Ground Zero - Invitationnal Battle Royal

[Bill DeMott]

Grumpf.

[Styl]

Nous sommes le grand soir, dans quelques minutes Ground Zero va officiellement commencer ! La foule a d'ailleurs du mal à cacher son impatience, mais avant le début officiel du second PPV de l'AWC, nous aurons droit, comme chaque semaine à l'opening battle royal. Ce match de merde là où on nous montre les rookies se foutrent sur le gueule. Plusieurs de ces merde lutteurs qui n'attendent que de figurer sur la carte sont déjà là. Autant dire qu'ils vont bientôt commencer à faire mumuse quand soudain.



Cette cloche suffit à ce que les fans lèvent leurs majeurs en direction du titantron, car oui, comment ne pas reconnaître à qui appartient cette musique ? John Bradshaw Layfield est ici, sa limousine est sous le titantron, le chauffeur descend de la voiture et vient ouvrir la portière au Wrestling God. Ce dernier descend, avec son chapeau, sa veste, un micro et son habituel slip, autant dire que le grand JBL est ici. Il lève le bras et affiche un large sourire, ce qui n'a que pour but de faire hurler la foule, des chants "Fuck You" se font entendre. Il n'en a que faire visiblement, enfin disons qu'il semble s'en amuser, il en rigole. Il reste sur la rampe d'accès et regarde les lutteurs présent sur le ring d'un air moqueur. Il porte le micro devant sa bouche et se met à parler.



John Bradshaw Layfield. | Alors je pense qu'il doit y avoir une erreur. Stone Cold Steve Austin est venu jusqu'à chez moi pour m'implorer de signer dans sa fédération miteuse en me promettant que je ne serai pas déçu. Et voilà ce que l'on me donne ? Juste le droit d'entrer et de venir sur ce ring avec toute la crasse de la fédération ? Austin s'est bien joué de moi et il le regrettera bien assez tôt. Le fait est que maintenant je suis ici, le jet m'ayant fait venir est déjà reparti, ce qui veut dire que j'ai donc gagné le droit de venir donner une leçon à ces rookies sur le ring. Mon dieu, c'est navrant de voir à quel point aujourd'hui on ne respecte pas les grands de ce business. John Bradshaw Layfield, le Wrestling God, celui qui a fait tourner la WWE pendant des années, celui qui n'a eu aucun mal à combler le vide laissé par Brock Lesnar. L'homme qui a eu le plus long règne de champion la WWE de toute l'histoire de Smackdown doit venir lutter contre les lutteurs lambda dont tout le monde se fout. Disons que c'est assez insolite comme situation, Austin a tout intérêt me filer un gros chèque pour que j'accepte de livrer un match parmi ces mécréants venus prouver leur infériorité.

Il s'arrête quelques secondes et reprend tandis que la foule exprime sa haine envers le Texan.

John Bradshaw Layfield. | C'est drôle, mais pour sans doute la première fois de ma vie, j'éprouve ce sentiment, le mot m'échappe, ah oui, la pitié. Oui j'ai l'impression d'être une sorte de bourreau pour ces pauvres lutteurs, tout ces minables pensant qu'ils ont la chance de devenir de grands lutteurs, devenir les piliers de ce business, je suis celui qui va détruire leur espoir en l'espace d'une poignée de minutes. Il n'y a juste qu'à comparer l'ensemble de ma carrière à celle d'un de ces losers, en moins d'un an j'ai prouvé plus que ce qu'ils prouveront en toute une carrière. Les faits sont là, mon palmarès parle de lui-même, mes exploits en témoignent, je suis le Wrestling God. Dwayne Jonhson, Steve Austin, Triple H, Hulk Hogan, Andre The Giant, The Undertaker, tout ces hommes là ont un points communs, ils sont tous inférieurs à moi. Qui est l'homme qui a tant de fois prouvé sa supériorité alors que tout était contre lui ? Moi. Qui est ressorti vainqueur de ces affrontements contre Eddie Guerrero ? Qui lui a volé son titre ? Qui a l'a tabassé comme un animal alors qu'il agonisait couvert de sang après avoir prit un coup de chaise ? C'est moi une nouvelle fois. Tout ce que j'ai fais, peut-importe que ça vous plaise ou non, j'ai prouvé que je mérite d'être reconnu en tant que le meilleur. Lors de mon long règne de champion, pendant presque un an, j'ai vaincu les uns après les autres, tout les adversaires qui voulaient tous la même chose, MON titre.



John Bradshaw Layfield. | Malheureusement tout ces matchs, tout ces affrontements ont aboutis sur la même image, la même conclusion, moi brandissant le titre de champion de la WWE. Mais maintenant tout ceci est terminé la WWE n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était. La seule fédération un minimum potable est celle-ci, l'AWC, enfin il manque tout de même un titre autour de ma taille pour considérer cette fédération comme un joyau de la lutte. Austin le savait, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est venu m'implorer de signer ici, Austin n'est en fait qu'une mauviette. Mais il n'est pas totalement idiot, il sait que sans un mec comme moi, sa fédération ne tournera pas indéfiniment, il a besoin d'un vrai lutteur, d'un vrai businessman, un homme qui sait déjà tout sur ce business. Ma présence ici ne fait qu'annoncer le changement d'ère ou d'attitude de cette fédération. L'ère JBL et la seule bonne attitude à avoir c'est de se mettre à genou devant moi, devant la légende du monde de la lutte. Les rebelles et autres salopards se dressant sur mon chemin connaîtront le même sort, je leur montrerai que le seul homme qui peut être à la tête de ce troupeau de moutons, c'est bel et bien moi. De toutes façons il faut vraiment que quelqu'un intervienne dans cette fédération, il n'y a qu'à regarder l'affiche du Corporation Championship pour comprendre.

Il s'arrête et reprend, les lutteurs sur le ring eux, ben, ils glandent.

