Attitude #8 - Triple H vs. Orlando Colon

[Booker T]

Vous pensez vraiment qu'après avoir refusé d'affronter les champions par équipes, Triple H acceptera d'affronter un immigré ?

[the Colons]

San Juan, Sao Paulo, salle d'entraînement de José Colon.



Pendant que ce dernier est en train de s'entraîner, la porte s'ouvre. Orlando Colon entre dans la salle.

Orlando - Buenas tardes... padre.

José Colon - Je pensais ne plus te revoir ici.

Orlando - Je pensais ne plus y revenir, moi aussi.

José Colon - Alors que me vaux ce magnifique retour de mon bad b-... mon fils, Orlando ?

Orlando - Arrête de te foutre de ma gueule.

José Colon - C'est pourtant la seule chose que j'peux faire, actuellement. La dernière fois que je t'ai vu, tu m'as craché à la gueule et tu as abandonné toute ta famille pour une carrière de merde en Amérique. Mais je savais que tu allais revenir un jour ou l'autre.

Orlando - Tu savais que j'allais échouer, c'est ça ?

José Colon - Non, je savais que mi hijo avait des cojones et que ce n'était pas une puta qui abandonnait autant de choses et qui partait comme un traître, sans le regretter un jour. Tu n'as pas échoué Orlando, tu as ouvert les yeux.

Orlando - Peu importe, je ne suis pas là pour recenser tous mes échecs et toutes mes mauvaises décisions.

José Colon - En effet, j'attends toujours la raison de ta présence ici.

Orlando - Je suis ici pour deux raisons, en fait. Une personnelle et une professionnelle.

José Colon - Je t'écoute.

Orlando - Premièrement, je veux que tu me reprennes en main, physiquement. L'un des combats les plus difficiles de ma carrière va avoir lieu ce lundi, et j'ai pas intérêt à déconner.

José Colon - Je vois bien que tu as pris du poids depuis ton départ et que ta masse musculaire n'a pas assez évolué. J'accepte de t'entraîner pour ton prochain combat.

Orlando - Tr-...

José envoie une grosse droite à la gueule de son fils !

José Colon - Règle n°1 : ne jamais baisser sa garde. Grouille ton cul d'enfiler ces gants, qu'on passe aux choses sérieuses !

Chaud, ça commence fort. Orlando va prendre les gants.



Ils les met rapidement et se retourne... kick dans la tronche d'Orlando, qui tombe au sol !

José Colon - Visiblement, tu n'as pas compris la règle n°1... NE JAMAIS BAISSER SA PUTAIN DE GARDE !

José envoie un nouveau kick au visage d'Orlando, mais ce dernier évite et se relève grâce à un saut carpé.

José Colon - Bien. Maintenant, t'imagines que j'suis HHH et tu me cognes dessus de toutes tes forces !

Orlando se défoule complètement sur son père qui encaisse sans bouger un seul orteil. Faut dire qu'il est assez bien bâti, le mec.

Orlando - Fuckin' bastard ! Il se croit meilleur que tout le monde parce qu'il a remporté beaucoup de titres durant sa carrière, mais moi, j'en ai rien à foutre de son palmarès ! Je peux avoir décroché vingt titres de moins que lui, que je m'en contrefous ! Parce qu'un lutteur, il montre ce qu'il a dans le ventre sur le ring, pas en chialant parce qu'il n'a pas encore d'opportunité pour le titre Attitude, pas en refusant de combattre des adversaires, en prétextant que ce sont des no-names, alors que ces mêmes adversaires auraient pu lui baiser la gueule, alors que ces mêmes adversaires ont de l'or autour de la taille contrairement à lui, pas en se cachant derrière ce genre de prétexte au lieu de dire clairement qu'on a rien dans le caleçon et qu'on est qu'une fillette sans cojones, pas en gueulant sur tous les toits qu'il est toujours le meilleur, seulement parce qu'il a battu un rookie in-expérimenté, pas en nous faisant chier au micro à nous parler de tous ses exploits du passé, parce qu'au jour d'aujourd'hui Hunter, tu n'es qu'un vieillard sans aucune crédibilité aux yeux du monde entier, tu n'es qu'un lutteur de plus qui a fait son temps mais qui s'obstine à lutter alors qu'il devrait passer le flambeau, au lieu de se ridiculiser plus qu'il ne l'a déjà fait. Hunter, tu n'es bon qu'à baiser Stephanie McMahon, rien de plus !

