titre intercontinental. Un match superbe, considéré par beaucoup comme le meilleur de l'histoire de Wrestlemania. Après 19 tentatives de tombé, Steamboat gagne sur un body slam contré en roll up. Ce match est nommé match de l'année par le PWI et le WON.

Mais ce n'est pas tout ce que fait Savage. Il gagne le King of the Ring, devient progressivement face, rivalise avec le Honky Tonk Man pour le titre de "Greatest Intercontinental Champion of All Time", il va former les Mega Powers avec Hogan, et surtout, il va devenir WWF Champion à Wrestlemania IV. Il tient le titre plus d'un an, feud avec Hogan contre les Mega Bucks (André et Dibiase), mais au dessus de tout, c'est sa feud avec Hogan qui va finir de l'établir comme l'un des tous meilleurs. Savage perd contre Hogan à WM V, et sa manageuse devient Sensationnal Sherri, mais ça, c'est anecdotique.

Bilan pour Savage ? Il fait une entrée fracassante à la WWF, établi une précédent sensationnel pour les futurs heels, livre l'un des meilleurs matchs de tous les temps et nous délivre des promos extraordinaires. Il est tour à tour le lutteur le plus populaire et le plus haï de l'année en 88 et 89 par le PWI, toujours selon le PWI, il est le lutteur de l'année 88. Allez, quelques promos, et le match contre Steamboat, mais pas celui de WM 3, un moins connu et tout aussi bon, c'est cadeau.

- Macho King, WWF
- Macho Madness
- Randy Savage vs. Ricky Steamboat, 15/02 (la suite en haut à droite.)

[Micka']

Chronique super intéressant mais pour le moment, je peux pas commenter, les années 80 c'est beaucoup trop loin pour moi. Et il y a juste Ric Flair dont je pourrais donner mon avis, mais je l'ai connu que sur la fin de carrière où il doit être largement inférieur à=à ses années dont tu nous parles.

[Gumpy]

J'savais pas trop comment tu allais tourner la chose mais finalement tu me donnes quelque chose de très bien, montrant des exemples concret en expliquant ce qu'on fait les bonhommes, et ça se lit bien !
Bien joué, cowboy !

Tiens, d'ailleurs, le I Quit Flair vs. Funk, c'est pas un 5 stars ?

[Jé']

J'savais pas trop comment tu allais tourner la chose mais finalement tu me donnes quelque chose de très bien, montrant des exemples concret en expliquant ce qu'on fait les bonhommes, et ça se lit bien !
Bien joué, cowboy !

Tiens, d'ailleurs, le I Quit Flair vs. Funk, c'est pas un 5 stars ?

Le WON leur a donné 5 Star, oui, excellent match ^^

[CHD]

Les VRAIS total packages, c'est Jericho et Michaels.

[Jé']

Les VRAIS total packages, c'est Jericho et Michaels.

Il n'y a que deux lutteurs avec le total package ? Non.
Jericho et Michaels ont explosé dans les années 80 ? Michael style "huhhhhh nan !"

[Acapulco Sobchak]

Chris Jericho & Michaels font partie des packages, et je pense que ça viendra dans la suite de ta chronique, en tout cas très bon début tu m'as trop intéressé, j'ai bien apprécié le bout sur Funk que je connaissais pas non plus que ça, celui de Savage est vraiment bon et Flair, t'as geré également ! On veut la suite

[HOMICIDE]

Où est Manny Fernandez ?

[Jé']

Manny Fernandez est une quille, tous ceux avec qui il a lutté le surpassait, Terry Funk, Dusty Rhodes, les Anderson, etc.