John Bradshaw Layfield. | Un bouffeur de Burritos qui est une pale copie du Wrestling God version Mexicain, je comprend qu'il cherche à s'inspirer du meilleur mais dans le cas présent Del Rio se rend ridicule car il ne m'arrive pas à la cheville. C'est un homme sans personnalité qui cherche à calquer son image sur la mienne, mais bon d'un côté le fait qu'il tente de me copier le mène à remporter un titre. Et son adversaire est un nègre ! Encore un de ces minables qui a grandi dans la délinquance à braquer les braves gens et à salir l'image de notre nation. Deux étrangers, et on fout ça haut placé dans la carte, et pour un titre en plus ? Steve Austin et son staff gèrent très mal la fédération, mais tout cela va changer je vous le promet. Je ne veux que le bien pour notre nation, il faut que tout les gamins aient un vrai modèle, un homme représentant les Etats-Unis mieux que quiconque. Quelqu'un inspirant le respect et qui est déjà une légende, quelqu'un comme moi. Ces enfoirés d'étrangers et d'anti patriotique avec leurs discours d'anarchistes ne sont qu'une plaie, je compte empêcher cette vermine de nuire. Je sauverai cette industrie et j'assurerai à la génération de demain de devenir de bons citoyens qui se battent pour leur pays, pour les USA. Longue vie aux Etats-Unis !

La foule lance un chant "You Suck".

John Bradshaw Layfield. | Huez-moi aujourd'hui, demain vous me mangerez dans la main comme des animaux, vous me remercierez et vous admettrai que vous avez eu tort de me détester car je suis le héros dont notre nation à besoin. Mes intention sont claires, les USA doivent briller de mille feux tel le plus beau des joyau et personne ne m'empêchera de marcher sur tout ce qui s'opposeront à ma volonté.



John Bradshaw Layfield. | I'm A Wrestling God !

JBL lâche le micro et accourt vers le ring, are you ready for The Clothesline From Hell On Your Face ?! JBL va casser du jobber dès ce soir !

[KENTA.]

C’est une grande nouvelle pour les Kobayashi. Kenta, le fils ainé vient de recevoir son contrat pour la plus grosse fédération de catch du moment. Agé de 30 ans, il va pouvoir enfin se battre contre les légendes, écrire son nom dans le Hall of Fame, manger des Burger King... Mais si KENTA a eu droit à un contrat, ce n’est pas en remportant une œuvre de charité ou en envoyant le code "AWC" au 3615. KENTA a eu le contrat qu’il mérite enfin en ayant été élu 3 fois champion Junior de la catégorie Poids lourd et 2 fois Tag Team champion en ayant conservé le titre plus de deux ans ! Il a donc tapé dans l’ œil des dirigeants qui se sont empressés de lui envoyer une lettre pour arriver aux États-Unis d’Amérique et suivre ainsi une carrière en tant que lutteur professionnel de l’Attitude Wrestling Corporation. C’est ainsi que KENTA acheta un petit appartement près de Brooklyn dans l’État de New York.

KENTA arrive avec ses valises dans le hall d’entrée d'un petit hôtel de banlieue et s’approche de la grosse table en face de lui pour recevoir ses clés d'appartement. Devant lui se trouve un gros américain d’un style vestimentaire fort négligé, il est en train de lire un livre porno et regarde actuellement le poster central.(d'où le livre tourné à la vertical)

KENTA. Kon’...euh Bonjour

Le gros porc lève son regard sur le japonais puis continue sa lecture.

KENTA. Hum Hum BONJOUR !

Voyant que le gros ne répond pas, KENTA frappe son poing contre la table et provoque ainsi un sursaut du gros porc qui en lache son magazine, Kenta voit la femme nue que propose celui-ci en page centrale et lève le sourcil en regardant le gros américain tout transpirant. Après un moment de gène, l'Américain fronce les sourcils et commence à hurler pour essayer d'intimider le japonais

Big Jo’. HEY LE CHINTOC, ÇA NE SERT À RIEN DE FAIRE DU BRUIT SANS RAISON, ICI NOUS SOMMES DANS UN PAYS LIBRE, C’EST l’AMERIQUE. JE TE RÉPONDS SI J’EN AI L' ENVIE !

KENTA. Premièrement, je ne suis pas un «Chintoc» comme tu dis, mais je suis un japonais. Et pour ce qui est de faire du bruit je compte bien en faire en remportant la première invitaionnal battle royal. Il est hors de question que je signe à l’ AWC pour catcher dans l’ombre. J’ai besoin de faire des matchs, des grands matchs, et ainsi me faire connaître des médias et gagner le respect que mon peuple japonais mérite tant. Quand on regarde, au Japon, nous avons de grands champions, des lutteurs aux techniques tellement spectaculaires que tu peux laisser ton magazine au placard et mouiller quand même. Quand je pense à des noms tels que Ultimo Dragon, l’inventeur de l’Asai Moosault, Yoshiro Tajiri, Kenta Kobashi.. ;et j’en passe. Ce sont tous des gars respectueux qui font du bon catch. D’ailleurs, les Américains sont souvent venus au Japon pour apprendre en technique. Il suffit de penser au ichiban, Hulk Hogan, de retour en Amérique, il est devenu une légende. Vince McMahon a racheté le lutteur qui a fondé HulkMania maintenant connu du monde entier. Tout ça grâce à quoi ? A son expérience prise au Japon sur nos terres du soleil levant. Et maintenant, qu’est-ce qu’on voit sur vos rings ? Des types qui se prennent pour des gangsters et cachent leur visage avec des bandanas, d’autres qui se permettent de faire des choses odieuses aux divas durant leur promo, des types qui se font passer pour des morts vivants ou qui s’inventent une secte pour pouvoir librement commettre le chaos. Le catch est devenu juste de la violence, c’est à celui qui dit le plus de gros mots ou qui fait saigner le plus son adversaire, c’est vraiment devenu du grand n’importe quoi. Tout ça c'est du à un manque de techniques des américains qu'ils compensent par de la violence physique ou verbal. J’espère que je pourrais montrer l’exemple et au moins sauver les jeunes qui regardent ce sport, leur faire découvrir c’est quoi le beau catch, le catch propre et respectable. Là où l’on a des combats épiques où l’on affronte son adversaire pendant 60 minutes pour à la fin être tout les deux chaos et avoir la satisfaction d’avoir livré la plus grosse performance de sa vie. J’ai déjà eu cette sensation, et crois moi, c’est encore plus beau que d’avoir remporté un titre.