José Colon - Il peut baiser Stephanie McMahon et il continue à lutter... idiot !

Orlando - Triple H est sûr d'être revenu au top de sa forme parce qu'il est venu à bout de l'Undertaker. Mais flashnews Hunter, une victoire face à Taker n'est plus aussi prestigieuse qu'auparavant. Il faut tourner la page Hunter, aujourd'hui, Christian et Cena ont eux aussi réussi à vaincre Taker, et pourtant, ils ne le crient pas sur tous les toits. Et ça, c'est la preuve que tu en es arrivé à un point auquel tu t'accroches à chacune de tes victoires un minimum prestigieuse, parce que tu n'es plus capable de provoquer tes titles shots toi-même. Tu es obligé de nous rabâcher toutes tes victoires, parce que tu sais qu'à un moment ou à un autre, tu vas chuter de ton trône et tu vas te faire botter le cul par un autre. Tu es obligé de profiter de la plus petite victoire pour ouvrir ta gueule, parce que tu sais qu'un jour viendra où tu subiras une humiliation, parce que tu sais qu'un jour viendra où un autre révélera ton actuel niveau, qui est plus que mauvais. Tu es obligé de pleurnicher comme une gonzesse, parce qu'à présent, ce n'est plus toi qui prend les décisions. Tu es obligé de subir. Tu voulais niquer le main-event la semaine dernière, mais Austin t'a prouvé que tu es loin d'être indispensable à cette fédération et encore moins à ce business, en te remplaçant dans la minute qui a suivi. Redescends de ton nuage Hunter, ton boss n'aura plus peur que tu jettes sa fille à la rue, à présent. Si tu continues à péter plus haut que ton cul, je peux t'assurer que tu finiras dehors, with a kick in your ass !

Au moment où on s'y attendait le moins, José bloque l'un des coups d'Orlando et lui envoie une puissante droite dans la mâchoire ! Orlando relève sa tête rapidement.



José Colon - Règle n°2 : toujours frapper plus fort que son adversaire. Les coups que je t'ai donné, j'veux que tu m'les rendes dix fois plus fort !

Orlando redouble d'intensité et de puissance dans ses coups, tout en continuant à parler de son futur adversaire.

Orlando - Je reviens une nouvelle fois sur les propos de Triple H. Il prétend être le meilleur de ce business, quelqu'un qui n'a plus rien à prouver. Mais il a tout faux ! Hunter, jusqu'ici, tu n'as brillé que dans une seule fédération. Mais revenons à tes débuts, à ton passage à la WCW. Ton court passage à la WCW, personne ne s'en souvient, parce qu'il était tout simplement à chier ! Personne ne se souvient de ton personnage d'aristocrate français, parce qu'il était lui aussi tout simplement à chier ! Durant cette année à la WCW, tu as sali tous les français et tu les as ridiculisés comme jamais ils ne se sont fait ridiculiser auparavant, que ça soit avec ton accent de merde ou avec ton attitude stéréotypé. Mais surtout Hunter, surtout, tu as montré là-bas ton premier signe d'égoïsme et tu as agis pour la première comme un enculé de première. Tu n'as pas hésité à abandonner ton équipier de l'époque pour ta propre gueule. Ils ont refusé de te lancer en solo, alors tu t'es barré comme un lâche, sans persister, sans essayer de prouver aux dirigeants de la fédération que tu avais ce qu'il fallait pour être une star mondiale, peut-être parce que tu savais toi-même que tu n'avais pas les moyens d'en devenir une. Non, tu as préféré partir comme un salaud, et c'est ce que tu es, un salaud de première, Hunter !