Y'a plein de lutteurs que j'voulais mettre, mais pas de place. Rick Rude surtout. Et non, Jericho ne sera pas dedans =/

[Jé']

- Années 90

Pour les années 90s', je vais encore une fois parler de trois lutteurs qui ont explosé pendant cette décennie. Ces trois lutteurs sont 'Mr Perfect' Curt Hennig, qui commence la décennie en tant que l'un des concurrents au WWF Title; Sting, qui s'installe comme top face de la WCW; et Shawn Michaels, qui commence sa carrière en solo. Ici aussi, il n'y a à priori aucun point commun entre les trois hommes, mais il y en a un. Les trois hommes sont 'parfait', sur le ring, ils sont des techniciens hors pair, leurs seules présences fait acclamer ou huer la foule, ils délivrent des promos comme personne au micro. Ils ont le total package.

- Sting

Sting est sans aucun doute la plus grande légende à ne pas être passer par la WWF/E. Il a sut sans cesse se renouveler dans sa gimmick comme sur le ring, et même si son niveau sur le ring a baissé récemment dût à l'âge, il est une tête au dessus de tous les autres de son âge actuellement en activité que ce soit Flair ou Hogan.

Sting commence la décennie comme challengeur numéro un au titre NWA de Ric Flair, mais quand celui ci lui demande de renoncer à son shot, c'est leur rivalité qui reprend. Sting est néanmoins blessé, et doit abandonner son shot au profit de son grand ami Lex "I Can't Wrestle" Luger. Ce n'est qu'en juillet qu'il mettra enfin les mains sur le titre mondial. Il perd le titre début 91', mais il est devenu LE top face de la WCW, c'est durant cette période qu'il va gagner le surnom de "Franchise of WCW". Sa popularité est sans égale, aucun lutteur n'est autant acclamé que lui, et même les heels ne provoquent pas d'aussi bonnes réactions. Pendant cinq ans, il va porter la WCW sur ses épaules.

Début 1996, Sting change de look. Il arbore des cheveux plus long et noirs, et son facepaint est maintenant blanc, maigre changement, pour l'instant, oui, mais c'est progressivement que son personnage se mute. Il adoptera plus tard un facepaint blanc, et une tenue entièrement noire. Cette gimmick qui est en train de se créer, tout doucement mais surement, que beaucoup pensent "copiée" à l'Undertaker est inspirée du film "The Crow". En 96', Sting prend une autre dimension, alors qu'il était dans l'équipe WCW et opposé à la nWo, il dit se sentir trahi par la WCW, et il n'adhère pas aux méthodes de la nWo. Il se considère dès à présent comme un 'free agent'. Je sais pas si vous vous rendez compte de l'impact du truc, lui, la "Franchise" devient l'un des premiers (si ce n'est LE premier) tweener de toute l'histoire de la lutte. En Octobre 96', Sting attaque le faux Sting de la nWo, et ceux ci lui proposent d'être inclus au gang pour se venger de la WCW. C'est la première fois qu'il arbore le manteau noir et sa batte. Sa réponse à la proposition de la New World Order ? "The only thing that's fore, sure about Sting ... Is that nothing's for sure." Sting ne parlera plus au micro pendant plus d'un an. Il est devenu un personnage complexe, face ? Non, pas réellement. Heel ? Non plus. C'est du génie, tout bonnement.

Le bilan de cette décennie pour Sting ? Il a gagné ses premiers titres mondiaux, le titre US et les titres par équipe (notamment avec Lex Luger). Le PWI lui décerne les prix de MOTY 91' (Sting & Luger vs. Steiner Brothers) le prix de lutteur le plus inspiré de l'année 90', il est le lutteur le plus populaire de l'année quatre fois, 91', 92', 94 et 97, le lutteur des années 90 et 92. Et le WON lui décerne tout autant d'awards, 5 star match, meilleur face 92', lutteur le plus charismatique de l'année 92. C'est un Hold up.

Alors voilà, des promos des des matchs de l'Icon, que ce soit en face ou en heel. Et une vidéo bonus que j'adore personnellement, qui retrace le changement de gimmick de Sting. C'est cadeau.