Big Jo’. Fais pas le malin, la demi-portion, j’vais au moins 2 fois ton poids, j’pourrais t’écraser comme une punaise.

KENTA. Trois fois !

Big Jo’. Quoi ?



KENTA. Tu fais au moins trois fois mon poids et en plus t’es lourd à la détente (petit jeu de mot subtile) , mais tu vois le poids m’importe peu, j’ai toujours fait avec. Je sais que je ne suis pas aussi grand qu’un Américain avec mon mètre 73, mais ça ne m’a jamais posé un souci pour battre des types plus lourd que moi. D’ailleurs, j’ai battu Samoa Joe en 2005 dans un match Tag Team. A cette époque, c’était la deuxième année consécutive que je conservais un titre un titre de champion Tag team avec mon ancien partenaire Naomichi Marufuji. J’ai terminé le combat avec mon Go To Sleep sur Brian Danielson, le champion ROH de l’époque. J'ai également combattu Kenta Kobashi, mon mentor et ses 122 kilos. Alors oui j’ai déjà battu des adversaires plus lourds que moi, plus agressifs que moi, j'ai aussi affrontés des adversaire qui n'ont aucune fierté, aucun honneur ni respect. Je pense à des gars comme les frères Briscoe par exemple, deux pauvres types sans aucun respect pour le catch (...) C'est quoi cette tête que tu tires, le mot respect ne t'évoque rien ? En même temps ça ne m'étonne pas voyant déjà le manque de respect que tu as envers toi-même ! Les gars irrespectueux sont ceux dans ton genre qui hurlent pour se croire plus fort ou intimider et que seul des déchets sortent de leur bouche. Oui, c'est toujours plus facile d'hurler des calamités dans le dos de son opposant que de parler intelligemment de son match dans le respect de ses adversaires. D'ailleurs, saches qu’un chien qui aboie ne mord pas ! On pourra me dire toutes les menaces du monde, me traiter de tous les noms qu’on peut imaginer, tant que l’on ne m’aura pas vaincu sur un ring, tout cela paraîtra si insignifiant. J'ai décidé de participer à l'Invitationnal Battle Royal de Ground Zero lancée par la AWC pour justement prouver qu'on peut saluer son adversaire, le remercier de le combattre et livrer le plus beau des combats. Un combat où les spectateurs applaudissent les deux lutteurs, autant le vainqueur que le vaincu, pour les remercier de leur avoir donné le plus beau du spectacle qui est le catch professionnel et respectueux. Meiyo ni tatakau*, cela signifie se battre pour l'honneur, et c'est tout ce qui m'importe.

*trad prise par google trad: Fight for honnor -> Meiyo ni tatakau

Big Jo’. BWA AHAHAHAHA, le chintoc nous la joue sentimentale avec ses codes d'honneur à la con. Je ne connais aucune fédération plus spectaculaire et professionnel que l'Attitude Wrestling Corporation et nos gars à nous n'en ont rien à foutre de ton honneur à deux balles. Tout ce qui compte, c'est la victoire au bout du match et rien de plus. Ça m'étonnerait que tu fasses carrière ici, petit gars. Mais enfin c'est toujours agréable de voir des petits nouveaux dans ton genre se faire tabasser. C'est bon pour le spectacle. BWAHAHAHA.

KENTA. Urusai te kudasai ! Tu ne connais rien de mes valeurs ni de mon niveau actuel. Comment peux-tu te permettre de déjà me juger de la sorte ? Je participerais à l'invitation que l'on m'a lancé et je disputerais ainsi mon premier match dans une battle royal lors du second Pay Per View de la fédération, Ground Zero. Je suis sans doute le seul lutteur japonais de cette fédération, cela signifie que c'est l'espoir de tout un peuple qui repose sur mes épaules et non juste une satisfaction personnel. Je ne peux pas me permettre de rester les bras croisés dans les vestiaires en attendant que l'on me donne un match de plus haute importance. Je prends ce qu'on me donne, j'affronte qui on me donne, mon principe reste identique, livrer le plus beau des combats en respectant le code Bushido. Si je perds ce match, je l'aurais perdu mais au moins j'aurais la certitude d'avoir fait mon maximum, d'avoir livré ma plus belle prestation en essayant d’atteindre la perfection. Pour moi tout n'est que justice, honneur, loyauté, discipline et respect. Je suis prêt à sacrifier mon corps pour faire passer mon engagement. Toi, tu me considères juste comme du bétail qui va se faire démolir par des monstres, c'est bien cela ? Soit, c'est ton point de vue, je te conseil alors d'ouvrir les yeux et de suivre mon parcours à l'Attitude Wrestling Corporation. Regarde mes combats au delà de mes résultats et ton comprendras peut être qu'elle est la meilleur attitude à adopter dans le catch !

Kenta tend son bras vers le gros bonhomme et ouvre sa main, paume vers le haut.Le gros bonhomme en face de lui se rétracte de peur d'avoir à subir un combat et rétorque.

Big Jo’. Tu nous parles de respect et tu veux affronter un type qui ne fait même pas de catch, Cena-Chintoc ?