Orlando frappe de plus en plus fort mais se rend compte que son père est déjà bien amoché. Il commence à ralentir ses coups avant de s'arrêter complètement. José est groggy... takedown suivi d'une clé de tête qui neutralise totalement Orlando, qui n'a rien vu venir.

José Colon - Règle n°3 : ne jamais arrêter de cogner sur l'adversaire avant de l'avoir totalement anéanti. Faut plus qu'il puisse respirer, c't'enculé ! Mais j'pense qu'on peut passer à l'exercice suivant, maintenant.

JC montre à son fils un sac de frappe.

José Colon - Il est tout neuf. Tu ne partiras pas d'ici avant de l'avoir totalement niqué ! Et il n'y aura pas de pause, on est pas des tafioles !

Orlando - Je n'ai pas besoin de pause, mes précédents entraînements m'ont donné une endurance à toutes épreuves. J'ai souffert pour acquérir cette endurance à toutes épreuves. Pourquoi parler de souffrance ? Tout simplement parce que HHH n'a jamais eu à souffrir pour obtenir tout ce qu'il a obtenu au cours de sa carrière. Non, je n'expliquerai pas ce fait par sa relation avec Stephanie McMahon, je me fous de qui il baise et depuis quand. Je dirais plutôt qu'Hunter a été au bon endroit, au bon moment. Parce qu'à l'époque où il a été engagé par l'empire McMahon, la WWF peinait au niveau des ratings et à l'instar de la TNA aujourd'hui, ils essayaient d'amener les "déchets" rejetés par la compagnie adverse pour essayer d'en faire des stars chez eux. Stone Cold, Mick Foley, Triple H, ils ont tous signés après leur renvoi de la WCW, parce qu'aucun d'entre eux n'a eu le talent nécessaire pour percer à la WCW. Pourquoi est-ce que je parle de ça ? Tout simplement pour prouver au monde entier que Triple H a commencé sa carrière en tant que loser, qu'il en a toujours été un et qu'il en sera toujours un. Ce n'est pas une légende, c'est un déchet qui n'a pas été capable de s'établir dans une fédération et qui a profité de la faiblesse de l'autre pour s'imposer comme un lutteur majeur. Parce que je te rassure Hunter, tu n'as rien fait d'exceptionnel à tes débuts à la WWF, balancer quelques insultes et être vulgaire pour attirer les jeunes, même un gosse de quatre ans pourrait le faire. Et c'est d'ailleurs ainsi qu'est né la DX, une bande de gamins, avec la maturité et la mentalité de gosses de quatre ans, qui insultent à tout va et sans aucune raison. Pathétique, oui. Ridicule, oui. Et malgré le fait que tout ça ait fonctionné à merveille, pour les plus connaisseurs, tu resteras toujours Jean-Paul Levesque, WCW's shit !

Orlando a, en quelques minutes à peine, déjà bien abîmé le sac de frappe. Mais il ne s'arrête pas pour autant et envoie encore un énorme coup dedans.