- In WCW i'm a big dog
- This is sting
- No word needed
- Sting army
- Sting is exposed as the Evil Mastermind
- War Games 92', Five Stars Match (la suite trouvable facilement sur la droite)
- Sting vs. Lex Luger (ne croyez pas son surnom, Luger n'est pas un total package. Et justement, je vous laisse admirer comment Sting se débrouille avec un adversaire de moindre talent.)


- 'Mr Perfect' Curt Hennig

"There's only one Mister Perfect, and you're lookin' at it. Hennig est passé à la WWF de 82 à 84, mais sans succès. C'est quand il revient en 88, sous la gimmick de Mister Perfect, l'athlète ultime qui est le meilleur dans chaque sport (on le voit notamment faire 300 points au bowling, marque un panier du milieu du terrain, dos au panier, et autres vignettes du genre). Alors, où retrouve-t-on Hennig en début de cette décennie ? Managé par 'The Genius' (le frère de Randy Savage irl), il est le second homme du Royal Rumble 90' qu'il perd au profit de Hulk Hogan avec qui il a eut une rivalité autour du WWF Title, s'inclinant à chaque Main Event de house show contre Hogan. Suite au Rumble, Perfect prend Bobby 'The Brain' Heenan comme manageur, et il va gagner le titre Intercontinental vacant en finale d'un tournoi, battant Tito Santana. Il perdra ce titre quatre mois après contre le Texas Tornado. Il le récupèrera suite à une feud contre son dernier en novembre. Il tiendra le titre jusqu'en août 91'.

Hennig, blessé, va alors devenir le 'consultant' de Ric Flair, qui gagne deux titres de champion de la WWF pendant ce temps. L'accompagnant notamment à WM 8 pour son match contre Savage. Il ne lutte plus mais nous montre alors à quel point il est bon au micro, délivrant des promos extraordinaire avec Ric Flair. Après les Survivor Series 91, il va devenir commentateur de Superstars, et nous montre que même à ce poste, il est le meilleur. Il va garder ce poste un an, puis reviendra en tant que lutteur face pour une feud contre Ric Flair et son manageur Bobby Heenan, faisant équipe avec Randy Savage, homme avec qui il avait lui même eut une rivalité.

Je vais m'arrêter ici pour l'histoire. Oui, ça ne représente que trois années, et Perfect a fait bien d'autres choses (feud avec Luger, feud avec Michaels, feud avec Bret Hart, passage à la WCW, etc.) mais ça suffit amplement à appuyer son total package. En trois ans, Perfect a tout fait, un heel dominant restant 9 mois champion Intercontinental, il a été un manageur très efficace au micro pour Flair, ne lui volant pas la heat mais l'accentuant. Il a été commentateur, et surpassait ses collègues. Il a même été un face très aimé.

Mr Perfect est le lutteur qui a eut le moins de récompense de toute cette chronique, il a été classé 9ème meilleur lutteur au classement PWI de 93', et c'est tout. Dire qu'il n'a eut aucun impact ? Non. Perfect a été l'un des premiers lutteur à être une sérieuse menace pour Hogan, car si il était battu par lui en house show, on n'en parlait pas à la télévision, et quand Hennig battait Hart, il était pour certain très probable qu'il batte Hogan. Il a été l'un des champions Intercontinental les plus marquant de l'histoire, défendant son titre contre Santana, Texas Tornado, Bret Hart, et j'en passe. Cela semble maigre, mais Mr Perfect est sans aucun doute le plus talentueux lutteur de la WWF a n'avoir jamais touché au titre mondial. (Rude, Piper, ne sont pas loin derrière)

- Football vignette
- Basketball vignette
- WM 8 aftermatch
- Survivor Series 92', Mr Perfect in ring returns
- Mr Perfect vs. Bret Hart, King of the Ring 93 (la suite à droite)
- Mr Perfect vs. Bret Hart, Summerslam 91


- Shawn Michaels

Y'a-t-il réellement besoin de faire des présentations ? Shawn Michaels est l'un des meilleurs lutteurs de l'histoire de la lutte, il sait tout faire dans et en dehors du ring. En heel ? Il gères comme personne. En face ? Il obtient des pops monumentales. Sur le ring, il peut voltiger, être technique, brawler, et même porter des putains de powerbomb !