KENTA. Je veux les clés ! J'ai loué par internet une chambre pour cette hôtel. Pour ce qui est d'adversaire, je pense que je le découvrirais bien lors de l'IBR.

Big Jo' vérifie sur son ordi et voit une réservation au nom de Kenta.

Big Jo’. Chambre 213 !

KENTA. Domo Arigatō !

Big Jo' donne les clés à Kenta après un moment d'hésitation et met fin par la même occasion à cet rp'

[SuperSic 58.]

Nous voila a Ground Zero, le deuxième PPV de l'Attitude Wrestling Corporation. Ce show qui se déroulera en pleine air, que demander de plus ? Enfaite, nous sommes déjà en direct. Et le show va débuter par une bonne vieille Invitational Battle Royal. Une musique connu de la foule résonne dans la l'arène, c'est celle de John Morrison, qui viens de signer un contrat avec la fédération.



Il arrive avec un large sourire, comme a son habitude, tel un apollon. Il avance tranquillement, tape dans les mains de quelques fans, avant de monter sur le ring. Il demande un micro, qui lui est tout de suite attribué, ce dernier commence alors son discours.

John Morrison. - Chers fans, pour votre plus grand plaisir, l'homme le plus sexy de ce business et de retour ! Et comme tout bon nouveau, je dois participer a l'IBR ... Ce que je trouve d'ailleurs inacceptable pour une superstar de mon calibre ! Personne n'arrive a la cheville du Shaman of Sexy. Je suis bien meilleur que quiconque ici, et je vais le prouvé dés ce dimanche, en écrasant tout les Ass-Been qui oseront se présenté devant moi !

Le public ne comprends pas, aucune réaction.

John Morrison. - Que se passe t-il ? Cela vous étonne que je reviens comma cela ? Oui, car j'ai compris que j'ai été trop de fois utilisé pour rien ! J'ai combattu de nombreuse année avant de participer a un match de championnat ! Et aujourd'hui, j'ai compris ! J'ai compris que je dois être celui que je suis depuis le début, celui qui était resté en moi pendant toutes ces années ! La bonne vieille époque du Dirt Sheet ! Et oui, je suis de retour, toujours plus fort, et surtout, toujours plus beau !

Sa y'est, nous avons enfin la confirmation, John Morrison est de retour !

John Morrison. - Je suis ici pour une seule chose, pour pouvoir enfin avoir ma chance d'avoir le palmarès que je mérite ! Je veux devenir une légende, et pour ça, je dois absolument détruire tout ceux qui se mettront au travers de mon chemin, et il gouterons au talent du Guru of Greatness !

Le public viens de comprendre, il hue Morrison.

John Morrison. - Et bien, il en a fallu du temps pour comprendre ! Je ne suis pas tant étonné que cela, vu votre niveau intellectuel que se limite a des "Let's go Cena !". Regarder les filles, ce corps de Dieu, que je suis d'ailleurs ! Personne ne peut rivaliser avec moi. Et vous aurez la chance de le découvrir dans quelques minutes, dans cette IBR, qui d'ailleurs, et une vrai arnaque pour quelqu'un comme moi !



John Morrison. - Vous pensez sérieusement que je vais rester longtemps dans ce type de match ? Je ne crois pas, non. Très bientôt, je serais dans le Main-Event, et je battrai Christian Cage, pour mettre fin a sa série de victoire, qui est certes impressionnante, mais rien ni personne ne pourra m'arrêter, tels est ma destiné ! Je suis née pour gagner. Dans très peu de temps, je serais le lutteur le plus en vu de cette fédération. De 1, car les filles ne résisterons pas a mon charme envoutant. Et de 2, je vais exterminer toutes concurrences.

John regarde le public, avant de reprendre.

John Morrison. - L'IBR est un match de looser, alors que moi, je suis un gagnant, un vrai de vrai. Je suis sûr que je vais gagner haut la main, et mes autres matchs aussi d'ailleurs. Je suis un cran au dessus de tout le roster présent dans cette fédération. Cena, Taker, Christian. Aucun de ses gars ne m'arrive a la cheville. Je suis arriver au meilleur moment, et je peux vous dire que le staff n'a pas hésiter a me faire signer. Même si Austin a eu quelques peu du mal a accepter, il s'est vite rendu compte du charisme que je pouvais dégager. C'est simple, d'ici quelques temps, je serais le pilier central de cette fédération.

C'est sûr, il a récupérer sa prétention, le JoMo.

John Morrison. - Ground Zero et mon moment de gloire, c'est le début d'une longue et très fructueuse collaboration avec la victoire, Moi, John Morrison, je ...

R-Truth arrive, et coupe Morrison.



R-Truth. - Alors comme ça, mon bon vieille ami John Morrison est de retour ici, a la AWC.

R-Truth rigole, JoMo le regarde, avant de reprendre.

John Morrison. - De quelle droit me coupe tu, Truth. Tu n'es qu'un incapable, toi aussi, tu enchaines les défaites, et tu oses venir devant moi, et me narguer ? Laisse moi rire, tu n'es rien d'autre qu'un vulgaire lutteur qui tente de se faire un nom depuis quelques années, et toujours sans succès !

R-Truth. - Tu sais quoi Morrison, je ne vais pas commencé a parler avec toi, je vais plutôt venir te mettre une rouste, NOW !

Ron s'avance vers le ring, JoMo lui, affiche un sourire en coin.

John Morrison. - C'mon, Junior !

Morrison descend a son tour, les deux hommes se fixe, et c'est Morrison qui court le premier vers Truth.




JoMo met a terre l'homme qui l'a a plusieurs reprise attaquer, et cette fois-ci, il compte bien en finir avec Ron, il lui envoie des droites de plus en plus violente dans la face, on aperçoit une ouverture sur le front de Truth. Les arbitres viennent séparés les deux hommes, sans effet, Morrison furieux continu de frapper Ron. Après quelques secondes, ils arrivent enfin a séparés les deux. Morrison regarde le public. Il demande un autre micro.