Orlando - En parlant de la DX, Hunter, tu as souvent montré un caractère de solitaire, tu as souvent dis que tu n'avais besoin de personne avec toi pour être le meilleur, mais en fait, tu as souvent été accompagné. Il y a souvent eu quelqu'un pour faire le sale boulot à ta place, pour t'aider en cas de problème, pour t'offrir une victoire facile, mais tu as fini par tous les trahir, à un moment ou à un autre. Randy Orton, Batista, Ric Flair, Shawn Michaels et j'en passe, tu les a tous manipulés avant de les détruire un par un. The Cerebral Assassin, huh ? Je vais te dire quelque chose, Hunter. Toutes ces petites choses, la manipulation, tes alliés qui t'aident... tu peux te les mettre où j'pense pour lundi. Parce que ce lundi, tu vas bel et bien être seul face à homme qui a déjà rencontré tellement d'enculés comme toi durant sa vie, que tu ne pourras même pas lui manipuler un seul poil. Ce lundi, tu feras face à un homme qui soit te bottera le cul et t'infligera l'humiliation du siècle, soit se fera botter le cul mais reviendra à la charge au moment où tu t'y attendras le moins, pour te renvoyer l'appareil. On ne sort pas indemne d'une confrontation face à Orlando Colon, qu'on le remporte ou pas, à la fin, on finit toujours par mordre la poussière et être perdant. Et lors du prochain show, lors de notre confrontation, c'est exactement ce qui va t'arriver, Paul.

Les paroles d'Orlando rythment ses coups et ces derniers ont vraiment de plus en plus un gros impact. Il se permet même de placer quelques kicks, le mec. Ouais, la VO, tu veux toujours en placer une, mais tu ne sais jamais quoi y foutre, à part des conneries dont personne n'a rien à foutre. Putain, la rime.

Orlando - The Game, huh ? Mec, j'vais te parler sérieusement, la dernière fois que j'ai joué à un jeu, c'était Mario et j'ai complètement niqué Bowser. Tout comme je vais te niquer, ce lundi. Pour la première fois de toute ta putain de carrière, tu vas enfin trouver un adversaire qui va vraiment jouer au jeu et qui va te battre à ce jeu. A ton propre jeu. Je vais t'infliger une putain de raclée que tu n'oublieras jamais et qui te dégoûtera de n'importe quel autre jeu et ce, pour toute ta vie.

Ouais, ce paragraphe, c'est le paragraphe foutage de gueule.

Orlando - Mais un conseil Hunter, ce lundi, ne viens pas en pensant que tu vas jouer à un petit jeu sympathique et que tu ressortiras facilement vainqueur, parce soyons sérieux deux minutes. Ce lundi, il n'y aura pas de jeu, aucun jeu, nada. Les coups que tu vas encaisser seront réels, le sang qui va couler sur ton front sera réel et ta défaite sera réelle. Et ma victoire à Attitude #8 ne sera qu'un pas de plus, vers ce qui me revient de droit... gold, glory and respect !

José stoppe enfin son fils.

José Colon - Tu es prêt, Orlando.

Orlando - Si padre. Grâce à toi, je suis prêt à battre Triple H.

José Colon - Oui, je peux t'affirmer que tu as toutes tes chances. Ni la différence de gabarit, ni la différence de palmarès ne pourra t'empêcher de remporter la victoire. Maintenant, dis-moi. Tu es venu ici pour deux raisons... quelle est la deuxième ?

Orlando - Right. Je t'en parlerai en privée.

C'est toujours un plaisir de t'affronter BES. Bonne chance et que le meilleur gagne.

[the Game]

Vous avez le choix. Soit on se plonge dans une introspection du Vegas screwjob qu'a subit Brock Lesnar l'année dernière. Soit on se farcit un documentaire sur Porto Rico avec un certain Triple H aux commandes. Parce que oui, Triple H s'est rendu sur la petite île de Porto Rico afin d'y rencontrer ses habitants.

the Game, Triple H.- Are you ready ?