Alors qu'est ce qu'il se passe pour lui au début de cette décennie ? C'est les Rockers, une équipe jeune, innovante, athlétique. Ils avaient signés en 87, mais n'avaient pas duré, à cause d'une altercation dans un bar, mais avaient finalement re signé en 88, ce que peu de personnes savent. En 90, ils gagnent enfin les WW Tag Team Titles des mains de la Hart Foundation dans un house show, car Neidhart, la moitié des champions, devait résilier son contrant. Cependant, ils ne seront jamais champions officiels, car Neidhart re signe. Les Rockers sont là depuis deux ans, toujours pas de titre, et leur réputation backstages laisse penser qu'ils vont prendre la porte. Mais la WWF a des projets pour Shawn Michaels. Suite à divers mésententes avec Marty Jannetty, les deux hommes se voient convoqué au Barber's Shop de Brutus Beefcake qui veut les voir faire la paix. Michaels semble accepter, sert la main de Jannetty mais lui met un sweet chin music. Dans une séquence que tout le monde a vu au moins une fois, il fait passer Jannetty à travers l'une des vitres du Barber's Shop, nous donnant l'hilarante phrase de Monsoon "Jannetty trie to escape by the window !"

Shawn Michaels devient le Heart Break Kid (au passage, c'est Curt Hennig qui a trouvé ce surnom !) Il se trouve une manageuse qui est là pour tenir son miroir, Sensationnal Sherri. Michaels monte dans la carte, bat Tito Santana et a même une chance au titre WWF de Randy Savage, match qu'il perd. Il participe au "tout premier" ladder match de l'histoire contre Bret Hart pour l'IC Title mais perd. Il va cependant gagner le titre des mains du Bulldog en octobre 92. Michaels va ensuite se séparer de Sensationnal Sherri et feuder contre le revenant Jannetty contre qui il perd le titre. Il regagnera le titre avec l'aide de son tout nouveau garde du corps, Diesel. Il affrontera Razor Ramon à WM X dans un ladder match, gagnera les titres par équipe avec Diesel, il lance son talk show le "Heart Break Hotel" (salut Elvis). En 94, Michaels va accidentellement couter le titre Intercontinental à Diesel, entraînant leur split. Diesel devient WWF Champion, et Michaels engage un autre garde du corps, Sycho Sid. Il va échouer à gagner le titre de la WWF, encore un fois, ce titre qui manque à son palmarès pour qu'on le considère vraiment comme l'une des têtes d'affiche de la WWF.

Pendant cette décennie, Michaels va tout faire, il devient WWF Champion à Wrestlemania 12, le prenant des mains de son rival hors et à l'écran, Bret Hart. Il va participer au premier hell in a cell de l'histoire de la WWF, c'est un autre five star après le ladder match de WM X. Il conquiert le European Title, devenant le premier Grand Slam ChampioN. Il dirige la DX, feud avec l'Undertaker, il n'arrête pas. Je ne vais pas parler du Montreal Screwjob, trop d'encre à couler là dessus, ça serait inutile d'en rajouter, surtout que ni moi ni personne sur ce forum sait exactement ce qui s'est passé, malgré toutes les choses qui ont été dites dessus par les Hart ou Michaels.

Le Bilan pour Shawn ? Absolument brillant. Il obtient du PWI les matchs des années 93, 94, 95 et 96. Il est le lutteur le plus populaire des années 95 et 96. Le meilleur lutteur de l'année 96. Le WON quant à lui le déclare meilleur face de 96, lui donne deux des cinq five star match de la WWF. Il est le lutteur le plus charismatique des années 95 et 96. A la WWF, il est devenu le premier grand slam champion en moins de dix ans.