John Morrison. - Voila ce qui vous attends, John Morrison est venu ici pour devenir une légende, et non un patin. Ce que R-Truth viens de subir, c'est ce que les autres présent sur ce ring subiront a leurs tour. Je suis plus que jamais a 100%, c'est l'occasion de devenir un grand ! Plus personne n'arrêtera The Shaman of Sexy !

Be Jealous !



Avant de remonter sur le ring, JoMo remet un coup de pied dans la face de Truth. Il l'a prouvé aujourd'hui, il est prêt a tout pour gagner, et je pense sincèrement qu'il sera dans peu de temps, quelqu'un d'important dans ce business. Il est a présent au milieu du ring, pendant que Truth se fait évacué de la salle. Un thème song retentit, sa y est, le PPV peut commencer ! Bonne chance aux autres.

[SOA]

MONDAY AUGUST 29th 2011
11:59 PM
MANHATTAN CENTER

Nous sommes dans le bar du Manhattan Center. Dans le célèbre Hammerstein Ballroom, le show n°8 vient tout juste de prendre fin. Nous retrouvons Eddie Kingston, en très gros plan, accompagné d'un de ses bons amis et ancien partenaire de BLK OUT, l'une des plus grandes stables de l'histoire de la lutte indépendante, j'ai nommé "The BLK Jesus" Sabian !



kingofdiamonds. What up y'all ? It's Eddie Kingston, PRP Member, live from the Manhattan Center, NEW YORK ! I'm having a beer with my homie Sabian from Killadelphia ! Ce soir l'AWC donnait un show à l'Hammerstein Ballroom et devinez quoi ? Eddie Kingston n'est pas sur la carte ! Alors que fait Eddie Kingston ? Il fume un gros joint avec son pote Sabian avant de se finir au bar du Manhattan Center. Mais le vent va tourner et finalement, FINALEMENT, "The Last of a Dying Breed" Eddie Kingston va pouvoir faire ce qu'il fait de mieux : Botter des culs, briser des nez à coups de Backfist From the Future et ça va se faire à domicile, dans MA maison, dans MON jardin, NEW YORK CITY lors de Ground Zero ! Et enfin, Eddie Kingston accomplira son rêve, lutter dans le mythique Madison Square Garden... Peu importe qui les Puerto Rican Psychos affrontent, vous nous affronter à domicile, devant notre public !

blackjesus. J'espère que vous aurez plus de succès que les Knicks quand ils jouent à domicile.

kingofdiamonds. Fuck you, Jeez ! J'essaie de faire ma promo, là.

blackjesus. Oh come on, nigguh ! Tu feras ça plus tard avec Homicide, right ? Tu m'avais parlé d'un tryout, me dis pas que je suis venu pour rien à New York ou j't'en colle une !

kingofdiamonds. Ca sera pas nécessaire, par contre même si ça l'était, tu sais que tu ne veux pas de problèmes avec The King of Diamonds, right ? Peu importe... J'ai eu Big Bill DeMott au téléphone et il m'a dit qu'il te surveillerait de très près si tu venais à participer à l'Invitational Battle Royal lors de Ground Zero.



blackjesus. THAT'S WHAT I'M TALKIN ABOUT, NIGGUH ! IBR ! Je sais que je peux compter sur toi en cas de besoin, négro. Peu importe que le BLK OUT soit mort ou non, on est une famille, brother, POUR LA VIE ! You're my nigga for life, Eddie !

kingofdiamonds. Tu me dois la prochaine bière, négro.

blackjesus. On verra. Laisse-moi plutôt m'adresser à ces fils de pute qui pensent avoir une chance pour cette maudite IBR, right ?

kingofdiamonds. Si vous regardez ça chez vous, ça va être intéressant !



blackjesus. WHAT ABOUT ME ? WHAT ABOUT JEEZ ? Qu'est-ce que vous avez cru ? Que j'avais pas le niveau pour faire parti de votre foutu fédération Attitude ? WHO THE FUCK DO YOU THINK YOU ARE !? Je suis l'un des meilleurs Junior Champion que se putain de business à connue. Nah, en fait, j'crois pas que vous comprenez réellement qui je suis. Dans la putain d'hiérarchie, il y a our lord, our father, our great god. And then just below him, his son... The Black Jesus. Un négro plus talentueux que moi, ça n'existe pas dans ce monde. Ce tryout que mon pote m'a obtenu n'est rien comparé à ce que je compte produire dans cette compagnie. Un putain de tryout que les dirigeants auront les yeux rivés sur mon cul. Vous voyez, juste entendre parler du Black Jeez qui se ramène à l'AWC, c'est une sacrée bonne nouvelle. On veut m'analyser, on veut voir si j'peux facilement figurer au top. Jamais encore dans cette fédération on avait parlé d'un négro dans mon genre qui participerait à l'IBR du prochain Pay-Per-View. Why ? Parce que toutes les autres merdes qui ont participé aux anciennes IBR de cette compagnie n'avait rien de divertissant, n'avait rien d'impressionnant, n'avait rien qu'ils pouvaient offrir sauf une médiocre performance over the top rope. Dans le circuit indépendant, j'ai su me faire un nom. Que sa soit de façon solo ou en équipe. J'ai su réellement me démarquer et montrer ce que j'avais dans le ventre. Look at this white yonkers motherfucker ! My homie, Eddie Kingston ! Un putain tueur. Un gars comme moi qui a su se démarquer dans ce business. Un ancien partenaire avec qui on a dominé le circuit indépendant. BLK OUT. Un foutu gang, une foutue famille. Six times CZW World Tag Team Champion. Trois fois avec un autre pote à moi, Ruckus, une fois avec Robbie Mireno et deux fois avec Joker. Trois autres enculés du BLK OUT. J'ai déjà eu l'or autour des hanches, plusieurs fois même. Pour moi, ça n'a rien de nouveau. En fait, je suis loin d'être un de ses new son of a bitch in this business. Mes potes et le staff de l'AWC compte sur moi pour gagner se foutu match à Ground Zero ? Alright, I'll do it !