the Game, Triple H.- I said... Are you ready ? Alors en avant, marche ! Direction le palais de Luis Fortuño afin de lui proposer un marché. Le démantèlement du World Wrestling Council ou la troisième guerre mondiale. C'est un marché honnête et c'est à prendre ou à laisser. Parce que oui soldats, nous allons cette fois-ci résoudre le problème du wrestling business d'une autre manière. L'Attitude Wrestling Corporation vient de me coller un match contre Orlando Colón et c'est tout simplement inacceptable. Alors au lieu de me contenter de détruire mes rookies d'adversaires les uns après les autres, je vais détruire les piteuses associations dans lesquelles ils prennent forme et surtout dans lesquelles ils pensent avoir mérité de se frotter aux meilleurs de ce monde. Nous ferons un arrêt au domicile de Carlos Colón, Sr. histoire de pisser sur son gazon et nous mettrons les soeurs d'Orlando Colón sur le trottoir afin d'arrondir nos fins de mois. Contrairement à la semaine dernière, j'accepte de faire ce match pour une simple et bonne raison. J'accepte de faire ce combat pour fermer le clapet d'Orlando Colón une bonne fois pour toute parce que oui soldats, Orlando Colón insulte semaine après semaine ce merveilleux business que nous avons créé et il est temps de mettre fin à cette mascarade porto-ricaine.



the Game, Triple H.- Soldats, souvenez-vous des dires d'Orlando Colón ces dernières semaines ? Orlando Colón clame que la famille Colón, sa famille, contrôle le wrestling business ici à Porto Rico. Sérieusement ? Faisons un brin d'histoire politique soldats. Qu'est-ce que le commonwealth, huh ? Le commonwealth désigne un territoire non-incorporé des États-Unis d'Amérique. Et Porto Rico est un état libre associé aux États-Unis avec un statut de commonwealth. Qu'est-ce que ça veut dire concrètement ? Ça veut dire que Barack Obama fait ce qu'il veut de Porto Rico. Ça veut dire que si Barack Obama a envie d'utiliser les rares matières premières qui se trouvent ici, il se sert sans même demander la permission à qui que ce soit. Ça veut dire que les États-Unis d'Amérique ont le contrôle indirect de tous les marchés ici. Ça veut dire, pour en revenir à nos moutons, que les États-Unis d'Amérique ont le contrôle du wrestling business ici. Et qui contrôle le wrestling business aux États-Unis d'Amérique ? Stone Cold Steve Austin et l'Attitude Wrestling Corporation, exactement. Faîtes fonctionner le peu de matière grise que vous avez et faîtes-vous votre propre conclusion. Stone Cold Steve Austin et l'Attitude Wrestling Corporation contrôle le marché de la lutte ici à Porto Rico, ainsi que partout ailleurs dans le monde. J'ai moi-même plus de pouvoir ici sur le wrestling business que toute la famille Colón réunit. Si demain je vais voir Stone Cold Steve Austin et que je lui demande de signer les champions du World Wrestling Council, c'est-à-dire Joe Bravo, Rikochet, Gilbert, Thunder, Lighting et Black Rose, ils les signent sans se poser de question. Si le World Wrestling Council se fait dépouiller de ses stars, les pertes financières seraient monstrueuses.



the Game, Triple H.- I'm the King of Kings, and I'm that damn good. I can do whatever I want in this world, in this business. Rares fans du World Wrestling Council, écoutez-bien ce que je vais vous dire. Ne faîtes pas attention à ce que Orlando Colón vous raconte sur le World Wrestling Council. Le World Wrestling Council n'est pas une fédération majeure. N'importe qui dans ce monde pourrait faire fermer cette organisation d'un claquement de doigt, just like that ! Vous, peuple, fans de lutte, vous êtes autant nombreux à vous pointer aux shows du World Wrestling Council que de l'autre organisation porto-ricaine, the fastest growing promotion in Puerto Rico of the past few years, the International Wrestling Association. Le World Wrestling Council n'a plus le monopole ici, ce qui rend les propos d'Orlando Colón encore plus dénués de bon sens. Mais est-ce que l'on peut réellement en vouloir à ce jeune lutteur ? Je ne crois pas, pas totalement. Orlando Colón est en train de faire sa crise d'adolescence. Orlando Colón est juste en train de vivre le classique délire de rebelle, et ça lui passera. Mais comme tout bon jeune qui est en train de faire sa crise d'adolescence, il en devient une tête à claque. A moi de distribuer les baffes. Et croyez-moi, lundi prochain, je lui mettrai la fessée de sa vie.