- Barber's Shop, Rockers break up
- Rockers vs. Brainbusters (suite sur la droite)
- Shawn Michaels vs. Razor Ramon, Ladder Match (suite sur la droite)
- Shawn Michaels vs. The Undertaker, Hell in a Cell (suite à droite)

[Gregory Helms]

T'as d'énormes connaissances, et tu les partage, c'est cool. Tu m'as rappelé quelque truc que j'avais oublié (ouais j'avais oublié que j'aimais Brutus Beefcake), et surtout ça met au clair certaines choses. J'aimais pas spécialement Sting ou Terry Funk, et je peux pas dire que maintenant je les adore, mais je les connais un peu plus au moins, ayant tendance à peut-être bloquer sur une partie de leur personnalité, je sais pas. A certains moments, tu t'éloigne un peu de l'idée de présenter les Total Package pour vraiment dresser la bio du lutteur, mais bon, à côté de ça on a les vidéos pour juger par nous même, c'est une bonne idée. Je les ai pas matés, je ferais surement ça, surtout celles de Perfect.

[HOMICIDE]

Douglas ? Taz ? Rude ? Hart ?

[Gumpy]

Moi j'voudrais une chronique ou un truc sur l'évolution de Sting, car c'est un sujet qui m'intéresse beaucoup.

Concernant ta chronique, sur le papier Perfect il fait quand même tâche. J'te cache pas que j'ai jamais vu le moindre match du monsieur, donc je ne me permettrai pas de juger, mais il y a au moins une chose que j'aimais pas chez lui : C'est sa bouille et son attire que j'trouvais pas génial, et Dieu sait que j'accorde de l'importance à l'attire.

[Jé']

Douglas ? Taz ? Rude ? Hart ?

J'sais pas si j'ai dis seize ou vingt fois que j'ai pas la place de mettre tous ceux qui le mérite

[the Colons]

Ouais mais Hart, il est plus que méritant, quand même.

C'est une bonne chronique dans l'ensemble, bien rédigée, intéressante. C'est sympa de partager tes connaissances, .

[Pascal - John Cena]

Douglas ? Taz ? Rude ? Hart ?

J'sais pas si j'ai dis seize ou vingt fois que j'ai pas la place de mettre tous ceux qui le mérite

Bah mets-en plus quand même parce que Bret Hart le mérite autant que ceux que t'as mis là!
Sinon c'est intéressant, bien écrit.
J'ai hâte de voir ceux que tu vas mettre pour les années 2000. J'espère voir Eddie

[Gregory Helms]

Faut bien se rendre compte que la chronique est en 3 partie, avec 3 lutteurs à chaque fois. Ça fait déjà 9 mecs à détailler, les promos à trouver et peut-être quelques infos à checker pour chacun, c'est déjà beaucoup de travail. Il peut pas en faire 5 par décennie.

[Jé']

Faut bien se rendre compte que la chronique est en 3 partie, avec 3 lutteurs à chaque fois. Ça fait déjà 9 mecs à détailler, les promos à trouver et peut-être quelques infos à checker pour chacun, c'est déjà beaucoup de travail. Il peut pas en faire 5 par décennie.

Merci

J'parle pas de mérite, si j'faisais ça au mérite, j'en serais encore aux années 80, au Sheik, à Backlund, etc.

Eddie est dans les 00', oui, étant l'un de mes lutteurs préférés, j'pouvais pas y manquer.

[Gumpy]

Bret, moi j'le trouve pas super au micro.
A moins que vous parliez d'Owen.

[HOMICIDE]

Angle, Eddie & Punk pour les 2000, hein ?

[Jé']

Angle, Eddie & Punk pour les 2000, hein ?

Exact ^^ au début j'voulais mettre Hero à la place d'Eddie, mais non.

[Pascal - John Cena]

Angle c'est une machine

[Acapulco Sobchak]

La triplette pour les 2000 je l'attends :ceour:
En tout cas jusqu'a présent, t'as fait du super boulot bonhomme. Ton papier sur Sting & Shawn Michaels GG

[Edge.]

T'as pas parler de Sandman .

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