blackjesus. Quand mes potes m'ont parlé de cette compagnie, l'Attitude des lutteurs étaient toujours figurer. A FUCKIN ATTITUDE, HUH ? JUST SHUT THE FUCK UP ABOUT THAT ! J'ai vu dans les shows précédents la majorité des lutteurs qui figurent dans l'AWC et merde... Merde ! Tous avec des personnalités de merde, parce que, on s'entend qu'une attitude vient avec une putain de personnalité. Les mecs que j'ai vus avait moins de personnalité que Wilson, le foutu ballon de plage dans le film Cast Away. Ces gars, ils n'ont rien d'intéressant. J'ai aussi remarqué des détails dans les précédentes IBR. Ce sont toujours des foutus jobbers qui participent à ce match. Le genre de gars que tu sais pas où placer sur une carte. Et ceux qui remporte ce match ? Naturellement, toujours une top superstar ou un gars avec un peu talent pour ce faire valoir à botter le cul à des mecs pour les faire passer par-dessus la corde. Ce match pour moi sera rien de moins qu'une belle petite balade ordinaire un dimanche matin après de s'être taper l'une des plus grosses pouffiasses à la Trish Stratus la veille. C'est comme sa qu'un négro dans mon genre voit les choses. Ça va être un homicide... Non, un putain de génocide d'amateur sans aucune foutu attitude.




kingofdiamonds. Vous allez chialer les chiottes, ouais chialer !

blackjesus. AND BITCHES, AT THE END OF THE DAY, "THE BLACK JESUS, PHILLY's MOST WANTED, KILLDEL's FINEST" SABIAN IS PUTTING YOUR ASSES OVER THE TOP ROPE AND OUT OF THE RING !



kingofdiamonds. You better believe what my brother said ! THE BLACK JESUS IS COMING TO KILL ALL OF YOU BITCHES ! Mais ce ne sera pas le seul à botter des culs, parce que c'est maintenant officiel, Eddie Kingston remonte sur les rings à Ground Zero puisque si j'en crois le texto de mon partenaire, Homicide, nous allons manger de la pute Irlandaise et Canadienne en plein cœur du Madison Square Garden.

blackjesus. LIVE FROM THE MSG, BITCHES ! Et cette fois, par de Chris Hero dans les pattes de mon pote Kingston pour lui saboter sa carrière. THIS IS OUR FUCKIN TIME TO SHINE !

kingofdiamonds. Et je suis à la bourre pour mon interview avec Nelson, putain !

C'est sur ces mots que le King of Diamonds quitte le bar pour se rendre dans les coulisses du Hammerstein Ballroom, où Homicide se fait interviewer.

[Aleks]

Ground Zero approche à grand pas et plusieurs lutteurs ne font pas partie du show et parmi eux David Otunga qui semble près pour une petit promo.



David Otunga - Mon nom est David Otunga et pour commencer je dirais que cette fédération se fou de moi. Elle me considère comme un lutteur de base, un bouche trou. Je suis l'élément primordial qui boostera l' ACW vers le sommet du marché mondial, mais au lieu de ça je me retrouve mis à l'écart face à n'importe qui ! Ground Zero devait être le show phare de cette jeune compagnie, qui aurait vu David Otunga remporter son tout premier match ici. Mais au lieu de ça je me retrouve à divertir un public pour faire monter l'ambiance dans la salle ! Le staff croient tout connaître de moi, mais en réalité ils se trompent tous autant qu'ils sont ! J'ai pourtant la réputation d'être un lutteur fort et puissant, mais cet enflure de Stone Cold ne supporte pas de voir des jeunes bien meilleur que lui à son âge. L'avenir promet d'être moins marrant, croyez moi certains vont avoir de sacrés surprises !

Otunga fait une petite pause il fixe la caméra.



David Otunga - Je n'attends qu'une chose, c'est ce fameux show ! Je m'apprête à frapper un grand coup ! Je vais en plus de ça mettre hors d'état de nuire un bon paquet de mecs. Je ne vais pas les laisser me piqué la place qui me revient de droit ! Je vais les exterminés en moins de temps qu'il n'en faut ! Les coups vont pleuvoir, mon poing va percuter des crânes. Ma détermination et ma colère m'alimente de jour en jour, d'heure en heure, de minute en minute jusqu'à l'instant cruciale où David Otunga, The " A List " Superstar aura obtenu satisfaction !

En toute cas on peu pas dire qu'il n'est pas motivé.



David Otunga - L’exemple parfait pour prouver que moi, David Otunga va bientôt remonter dans les très grands combats de la carte c’est de m’imposer. Oui de m’imposer. M’imposer d’une telle façon que je gagnerai respect de chacun. M’imposer en écrasant mes adversaires, les rendant plus bas que terre et qu’ils comprennent qu’ils ne sont absolument rien contre moi. Cette ascension, avec un lutteur de seconde zone aurait prit un temps énorme et cela aurait certainement aboutit à un échec le plus total. Mais avec un lutteur comme moi, cette ascension ne peut que prendre que peu de temps. Pourquoi ? Parce que je sais exactement comment procéder. Je sais ce qu’il faut faire et quand il faut le faire. Je ne sort pas de la même école que notre chère président pour rien, il y en a là dedans. Je sais pertinemment que viser et battre les Big Name de cette fédération ne peut que me faire promettre à des grands et beaux horizons. Des succès, des titres, de la gloire : C’est ce à quoi ma carrière est promise. Cela doit passer par des victoires et croyez moi que le gout de la victoire, cette sensation particulière que l’on a immédiatement après une victoire, je la vais y gouter incessamment sous peu !