the Game, Triple H.- Le 24 mars 1992. Tout le monde connaît cette date parce qu'il s'agit de la date de mon premier combat officiel. Les débuts d'une carrière que l'on ne présente plus. Le 24 mars 1992, le roi des rois était né. Cette date, elle est toute aussi importante pour mon futur adversaire puisque ce jour-là, Orlando Colón fêtait son dixième anniversaire quelque part, ici, sur cette île pourrie. J'ai commencé la lutte quand ce gamin fêtait son dixième anniversaire et vous voulez me faire croire que ce gosse a la moindre chance contre moi, huh ? Vous savez tous au fond de vous que le fait que ce gamin vienne du World Wrestling Council ne changera pas la donne parce que le World Wrestling Council est une fédération mineure. Alors arrêtez votre pseudo-haine envers les réelles superstars de ce business et arrêtez d'aduler les gars comme Orlando Colón qui sortent des organisations indépendantes tout simplement parce que c'est la mode, parce que ces mecs-là sont mauvais, ils n'ont rien à offrir, ils ne valent pas le déplacement. Vous en avez marre de nous voir gagner, c'est ça ? Désolé d'être trop bon. C'est pas le World Wrestling Council qui passe sur les chaînes nationales, huh. Désolé d'être l'homme qui fasse tourner l'industrie télévisuelle autour de la lutte. You want great TV ? I'm gonna give you a friggin train wreck next monday !



the Game, Triple H.- Orlando Colón sucks, yep ! J'ai reçu un coup de téléphone de la part de mon beau-père, Vince McMahon, qu'on ne présente plus. Il m'a parlé d'une altercation qu'il a eu avec Orlando Colón il y a quelques semaines. Vous croyez, vraiment, que Vince McMahon est responsable de la perte des Colóns aux États-Unis d'Amérique ? Non. Carlito, Primo, Orlando, ils sont les seuls responsables du fait que les porto-ricains soient passés pour des cons et des incapables sur les écrans de tous les foyers du monde entier toutes ces dernières années. Les Colóns n'ont jamais été et ne seront jamais des figures emblématiques du wrestling business. Si Orlando Colón veut croire qu'il est au dessus du lot, whatever, la victoire sera encore plus facile. Des branleurs, parlant comme s'ils avaient tout réalisés, tout gagnés, tout fait dans ce monde, comme Orlando Colón, j'en ai vu des dizaines avant lui et ils ont tous, sans exception, sombrer dans l'oublie. Orlando Colón a un grand palmarès, n'est-ce pas ? Quelques titres mineures dans une organisation indépendante mineure et un contrat mineur au sein de l'Attitude Wrestling Corporation et ça pète plus haut que le cul de John Cena, unbelievable ! Tout le monde s'en branle des Colón, tout le monde s'en branle de voir ou pas Orlando Colón sur la carte principale, tout le monde s'en branle de savoir si Carlito a pris son avion ou pas, tout le monde s'en branle de Porto Rico et de son World Wrestling Council. C'est pourquoi je distribuerai des invitations pour les shows de l'Attitude Wrestling Corporation tout à l'heure. Orlando Colón voulait un match sur la carte principale, il va l'avoir. He will step into the ring with the Game, the greatest wrestler of all time. Et dès la semaine suivante, après avoir perdu, il retournera combler les trous dans les prelims. Prend ton quart d'heure de gloire Orlando, tu n'en auras qu'un seul.



the Game, Triple H.- Colón, Rectum, it doesn't matter to me. As far as I'm concerned... SUCK IT !

Sérieusement, arrêtez de pseudo-aimer le World Wrestling Council pour vous donner un genre parce que c'est vraiment une fédération de merde. Passons maintenant à un autre documentaire, the fattest rise and fall de l'histoire de la lutte, Vegas .

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