A votre avis, il parle pas un peu trop vite ?



David Otunga - Laissez-moi vous expliquer comment vont se dérouler les choses lundi prochain sur mon ring. Je vais humilier chaque participants dès l’instant où la cloche sonnera. Je vais les humilier jusqu’à ce que la cloche sonne de nouveau, ce qui signifiera la fin du combat qui se terminera sur une victoire nette et sans bavure du seul et unique Legend Killer. Et ce peu importe leur nombre, quelque soi leur physique. Ils pourrons être deux comme vingt ils ne me font pas peur. Mes mains ont le même effet que le sledgehammer de Triple H. En combinant ma puissance et mon intelligence le résultat est connu d'avance ! Une fois que la rencontre sera terminée et que l’humiliation aura été complète, tous quitterons cette arène par la petite porte couvert de honte, se demandent comment on-t-ils pu être aussi impuissants. Ils ne sauront pas comment sortir la tête de l’eau, ils seront dépassés par les évènements, par les critiques des journalistes et par celles émises par les fans. Ils essaieront, en vain, de revenir sur le devant de la scène, mais ils échoueront de nouveau. Dans quelques mois, tout le monde aura oublié tous ses hommes. Dans quelques mois, tout le monde se moquera royalement de ce qu'ils sont devenus. Dans quelques mois, toute l’industrie de la lutte va envier mon mon parcours. Plus personne ne me connaitra étant le mari de Jennifer hudson, mais étant l'image de cette industrie.

Il est bien confiant le bougre.

David Otunga - Habituellement les IBR sont là pour voir s'affronter les jobbers afin de mettre le public dans le bain. Mais a Ground Zero l'IBR va être le témoin d'un tout autre événement, non pas le discours de notre chère président, non pas la victoire un jobber qui n'intégrera jamais la carte principale, mais l'avènement de la future star de la lutte, me DAVID OTUNGA " THE A LIST " SUPERSTAR !!!

Attention go catch phrase !



David Otunga - MY POWER AND MY INTELLIGENCE ARE THE KEYS OF MY FUTURE SUCCESS !!!

Et voila on se quitta sur ces mots rendez-vous dimanche soir.

[r.k.o.]

- God Bless America - by r.k.o.

Dimanche 11 Septembre 2011, dans un hôtel près de New York.

Nous nous trouvons dans la chambre du Miz qui, après une nuit agitée, semble émergé. Il jette un œil sous le drap ou se trouve sa conquête de la nuit. Sourire aux lèvres, il est interrompu par une personne cognant à la porte.

THE MIZ. C’est pour quoi ?

SERVEUR. C’est le room service Monsieur Mizanin ?

Soupirant fortement, le Miz décide de se lever pour aller ouvrir la porte. Entrant dans la pièce, le serveur prend la parole.

SERVEUR. Voilà pour vous Monsieur, un petit déjeuner comme vous aviez demandé. Je le pose ici ?

Mike regarde le serveur et fronce les sourcils lui faisant signe de poser le plateau ou il veut. Ce dernier s’exécute, puis revient à la porte.

SERVEUR. Bon appétit. Bonne journée, et que Dieu bénisse l’Amérique.

Le Miz referme alors la porte, regarde que la demoiselle sous la couette n’est pas réveillée. Une chance pour lui, car elle dort paisiblement, il va pouvoir manger son petit déjeuner tranquillement, seul. Pour cela, il s’assoit sur le coin du lit, et commence à manger avant d’allumer la télévision.



BENEDICTE LE CHATELIER. Bonjour à tous. Il y a 10ans, toute la planète avait les yeux rivés sur un seul pays, un seul endroit, pour un seul évènement, la destruction des deux tours du World Trade Center. Dans cette édition spéciale, nous allons revivre les grands moments de cette tragédie qui a touché le monde entier, et plus particulièrement les Etats-Unis.

THE MIZ. LCI ? Really ? Une chaîne française ? Really ? Je savais bien que je ne devais pas laisser la télécommande à mademoiselle.

Mike jette un œil vers sa compagne qui dort toujours, il regarde finalement la télévision.

BENEDICTE LE CHATELIER. C’est à 8h46 que la première attaque se fait, un avion percute violemment la première tour créant alors la stupeur. Mais ce n’était sans compter sur la prochaine attaque qui allait venir peu de temps après.



En voyant cette image, Miz décide de prendre la parole.

THE MIZ. You see, dans cette tragédie, je dois bien avouer qu’il a une chose que j’aime énormément, l’effet de surprise. Si je devais comparer cet évènement historique à un moment catchesque, je le comparerais à mon arrivée à la AWC. Pourquoi ? Tout simplement parce que je suis l’élément perturbateur que la AWC va connaître dans les semaines et mois à venir. Je vais créer l’impact qui va chambouler toute la hiérarchie que certains essayent de créer depuis le début de cette fédération. A l’image de cet avion, je viens aussi de très loin avec comme cible, la grande tour qu’est l’AWC, ce grand monument. Pourquoi avoir choisit cette fédération et pas une autre ? Parce qu’ici, il y a la crème, les meilleurs, l’élite du wrestling business. Je ne pouvais pas aller ailleurs.

Mike montre du doigt l'avion qui s'avance doucement, mais sûrement vers la tour puis reprend son discours.

THE MIZ. Cet avion avance doucement, mais sûrement, sans qu'on puisse l'arrêter, comme j’ai toujours fait dans cette industrie. Je vais vous racontez une petite histoire, celle d’un mec qui depuis des années voulait devenir une star dans le domaine du pro wrestling, à tel point qu’avec ses amis, quand il voyait des noms comme Ric Flair, Mr.Perfect ou encore Bret Hart en pleine prestation durant un Monday Night Raw, ou un Monday Nitro, il leur disait qu’un jour, il serait à leurs places. Il disait aussi qu’il serait meilleur qu’eux, qu’il ferait parti de l’histoire avec eux, en tant que lutteur ayant causer la révolution dans le wrestling world. Cette histoire, c'est la mienne.



THE MIZ. Même si cela n’a jamais été facile pour moi, je me suis toujours, toujours accrocher à mes rêves et mes envies. J’ai progressé de jour en jour pour devenir plus fort, que ce soit physiquement ou bien mentalement. Même en finissant second d’une ancienne saison de Tough Enough, j’ai continué à persévérer pour obtenir ce que je voulais. Chez McMahon, j’avais le statut de jobber pendant un très longtemps, et pourtant, j’ai toujours fait ce qu’il fallait, comme il le fallait. Contrairement aux membres du staff de la AWC qui me dénigre encore, me prenant de haut. Une personne a toujours cru en moi, je me rappelle qu’a la WWE, à chaque fois que je finissais un combat ou un segment, cette personne venait me voir pour faire une petite mise au point sur ce qui allait chez moi, ou ce qui n’allait pas. Son nom ? John Bradshaw Layfield.

Mike fronce les sourcils tout en ayant un grand sourire.

THE MIZ. Surpris ? Et pourtant, c’est la vérité. L’homme que beaucoup ont dénigrés pendant de longues années fût ma plus grande force pendant des mois. Il m’a aidé à monter cette pente si difficile, en me donnant des conseils ou encore en me perfectionner de plus en plus dans mes moves, ma prestance ou mon style. Au fond, nous nous ressemblons, car même si nous ne faisons pas l’unanimité, nous avons des valeurs, des vraies, contrairement à la moitié du roster de l’AWC. Un jour, il m’a dit : Chaque instant est une chance à saisir. Alors c’est ce que j’ai fais, et…

BENEDICTE LE CHATELIER. A 9h03, la seconde tour est percutée.

THE MIZ. Et… BOOM !



THE MIZ. L'impact fût si grand que le monde entier a pu voir ce dont j'étais capable vraiment. Mes détracteurs peuvent dire tout ce qu'ils veulent pendant encore longtemps, rien ne changera les choses. J'ai travaillé dur pour être là ou je suis, alors si les Bill DeMott, les Stone Cold ou encore Booker T font parti de mes détracteurs, je n'ai qu'une seule chose à dire. Vous pouvez faire ce que vous voulez de moi, comme me faire apparaitre avec Big Dick Johnson.

Mike renifle un petit coup comme à son habitude, puis reprend.

THE MIZ. Il m’en faudra bien plus pour me mettre hors d’état de nuire. Que je le veuille ou non, les gens parleront de moi. En bien ou en mal, l’essentiel reste le fait que l’on parle de moi. Je ne laisse personne indifférent. Que vous le vouliez ou non, mon talent est réel. Je n’ai pas été élu numéro 1 du pro wrestling illustrated pour rien, loin de là même. Si je suis déjà au top, c’est tout simplement parce que j’ai accompli en quelques années de carrière ce que certains n’ont pas encore réussi à accomplir en 10, 15, 20 années de carrière. A mon age, je suis déjà ancré dans l’histoire ayant déjà tout gagné, ayant dominé toutes les superstars sur le circuit. Je ne compte pas m’arrêter là, et je vais montrer à tous, encore une fois, que je suis la révolution du business, l’air du renouveau.



THE MIZ. Sentez-vous cette odeur ? L'odeur de votre futur défaite. Je suis l'avion inattendu venant détruire la hierarchie, la loi de la AWC. Moi, je ne veux pas décrocher les étoiles, non, je veux décrocher ce qu’il y a derrière, encore plus loin, je veux décrocher la lune. Je veux être au sommet de mon art dans la plus grande fédération du monde. La bombe Miz vient d’exploser en plein milieu de l’AWC, et les dégâts causés vont être grands. La semaine dernière, je me suis occupé d’un kid appeler Crimson, se proclamant invaincu. Normal, car mon petit, tu n’as jamais mis les pieds dans le même ring que the most must see world champion of all-time. Ya’, be jealous.

BENEDICTE LE CHATELIER. Finalement, la première tour finira par tombée à 9h59 alors que la seconde, elle, finira par tombée à 10h28 causant alors de nombreuses victimes.



THE MIZ. Voilà à quoi ressemblera l’AWC après mon passage, après la tempête. Je laisserais de nombreuses victimes sur mon passage, et pas les plus petites. Je ne suis pas là pour jouer, ni même pour faire un énième come-back comme certains. Non, je ne suis pas là non plus pour décrocher des victoires minables dans des matchs minables, contre des lutteurs minables. Je suis ici pour changer le visage du business, pour changer le visage de l’AWC, pour marquer l'histoire encore une fois avec des matchs d'anthologie. Je n’ai pas besoin de faire les yeux doux à Trish Stratus pour obtenir un spotlight ni même encore de kidnapper Stone Cold moi, non, mon talent parle de lui-même quand je suis sur le ring, que ce soit avec un micro ou non. Je ne suis pas n’importe qui, je suis tout simplement la réflexion de la perfection, period.

A cet instant, la demoiselle sous le drap commence à bouger doucement, laissant apparaitre son visage et donc, son identité. Il s'agit ni plus ni moins, de Maryse Ouellet, compagne officielle du Miz. Ce dernier sourit grandement avant de conclure.

THE MIZ. Le futur devient réel, le changement est présent.

Mark-time.

THE MIZ. And you know why ?

Mark-time, again.

THE MIZ. Because i'm the Miz, and...

MARYSE. He's Awesome.

Grand sourire sur le visage, les sourcils faisant un bon narguant tout le monde au passage. Le Miz finit par se faire tirer dans le lit par la 'sexiest of sexy' Maryse, laissant alors ton imaginaire prendre le contrôle, lecteur. Que Dieu bénisse l'Amérique.

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